Tunis a annoncé le rapt d’une centaine de Tunisiens par un groupe de Libyens armés à Zaouia, ville côtière à 50 km à l’ouest de Tripoli, une information aussitôt démentie par les autorités libyennes. Le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) Lassad Jamoussi à Sfax (sud-est de Tunis) a déclaré à l’AFP qu’une « unité révolutionnaire libyenne a capturé lundi soir une centaine de Tunisiens travaillant dans la région de Zaouia en Libye pour réclamer la libération de quatre Libyens détenus en Tunisie ».
Le groupe, selon cette source, est composé de 20 personnes engagées par une société de travaux publics pour le compte d’une compagnie pétrolière et de 80 autres travailleurs divers dans la région de Zaouia. « Ils ont été capturés et conduits sur la base militaire de leurs ravisseurs mais grâce à une médiation de leur employeur, le groupe a passé la nuit dans un campement de la compagnie où ils ont été ramenés sous bonne garde », a poursuivi M. Jamoussi.
Selon lui, les otages se trouvent dans « des conditions normales, ils n’ont été ni agressés ni malmenés ». Le chef des ravisseurs est frère de l’un des quatre Libyens interpellés en Tunisie et soupçonnés de trafic de drogue et d’armes « éventuellement », a dit M. Jamoussi.
Mais à Tripoli, un porte-parole du ministère libyen de l’Intérieur a démenti mardi ces informations.
« Nous démentons cette information. Il n’y a eu aucun enlèvement de Tunisiens », a indiqué à l’AFP le colonel Abdelmonem Ayad, un porte-parole du ministère de l’Intérieur, sans donner de détails.
Le vice-président de la Haute commission de sécurité qui dépend du ministère libyen de l’Intérieur a aussi démenti l’information, expliquant que des « Thowars (révolutionnaires) qui étaient en sit-in de protestation contre l’arrestation de trois des leurs en Tunisie ont juste retenu un groupe de Tunisiens pour les convaincre de se joindre à leur cause ».
« Ce n’est pas un enlèvement. D’ailleurs le sit-in a été levé et tous les Tunisiens sont libres de leurs mouvements. Chacun a pu poursuivre son chemin, certains sont rentrés chez eux en Libye et d’autres sont rentrés en Tunisie », a déclaré à l’AFP Tarek Zambo.
M. Zambo a accusé des responsables de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi qui ont trouvé, selon lui, refuge à Ben Guerdane, dans le Sud tunisien pas loin de la frontière libyenne, d’être derrière ces troubles qui visent selon lui, à « détériorer les relations tuniso-libyennes ».
En Tunisie, l’annonce de l’enlèvement des Tunisiens avait été confirmée à l’AFP par une dirigeante nationale de la LTDH, Balkis Mechri.
A Sfax, ville du sud proche de la frontière libyenne, la radio a lancé un « appel au calme » et la Ligue a dépêché des militants dans la région de Skhira où des parents de Tunisiens pris en otage auraient tenté de bloquer la route à des voyageurs libyens, selon M. Jamoussi.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait également annoncé le rapt lundi soir de 80 Tunisiens par un groupe de Libyens armés dans une zone frontalière tuniso-libyenne, sans préciser le lieu, ni les circonstances de leur enlèvement.
« Il s’agit du même groupe, ils sont 80 selon nos indications », a indiqué à l’AFP Taoufik Hnana, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, affirmant « espérer un dénouement heureux » de l’affaire.
La zone frontalière entre la Tunisie et la Libye est régulièrement le théâtre d’incidents et constitue un point névralgique pour la contrebande et les trafics en tous genres.
La circulation et le trafic des armes ont explosé depuis le conflit libyen qui a abouti à la chute du colonel Mouammar Kadhafi en août 2011.
Le groupe, selon cette source, est composé de 20 personnes engagées par une société de travaux publics pour le compte d’une compagnie pétrolière et de 80 autres travailleurs divers dans la région de Zaouia. « Ils ont été capturés et conduits sur la base militaire de leurs ravisseurs mais grâce à une médiation de leur employeur, le groupe a passé la nuit dans un campement de la compagnie où ils ont été ramenés sous bonne garde », a poursuivi M. Jamoussi.
Selon lui, les otages se trouvent dans « des conditions normales, ils n’ont été ni agressés ni malmenés ». Le chef des ravisseurs est frère de l’un des quatre Libyens interpellés en Tunisie et soupçonnés de trafic de drogue et d’armes « éventuellement », a dit M. Jamoussi.
Mais à Tripoli, un porte-parole du ministère libyen de l’Intérieur a démenti mardi ces informations.
« Nous démentons cette information. Il n’y a eu aucun enlèvement de Tunisiens », a indiqué à l’AFP le colonel Abdelmonem Ayad, un porte-parole du ministère de l’Intérieur, sans donner de détails.
Le vice-président de la Haute commission de sécurité qui dépend du ministère libyen de l’Intérieur a aussi démenti l’information, expliquant que des « Thowars (révolutionnaires) qui étaient en sit-in de protestation contre l’arrestation de trois des leurs en Tunisie ont juste retenu un groupe de Tunisiens pour les convaincre de se joindre à leur cause ».
« Ce n’est pas un enlèvement. D’ailleurs le sit-in a été levé et tous les Tunisiens sont libres de leurs mouvements. Chacun a pu poursuivre son chemin, certains sont rentrés chez eux en Libye et d’autres sont rentrés en Tunisie », a déclaré à l’AFP Tarek Zambo.
M. Zambo a accusé des responsables de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi qui ont trouvé, selon lui, refuge à Ben Guerdane, dans le Sud tunisien pas loin de la frontière libyenne, d’être derrière ces troubles qui visent selon lui, à « détériorer les relations tuniso-libyennes ».
En Tunisie, l’annonce de l’enlèvement des Tunisiens avait été confirmée à l’AFP par une dirigeante nationale de la LTDH, Balkis Mechri.
A Sfax, ville du sud proche de la frontière libyenne, la radio a lancé un « appel au calme » et la Ligue a dépêché des militants dans la région de Skhira où des parents de Tunisiens pris en otage auraient tenté de bloquer la route à des voyageurs libyens, selon M. Jamoussi.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait également annoncé le rapt lundi soir de 80 Tunisiens par un groupe de Libyens armés dans une zone frontalière tuniso-libyenne, sans préciser le lieu, ni les circonstances de leur enlèvement.
« Il s’agit du même groupe, ils sont 80 selon nos indications », a indiqué à l’AFP Taoufik Hnana, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, affirmant « espérer un dénouement heureux » de l’affaire.
La zone frontalière entre la Tunisie et la Libye est régulièrement le théâtre d’incidents et constitue un point névralgique pour la contrebande et les trafics en tous genres.
La circulation et le trafic des armes ont explosé depuis le conflit libyen qui a abouti à la chute du colonel Mouammar Kadhafi en août 2011.
AFP