Le président américain Barack Obama s’est dit dimanche pour une aide « non-militaire » aux rebelles syriens, au moment où Kofi Annan, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, est à Moscou pour établir si la Russie fera pression sur Damas pour endiguer les violences. M. Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan sont d’accord pour apporter cette assistance « non-militaire » aux rebelles syriens, dont des équipements de communication et du matériel médical, a déclaré le conseiller adjoint à la sécurité nationale des Etats-Unis, Ben Rhodes.
Les deux dirigeants, qui se sont rencontrés à Séoul à la veille d’un sommet sur la sécurité nucléaire, ont plaidé pour que la conférence des « Amis de la Syrie », qui se tiendra le 1er avril à Istanbul, accorde cette aide.
Washington a exprimé à maintes reprises son opposition à la livraison d’armes aux rebelles syriens.
MM. Obama et Erdogan ont aussi réitéré leur appel pour « un processus » de transition vers « un gouvernement légitime » en Syrie, où la répression du mouvement de contestation depuis un an a fait plus de 9.100 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les deux dirigeants, qui se sont rencontrés à Séoul à la veille d’un sommet sur la sécurité nucléaire, ont plaidé pour que la conférence des « Amis de la Syrie », qui se tiendra le 1er avril à Istanbul, accorde cette aide.
Washington a exprimé à maintes reprises son opposition à la livraison d’armes aux rebelles syriens.
MM. Obama et Erdogan ont aussi réitéré leur appel pour « un processus » de transition vers « un gouvernement légitime » en Syrie, où la répression du mouvement de contestation depuis un an a fait plus de 9.100 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Cette annonce intervient alors que Kofi Annan doit rencontrer à Moscou dimanche après-midi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov puis le président Dmitri Medvedev. Il doit se rendre ensuite, mardi et mercredi, à Pékin, l’autre allié de poids du régime de Bachar al-Assad.
La communauté internationale espère que la Russie exercera des pressions sur Damas pour endiguer les violences, qui ne connaissent aucun répit.
Dimanche, selon des militants et une ONG, des déserteurs ont attaqué des centres de la sécurité de la région de Damas, et l’armée poursuivait ses bombardements contre les rebelles, notamment à Homs (centre) et dans la localité d’Aazaz (nord). Selon l’OSDH, 46 personnes ont encore péri samedi, dont 28 civils.
La mission diplomatique à Moscou de M. Annan, intervient aussi après que les chefs de l’insurrection ont annoncé samedi unifier leurs rangs.
La communauté internationale espère que la Russie exercera des pressions sur Damas pour endiguer les violences, qui ne connaissent aucun répit.
Dimanche, selon des militants et une ONG, des déserteurs ont attaqué des centres de la sécurité de la région de Damas, et l’armée poursuivait ses bombardements contre les rebelles, notamment à Homs (centre) et dans la localité d’Aazaz (nord). Selon l’OSDH, 46 personnes ont encore péri samedi, dont 28 civils.
La mission diplomatique à Moscou de M. Annan, intervient aussi après que les chefs de l’insurrection ont annoncé samedi unifier leurs rangs.
Par ailleurs, en début de semaine, l’opposition politique se réunit à Istanbul pour former un front uni au régime syrien.
Le diplomatie russe avait indiqué vendredi que la venue de M. Annan visait à analyser les « moyens de parvenir à un règlement du conflit inter-syrien ».
La Russie et la Chine ont bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la répression en Syrie, estimant que les Occidentaux faisaient porter la responsabilité au seul régime syrien, alors que les insurgés compteraient dans leurs rangs des extrémistes.
Mais Moscou et Pékin ont finalement voté mercredi une déclaration du Conseil de sécurité soutenant la médiation de Kofi Annan pour mettre fin aux violences et demandant à la Syrie d’appliquer sans tarder ses propositions de règlement.
Néanmoins, la Russie a de nouveau insisté sur la part de responsabilité de l’opposition syrienne et de ses soutiens. Sergueï Prikhodko, conseiller diplomatique du Kremlin, a ainsi estimé samedi qu’il était impossible de faire cesser le conflit « sans mettre fin au ravitaillement en armes de l’opposition depuis l’étranger ».
Moscou a de son côté toujours insisté sur son droit à fournir des armements à Damas, allié depuis la période soviétique et un important acheteur de matériel militaire russe.
Mais la Russie semble perdre quelque peu patience, au moment où émerge le plan Annan préconisant la cessation de toutes formes de violence par toutes les parties sous supervision de l’ONU, la fourniture d’aide humanitaire et la libération des personnes détenues arbitrairement.
La Russie a notamment appelé la Syrie, le 19 mars, à accepter « immédiatement » la demande du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d’une trêve quotidienne.
Quelques jours plus tôt, Moscou avait critiqué le président al-Assad pour les « gros retards » dans l’application des réformes et mis en garde contre un risque d’escalade de la crise.
Enfin, vendredi, une source au Kremlin a déclaré aux agences russes que la « position d’Assad est difficile ». « Je ne sais pas quelles sont ses perspectives, mais personne ne lui prédit encore dix ans au pouvoir », a indiqué ce responsable.
D’ailleurs, les Etats-Unis ont constaté une « évolution » positive de la position russe, et le chef de la diplomatie française Alain Juppé a estimé que Moscou avait « un peu bougé ».
Le diplomatie russe avait indiqué vendredi que la venue de M. Annan visait à analyser les « moyens de parvenir à un règlement du conflit inter-syrien ».
La Russie et la Chine ont bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la répression en Syrie, estimant que les Occidentaux faisaient porter la responsabilité au seul régime syrien, alors que les insurgés compteraient dans leurs rangs des extrémistes.
Mais Moscou et Pékin ont finalement voté mercredi une déclaration du Conseil de sécurité soutenant la médiation de Kofi Annan pour mettre fin aux violences et demandant à la Syrie d’appliquer sans tarder ses propositions de règlement.
Néanmoins, la Russie a de nouveau insisté sur la part de responsabilité de l’opposition syrienne et de ses soutiens. Sergueï Prikhodko, conseiller diplomatique du Kremlin, a ainsi estimé samedi qu’il était impossible de faire cesser le conflit « sans mettre fin au ravitaillement en armes de l’opposition depuis l’étranger ».
Moscou a de son côté toujours insisté sur son droit à fournir des armements à Damas, allié depuis la période soviétique et un important acheteur de matériel militaire russe.
Mais la Russie semble perdre quelque peu patience, au moment où émerge le plan Annan préconisant la cessation de toutes formes de violence par toutes les parties sous supervision de l’ONU, la fourniture d’aide humanitaire et la libération des personnes détenues arbitrairement.
La Russie a notamment appelé la Syrie, le 19 mars, à accepter « immédiatement » la demande du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d’une trêve quotidienne.
Quelques jours plus tôt, Moscou avait critiqué le président al-Assad pour les « gros retards » dans l’application des réformes et mis en garde contre un risque d’escalade de la crise.
Enfin, vendredi, une source au Kremlin a déclaré aux agences russes que la « position d’Assad est difficile ». « Je ne sais pas quelles sont ses perspectives, mais personne ne lui prédit encore dix ans au pouvoir », a indiqué ce responsable.
D’ailleurs, les Etats-Unis ont constaté une « évolution » positive de la position russe, et le chef de la diplomatie française Alain Juppé a estimé que Moscou avait « un peu bougé ».
AFP