Des combats entre forces gouvernementales soudanaises et rebelles ont lieu depuis jeudi dans l’Etat du Kordofan-Sud, limitrophe du Soudan du Sud, ont rapporté vendredi les deux parties. Ces combats surviennent alors que des négociateurs finalisent un plan de l’ONU, de l’Union africaine et de la Ligue arabe visant à acheminer de l’aide humanitaire au Kordofan-Sud et dans l’Etat proche du Nil-Bleu, où les violences font craindre une famine.
L’armée soudanaise a affirmé avoir repoussé une attaque sur le village de Talodi de la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N) dans l’Etat du Kordofan-Sud.
L’armée a indiqué de pas avoir dans l’immédiat un bilan des victimes.
Le SPLM-N a affirmé lui avoir tué plus de 20 soldats. « Nous avons perdu quatre de nos hommes et sept ont été blessés », a ajouté le porte-parole du SPLM-N, Arnu Ngutulu Lodi, un bilan impossible à vérifier de source indépendante.
Il a indiqué que les combats se poursuivaient vendredi. Les insurgés se sont emparés de deux positions de l’armée, Mafloa et Um Dual, « se trouvant sur la principale route menant à Talodi », près d’une intersection stratégique entre la capitale de l’Etat, Kadougli, et le Soudan du Sud, selon lui.
L’armée a néanmoins affirmé n’avoir aucun poste dans ce secteur, mais seules des patrouilles.
D’intenses combats opposent l’armée et le SPLM-N depuis juin 2011 au Kordofan-Sud et au Nil-Bleu. Plus de 360.000 personnes ont été déplacées ou sévèrement affectées par les violences, rendant la situation humanitaire très préoccupante.
Le gouvernement de Khartoum cherche à asseoir son autorité au Kordofan-Sud, dont une partie de la population a combattu au côté des rebelles sudistes du SPLM –aujourd’hui au pouvoir au Soudan du Sud– pendant la guerre civile (1983-2005).
A plus de 100 km au sud-ouest de Talodi, des combats entre l’armée soudanaise et les troupes sud-soudanaises ont eu lieu cette semaine, les heurts les plus graves depuis l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.
L’armée soudanaise a affirmé avoir repoussé une attaque sur le village de Talodi de la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N) dans l’Etat du Kordofan-Sud.
L’armée a indiqué de pas avoir dans l’immédiat un bilan des victimes.
Le SPLM-N a affirmé lui avoir tué plus de 20 soldats. « Nous avons perdu quatre de nos hommes et sept ont été blessés », a ajouté le porte-parole du SPLM-N, Arnu Ngutulu Lodi, un bilan impossible à vérifier de source indépendante.
Il a indiqué que les combats se poursuivaient vendredi. Les insurgés se sont emparés de deux positions de l’armée, Mafloa et Um Dual, « se trouvant sur la principale route menant à Talodi », près d’une intersection stratégique entre la capitale de l’Etat, Kadougli, et le Soudan du Sud, selon lui.
L’armée a néanmoins affirmé n’avoir aucun poste dans ce secteur, mais seules des patrouilles.
D’intenses combats opposent l’armée et le SPLM-N depuis juin 2011 au Kordofan-Sud et au Nil-Bleu. Plus de 360.000 personnes ont été déplacées ou sévèrement affectées par les violences, rendant la situation humanitaire très préoccupante.
Le gouvernement de Khartoum cherche à asseoir son autorité au Kordofan-Sud, dont une partie de la population a combattu au côté des rebelles sudistes du SPLM –aujourd’hui au pouvoir au Soudan du Sud– pendant la guerre civile (1983-2005).
A plus de 100 km au sud-ouest de Talodi, des combats entre l’armée soudanaise et les troupes sud-soudanaises ont eu lieu cette semaine, les heurts les plus graves depuis l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.
AFP