Le rapatriement aérien de réfugiés sud-soudanais bloqués au Soudan depuis la partition du pays en juillet 2011 devrait commencer lundi après une série de retards, a annoncé dimanche l’Organisation internationale des migrations (OIM). Environ 400 réfugiés avaient quitté samedi leur camp de fortune à Kosti, dans le sud-est du Soudan, pour gagner en bus Khartoum où ils devaient s’envoler dimanche matin pour Juba, la capitale sud-soudanaise.
Mais une série de problèmes, notamment de visas, ont retardé leur départ, selon l’OIM qui a déjà assuré le retour de quelque 23.000 Sud-Soudanais dans leur pays depuis l’an dernier. L’OIM espère désormais qu’un premier avion pourra décoller lundi matin, selon sa responsable au Soudan, Jill Helke.
L’organisation estime que 12.000 à 15.000 Sud-Soudanais sont encore bloqués au port de Kosti, dans l’Etat soudanais du Nil Blanc, où ils vivent dans une grande précarité.
Les autorités locales avaient estimé que ces migrants constituaient une menace pour la sécurité de la région et leur avait donné jusqu’au 5 mai pour quitter les lieux, suscitant l’inquiétude de l’ONU et de l’OIM. L’ultimatum a été repoussé au 20 mai, puis annulé compte étant donné l’avancement des plans d’évacuation par avion.
L’ambassade sud-soudanaise à Khartoum estime que 350.000 Sud-Soudanais étaient encore présents au Soudan après le 8 avril, date limite fixée par les autorités soudanaises pour quitter le territoire ou régulariser leur situation. Des centaines de milliers d’autres ont déjà rejoint le Sud.
Les tensions n’ont cessé de s’intensifier depuis la partition, les deux pays ne parvenant pas à régler les questions en suspens, parmi lesquelles la délimitation de la frontière commune, le partage des revenus pétroliers et le statut de la zone frontalière disputée d’Abyei.
Mais une série de problèmes, notamment de visas, ont retardé leur départ, selon l’OIM qui a déjà assuré le retour de quelque 23.000 Sud-Soudanais dans leur pays depuis l’an dernier. L’OIM espère désormais qu’un premier avion pourra décoller lundi matin, selon sa responsable au Soudan, Jill Helke.
L’organisation estime que 12.000 à 15.000 Sud-Soudanais sont encore bloqués au port de Kosti, dans l’Etat soudanais du Nil Blanc, où ils vivent dans une grande précarité.
Les autorités locales avaient estimé que ces migrants constituaient une menace pour la sécurité de la région et leur avait donné jusqu’au 5 mai pour quitter les lieux, suscitant l’inquiétude de l’ONU et de l’OIM. L’ultimatum a été repoussé au 20 mai, puis annulé compte étant donné l’avancement des plans d’évacuation par avion.
L’ambassade sud-soudanaise à Khartoum estime que 350.000 Sud-Soudanais étaient encore présents au Soudan après le 8 avril, date limite fixée par les autorités soudanaises pour quitter le territoire ou régulariser leur situation. Des centaines de milliers d’autres ont déjà rejoint le Sud.
Les tensions n’ont cessé de s’intensifier depuis la partition, les deux pays ne parvenant pas à régler les questions en suspens, parmi lesquelles la délimitation de la frontière commune, le partage des revenus pétroliers et le statut de la zone frontalière disputée d’Abyei.
AFP