Le président du Soudan du Sud Salva Kiir a accusé lundi le Soudan d’avoir attaqué son pays, en bombardant des positions et en menant des attaques au sol dans une région riche en pétrole. « Ce (lundi matin), l’aviation (soudanaise) est venue et a bombardé … des zones dans l’Etat de l’Unité », a assuré le président Kiir lors de l’ouverture d’une réunion du parti au pouvoir dans la capitale Juba.
« Après ce bombardement intense, nos forces … ont été attaquées par la SAF (Forces armées du Soudan) et une milice », a-t-il ajouté.
Selon lui, les forces sud-soudanaises ont répliqué et ont traversé la frontière pour pénétrer en territoire soudanais et prendre le contrôle de l’important champ pétrolifère d’Heglig, qui est revendiqué par les deux pays.
« C’est une guerre qui nous est de nouveau imposée mais c’est eux (les responsables de Khartoum) qui la cherchent », a poursuivi le président Kiir.
Mais le porte-parole de l’armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, a tenté de minimiser ces violences. Selon lui, des « affrontements limités » ont eu lieu entre les deux armées le long de la frontière commune.
De son côté, le porte-parole de l’armée sud-soudanaise Philip Aguer a assuré que les affrontements se poursuivaient une heure avant la tombée de la nuit.
« Il y a des victimes mais nous n’avons pas toutes les informations. Au dernier contact (avec les troupes sur le terrain), qui était très difficile, il y avait encore des combats », a-t-il précisé.
« Après ce bombardement intense, nos forces … ont été attaquées par la SAF (Forces armées du Soudan) et une milice », a-t-il ajouté.
Selon lui, les forces sud-soudanaises ont répliqué et ont traversé la frontière pour pénétrer en territoire soudanais et prendre le contrôle de l’important champ pétrolifère d’Heglig, qui est revendiqué par les deux pays.
« C’est une guerre qui nous est de nouveau imposée mais c’est eux (les responsables de Khartoum) qui la cherchent », a poursuivi le président Kiir.
Mais le porte-parole de l’armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, a tenté de minimiser ces violences. Selon lui, des « affrontements limités » ont eu lieu entre les deux armées le long de la frontière commune.
De son côté, le porte-parole de l’armée sud-soudanaise Philip Aguer a assuré que les affrontements se poursuivaient une heure avant la tombée de la nuit.
« Il y a des victimes mais nous n’avons pas toutes les informations. Au dernier contact (avec les troupes sur le terrain), qui était très difficile, il y avait encore des combats », a-t-il précisé.
Un peu plus tôt dans la journée de lundi, le Soudan avait annoncé des mesures renforçant ses milices paramilitaires, une semaine avant un sommet prévu au Soudan du Sud entre les présidents Omar el-Béchir et Salva Kiir pour tenter de faire baisser les tensions entre les deux pays.
Début mars, alors que des observateurs et des diplomates prévenaient d’un risque de guerre entre Khartoum et Juba, le président Béchir avait déjà ordonné aux gouverneurs de tous les Etats d’ouvrir des camps d’entraînement pour de nouvelles recrues de la Force de défense du peuple (PDF)
Cette milice avait été créée pendant la guerre civile qui a opposé pendant 22 ans Khartoum au Sud, devenu indépendant en juillet dernier.
Les relations entre le Soudan et le Soudan du Sud se sont détériorées depuis janvier quand Juba a interrompu sa production de pétrole qui représente 98% de ses revenus, accusant Khartoum de le « voler ».
Les deux pays s’opposent sur le montant des frais de passage que doit verser Juba à Khartoum pour utiliser ses oléoducs.
A l’issue d’un nouveau cycle de négociations à Addis Abeba à la mi-mars, les deux pays ont convenu de la tenue d’un sommet entre leurs chefs d’Etat pour faire progresser les questions des revenus pétroliers et des zones frontalières contestées, principaux sujets de tensions.
Début mars, alors que des observateurs et des diplomates prévenaient d’un risque de guerre entre Khartoum et Juba, le président Béchir avait déjà ordonné aux gouverneurs de tous les Etats d’ouvrir des camps d’entraînement pour de nouvelles recrues de la Force de défense du peuple (PDF)
Cette milice avait été créée pendant la guerre civile qui a opposé pendant 22 ans Khartoum au Sud, devenu indépendant en juillet dernier.
Les relations entre le Soudan et le Soudan du Sud se sont détériorées depuis janvier quand Juba a interrompu sa production de pétrole qui représente 98% de ses revenus, accusant Khartoum de le « voler ».
Les deux pays s’opposent sur le montant des frais de passage que doit verser Juba à Khartoum pour utiliser ses oléoducs.
A l’issue d’un nouveau cycle de négociations à Addis Abeba à la mi-mars, les deux pays ont convenu de la tenue d’un sommet entre leurs chefs d’Etat pour faire progresser les questions des revenus pétroliers et des zones frontalières contestées, principaux sujets de tensions.
AFP