Un imam à la mosquée Zitouna de Tunis s’est adressé au leader du parti islamiste Ennhada (au pouvoir) Rached Ghannouchi en utilisant une formule réservée aux compagnons vénérés du prophète Mahomet dans l’islam, suscitant l’indignation de nombre de Tunisiens. Inaugurant la reprise des activités éducatives à la prestigieuse mosquée Zitouna après plus de soixante ans, Houcine al-Abidi a fait l’éloge de M. Ghannouchi en prononçant la formule « Radia allahou Anhou » (Dieu est satisfait de lui), une expression réservée aux seuls compagnons de Mahomet.
Furieux plusieurs participants ont quitté la cérémonie organisée samedi dans la mosquée située au coeur de la médina.
L’incident a fait la Une de plusieurs journaux dominicaux et bon nombre d’internautes ont crié au scandale sur les réseaux sociaux.
« Il ne restait plus que ça en Tunisie! », s’indigne un internaute, « Quelle bonne nouvelle pour les musulmans, nous avons un autre compagnon du prophète vivant parmi nous! », ironise autre.
La cérémonie a également été perturbée par l’intrusion de quelques salafistes, des islamistes radicaux, qui ont agité leurs drapeaux noir et blanc et tenté d’empêcher la télévision nationale de filmer.
Interrompu en 1950 sur ordre du président moderniste Habib Bourguiba, l’enseignement à la Zitouna est désormais ouvert aux élèves ayant validé leur scolarité primaire. Il comporte deux cursus sanctionnés par un baccalauréat ouvrant la voie à des études supérieures de théologie. La séparation des sexes sera de rigueur.
L’enseignement à la Zitouna n’est pas une alternative à l’éducation civile mais cherche à la compléter, a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur, l’islamiste Moncef Ben Salem.
Furieux plusieurs participants ont quitté la cérémonie organisée samedi dans la mosquée située au coeur de la médina.
L’incident a fait la Une de plusieurs journaux dominicaux et bon nombre d’internautes ont crié au scandale sur les réseaux sociaux.
« Il ne restait plus que ça en Tunisie! », s’indigne un internaute, « Quelle bonne nouvelle pour les musulmans, nous avons un autre compagnon du prophète vivant parmi nous! », ironise autre.
La cérémonie a également été perturbée par l’intrusion de quelques salafistes, des islamistes radicaux, qui ont agité leurs drapeaux noir et blanc et tenté d’empêcher la télévision nationale de filmer.
Interrompu en 1950 sur ordre du président moderniste Habib Bourguiba, l’enseignement à la Zitouna est désormais ouvert aux élèves ayant validé leur scolarité primaire. Il comporte deux cursus sanctionnés par un baccalauréat ouvrant la voie à des études supérieures de théologie. La séparation des sexes sera de rigueur.
L’enseignement à la Zitouna n’est pas une alternative à l’éducation civile mais cherche à la compléter, a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur, l’islamiste Moncef Ben Salem.
APF