L’armée égyptienne a annoncé jeudi qu’un « conseil consultatif » allait commencer à préparer la rédaction de la Constitution, malgré la farouche opposition des Frères musulmans pour qui cette prérogative revient au Parlement, en passe d’être dominé par les islamistes. Ce conseil de 30 membres, composé d’intellectuels et de personnalités politiques, va discuter de la mise en place de l’instance qui sera chargée de rédiger la future loi fondamentale, a déclaré l’armée dans un communiqué.
Sans attendre cette annonce, les Frères musulmans ont vivement dénoncé la volonté de l’armée d’utiliser le gouvernement, dont elle a la tutelle, et ce conseil consultatif non élu pour « marginaliser » le Parlement.
La confrérie a annoncé qu’en conséquence elle refusait de participer à ce conseil consultatif.
Les Frères musulmans font valoir que c’est au Parlement en cours d’élection qu’il reviendra de nommer la commission qui rédigera la Constitution de l’Egypte post-Moubarak.
Ils dénoncent également les propos rapportés par la presse d’un membre du conseil militaire, le général Mokhtar el-Moulla, affirmant que le futur Parlement ne « serait pas représentatif de tous les Egyptiens ».
Le général, dans ces déclarations à des journaux anglo-saxons très commentées en Egypte, estime en conséquence qu’il ne faut pas laisser aux seuls parlementaires le soin de composer la commission qui rédigera la Constitution.
Une telle perspective réduirait considérablement la capacité des islamistes d’influer sur l’élaboration de la future Constitution, une étape cruciale dans la définition de l’équilibre des pouvoirs après la chute de Hosni Moubarak en février.
Elle pourrait répondre aux craintes des milieux libéraux et laïques, des chrétiens d’Egypte et des militaires face à la possibilité de voir les islamistes définir la future loi fondamentale suivant leurs principes politico-religieux.
Sans attendre cette annonce, les Frères musulmans ont vivement dénoncé la volonté de l’armée d’utiliser le gouvernement, dont elle a la tutelle, et ce conseil consultatif non élu pour « marginaliser » le Parlement.
La confrérie a annoncé qu’en conséquence elle refusait de participer à ce conseil consultatif.
Les Frères musulmans font valoir que c’est au Parlement en cours d’élection qu’il reviendra de nommer la commission qui rédigera la Constitution de l’Egypte post-Moubarak.
Ils dénoncent également les propos rapportés par la presse d’un membre du conseil militaire, le général Mokhtar el-Moulla, affirmant que le futur Parlement ne « serait pas représentatif de tous les Egyptiens ».
Le général, dans ces déclarations à des journaux anglo-saxons très commentées en Egypte, estime en conséquence qu’il ne faut pas laisser aux seuls parlementaires le soin de composer la commission qui rédigera la Constitution.
Une telle perspective réduirait considérablement la capacité des islamistes d’influer sur l’élaboration de la future Constitution, une étape cruciale dans la définition de l’équilibre des pouvoirs après la chute de Hosni Moubarak en février.
Elle pourrait répondre aux craintes des milieux libéraux et laïques, des chrétiens d’Egypte et des militaires face à la possibilité de voir les islamistes définir la future loi fondamentale suivant leurs principes politico-religieux.
En revanche, les Frères musulmans et leur formation politique, le parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), y voient, outre une « marginalisation du Parlement », une tentative de pérenniser le pouvoir des militaires, à la tête du pays depuis la chute de Hosni Moubarak, en leur permettant d’influer sur les clauses de la future constitution.
Le PLJ est arrivé en tête de la première phase, terminée mardi, des élections législatives qui doivent se poursuivre jusqu’en janvier.
Les formations islamistes dans leur ensemble, comprenant également les fondamentalistes salafistes, ont remporté 65% des voix lors de ce scrutin, face aux formations libérales et laïques.
Les diverses formations islamistes ont remporté au total 113 sièges sur 168 en lice pour les deux tours de la première phase de l’élection, selon les résultats rapportés par la presse jeudi, les Frères musulmans se taillant la part du lion avec 80 sièges.
Ces résultats concernent un tiers des gouvernorats d’Egypte, dont les grandes villes du Caire et d’Alexandrie, où était organisé le vote. Les autres régions doivent élire leurs députés à partir du 14 décembre et jusqu’au 11 janvier.
Les partis islamistes comptent sur leur forte implantation dans les nombreuses régions rurales qui vont voter dans les prochaines semaines pour consolider leurs gains.
L’élection des députés du plus peuplé des pays arabes, avec plus de 80 millions d’habitants, sera suivie de la fin janvier à la mi-mars par celle des sénateurs.
Il s’agit de la première élection en Egypte depuis la chute du président Moubarak, balayé par le « Printemps arabe ».
La participation, de 52% au premier tour, a marqué le pas au second tour, avec officiellement 39% d’électeurs qui se sont rendus aux urnes lundi et mardi.
Le PLJ est arrivé en tête de la première phase, terminée mardi, des élections législatives qui doivent se poursuivre jusqu’en janvier.
Les formations islamistes dans leur ensemble, comprenant également les fondamentalistes salafistes, ont remporté 65% des voix lors de ce scrutin, face aux formations libérales et laïques.
Les diverses formations islamistes ont remporté au total 113 sièges sur 168 en lice pour les deux tours de la première phase de l’élection, selon les résultats rapportés par la presse jeudi, les Frères musulmans se taillant la part du lion avec 80 sièges.
Ces résultats concernent un tiers des gouvernorats d’Egypte, dont les grandes villes du Caire et d’Alexandrie, où était organisé le vote. Les autres régions doivent élire leurs députés à partir du 14 décembre et jusqu’au 11 janvier.
Les partis islamistes comptent sur leur forte implantation dans les nombreuses régions rurales qui vont voter dans les prochaines semaines pour consolider leurs gains.
L’élection des députés du plus peuplé des pays arabes, avec plus de 80 millions d’habitants, sera suivie de la fin janvier à la mi-mars par celle des sénateurs.
Il s’agit de la première élection en Egypte depuis la chute du président Moubarak, balayé par le « Printemps arabe ».
La participation, de 52% au premier tour, a marqué le pas au second tour, avec officiellement 39% d’électeurs qui se sont rendus aux urnes lundi et mardi.
AFP