« Le dialogue doit être maintenu entre toutes les autorités, politiques, civiles et militaires, pour qu’ensemble, elles puissent maintenir la paix, la stabilité et la concorde nationale », a-t-il ajouté, avant de quitter Bissau pour Banjul, en Gambie.
Durant sa brève visite, M. Ping a eu des entretiens avec le président de l’Assemblée nationale Raimundo Pereira, qui assure l’intérim du chef de l’Etat Malam Bacaï Sanha, actuellement soigné en France. Il a aussi rencontré le Premier ministre Carlos Gomes Junior, des députés et des responsables de l’armée.
Le 26 décembre, le chef de l’armée de Guinée-Bissau, le général Antonio Indjai, avait annoncé la mise en échec d’un coup de force préparé par « un petit groupe de militaires qui voulaient changer l’ordre au sein de l’armée et du gouvernement » en attaquant aux premières heures de la journée le siège de l’état-major et deux unités militaires à Bissau. Le soir, le Premier ministre et la porte-parole du gouvernement avaient parlé d’une « tentative de coup d’Etat » avortée.
L’armée avait annoncé avoir arrêté plusieurs officiers, dont le chef de la Marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto, « considéré comme le cerveau » de l’attaque.
AFP