Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a réclamé samedi une « discussion franche » en 2012 avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, tandis que la force onusienne Onuci soulignait l’ampleur du travail à accomplir dans le domaine de la sécurité. « Notre pays subit insidieusement un régime autocratique », installé après une meurtrière crise post-électorale, et « n’a jamais été aussi près du précipice », accuse le Front populaire ivoirien (FPI) dans un message publié pour le Nouvel An et signé du porte-parole Laurent Akoun.
Invoquant la nécessité de la réconciliation nationale, le parti appelle de nouveau le pouvoir à « annuler purement et simplement » les législatives du 11 décembre, qu’il a boycottées et qu’a remportées à la majorité absolue le parti de M. Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR).
Le FPI demande encore aux autorités d' »ouvrir immédiatement une discussion franche » avec lui, « dénuée de toute morgue », en vue de législatives et de municipales « démocratiques et surtout crédibles ».
Le gouvernement a déjà rejeté catégoriquement cette demande de nouvelles législatives, tout en assurant avoir toujours tendu la main à la mouvance pro-Gbagbo.
L’ex-président a été écroué le 30 novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye et est soupçonné de crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts après son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Les principaux responsables de l’ex-camp présidentiel sont en détention ou en exil.
De son côté, dans son message de voeux, l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a indiqué que sa formation « continuera, naturellement, à apporter sa contribution au président Alassane Ouattara dans sa recherche obstinée de la paix ».
Le PDCI est le principal allié de M. Ouattara mais a subi un revers aux législatives en étant largement distancé par le RDR. Après ces « résultats considérés par beaucoup comme mitigés », M. Bédié a appelé les siens à la mobilisation pour les scrutins locaux prévus en 2012.
Le parti espère obtenir, comme promis fin 2010 par M. Ouattara, le poste de Premier ministre à l’occasion du remaniement attendu début 2012, et actuellement occupé par le leader de l’ex-rébellion Guillaume Soro.
Le chef de la mission de l’ONU dans le pays (Onuci), Bert Koenders, s’est félicité que la Côte d’Ivoire se soit « remise sur la voie de la démocratie, de la réconciliation et de la paix », dans son message de fin d’année.
« Toutefois, les deux prochaines années seront critiques » en raison de défis « immenses, notamment sur le plan de la sécurité humaine, de la protection des civils, de la réconciliation nationale et du développement », souligne-t-il, promettant l' »appui » de l’Onuci.
L’un des principaux défis du pouvoir est de réformer l’armée, comme l’ont illustré récemment les exactions d’ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les forces de défense, les Forces républicaines (FRCI), et leurs affrontements meurtriers avec des habitants dans certaines localités.
Invoquant la nécessité de la réconciliation nationale, le parti appelle de nouveau le pouvoir à « annuler purement et simplement » les législatives du 11 décembre, qu’il a boycottées et qu’a remportées à la majorité absolue le parti de M. Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR).
Le FPI demande encore aux autorités d' »ouvrir immédiatement une discussion franche » avec lui, « dénuée de toute morgue », en vue de législatives et de municipales « démocratiques et surtout crédibles ».
Le gouvernement a déjà rejeté catégoriquement cette demande de nouvelles législatives, tout en assurant avoir toujours tendu la main à la mouvance pro-Gbagbo.
L’ex-président a été écroué le 30 novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye et est soupçonné de crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts après son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Les principaux responsables de l’ex-camp présidentiel sont en détention ou en exil.
De son côté, dans son message de voeux, l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a indiqué que sa formation « continuera, naturellement, à apporter sa contribution au président Alassane Ouattara dans sa recherche obstinée de la paix ».
Le PDCI est le principal allié de M. Ouattara mais a subi un revers aux législatives en étant largement distancé par le RDR. Après ces « résultats considérés par beaucoup comme mitigés », M. Bédié a appelé les siens à la mobilisation pour les scrutins locaux prévus en 2012.
Le parti espère obtenir, comme promis fin 2010 par M. Ouattara, le poste de Premier ministre à l’occasion du remaniement attendu début 2012, et actuellement occupé par le leader de l’ex-rébellion Guillaume Soro.
Le chef de la mission de l’ONU dans le pays (Onuci), Bert Koenders, s’est félicité que la Côte d’Ivoire se soit « remise sur la voie de la démocratie, de la réconciliation et de la paix », dans son message de fin d’année.
« Toutefois, les deux prochaines années seront critiques » en raison de défis « immenses, notamment sur le plan de la sécurité humaine, de la protection des civils, de la réconciliation nationale et du développement », souligne-t-il, promettant l' »appui » de l’Onuci.
L’un des principaux défis du pouvoir est de réformer l’armée, comme l’ont illustré récemment les exactions d’ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les forces de défense, les Forces républicaines (FRCI), et leurs affrontements meurtriers avec des habitants dans certaines localités.
AFP