face au réchauffement climatique ? Près de 200 pays réunis à Durban (Afrique du Sud) tentaient jeudi soir de s’accorder sur un texte, les Américains, montrés du doigt, faisant de timides signes d’ouverture. Ministres et négociateurs s’apprêtaient à passer une nuit blanche, dans le vaste centre de conférences de Durban situé non loin du front de mer, sur l’océan Indien. Les discussions doivent s’achever vendredi mais pourraient se poursuivre dans le week-end, redoutaient les vieux routiers de la diplomatie climat.
La communauté internationale s’est fixée comme objectif de limiter la hausse de la température mondiale à +2°C. A ce jour, le constat est clair, et sombre: l’addition des promesses de réduction d’émissions de gaz à effet de serre des différents pays ne permet pas d’atteindre cet objectif.
Le degré d’ambition dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est cependant pas au menu des discussions sud-africaines qui se concentrent en particulier sur l’avenir du protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant sur le climat existant à ce jour.
L’UE est prête à partir sur une deuxième période d’engagement (post-2012) mais martèle que cela ne peut être qu’une solution transitoire et qu’elle ne le fera que si elle a l’assurance, dès Durban, que les autres la rejoindront plus tard dans un nouvel accord global juridiquement contraignant.
Réticents sur ce point depuis le début, les Etats-Unis ont tenté jeudi de donner de gages de bonne volonté.
Le représentant américain Todd Stern a affirmé que les Etats-Unis « soutenaient » l’idée d’une « feuille de route » défendue par l’Europe depuis des mois. Peu après, sa porte-parole prenait soin de préciser qu’il n’avait à aucun moment donné son feu vert à « un accord légalement contraignant ».
L’idée d’un accord juridiquement contraignant étant inacceptable pour les Etats-Unis – seul grand pays industrialisé à n’avoir jamais ratifié le protocole de Kyoto – les discussions s’orientaient vers la recherche d’une formule moins forte qui permettrait, malgré tout, d’engager tout les pays du monde, Américains et Chinois en tête, vers un cadre global.
« Nous n’y sommes pas encore, mais nous faisons des progrès », a estimé le ministre britannique de l’Energie Chris Huhne, affirmant que les deux-tiers des 190 pays soutiennent la proposition européenne.
Mais l’incertitude demeurait sur la date de conclusion d’un éventuel nouvel accord — 2015, 2016, voire beaucoup plus tard — et celle de son entrée en vigueur, pas avant 2020.
La communauté internationale s’est fixée comme objectif de limiter la hausse de la température mondiale à +2°C. A ce jour, le constat est clair, et sombre: l’addition des promesses de réduction d’émissions de gaz à effet de serre des différents pays ne permet pas d’atteindre cet objectif.
Le degré d’ambition dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est cependant pas au menu des discussions sud-africaines qui se concentrent en particulier sur l’avenir du protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant sur le climat existant à ce jour.
L’UE est prête à partir sur une deuxième période d’engagement (post-2012) mais martèle que cela ne peut être qu’une solution transitoire et qu’elle ne le fera que si elle a l’assurance, dès Durban, que les autres la rejoindront plus tard dans un nouvel accord global juridiquement contraignant.
Réticents sur ce point depuis le début, les Etats-Unis ont tenté jeudi de donner de gages de bonne volonté.
Le représentant américain Todd Stern a affirmé que les Etats-Unis « soutenaient » l’idée d’une « feuille de route » défendue par l’Europe depuis des mois. Peu après, sa porte-parole prenait soin de préciser qu’il n’avait à aucun moment donné son feu vert à « un accord légalement contraignant ».
L’idée d’un accord juridiquement contraignant étant inacceptable pour les Etats-Unis – seul grand pays industrialisé à n’avoir jamais ratifié le protocole de Kyoto – les discussions s’orientaient vers la recherche d’une formule moins forte qui permettrait, malgré tout, d’engager tout les pays du monde, Américains et Chinois en tête, vers un cadre global.
« Nous n’y sommes pas encore, mais nous faisons des progrès », a estimé le ministre britannique de l’Energie Chris Huhne, affirmant que les deux-tiers des 190 pays soutiennent la proposition européenne.
Mais l’incertitude demeurait sur la date de conclusion d’un éventuel nouvel accord — 2015, 2016, voire beaucoup plus tard — et celle de son entrée en vigueur, pas avant 2020.
« Pourquoi sommes-nous en train de débattre d’un calendrier qui sort du cadre de la science? », s’est alarmé Karl Hood, qui préside le groupe des petits Etats insulaires, particulièrement vulnérables face au changement climatique.
« La science nous dit que nous ne pouvons pas attendre jusqu’à 2020 », a-t-il souligné.
Parallèlement à ces discussions très politiques, des progrès techniques ont été enregistrés sur l’architecture d’un futur Fonds Vert pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences de la hausse du thermomètre mondial.
« D’ici la fin de la semaine, le Fonds vert devrait être opérationnel », estimait le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg.
Toutefois, ajoutait-il aussitôt, « cela ne sert à rien d’avoir un fonds s’il n’est pas alimenté ! », rappelant que l’engagement pris à Copenhague était d’aboutir à 100 milliards de dollars par an à compter de 2020.
Se félicitant des avancées sur ce point, le G77, qui regroupe quelque 130 pays en développement, a également mis en garde contre le risque d’aboutir à « une coquille vide ».
« La science nous dit que nous ne pouvons pas attendre jusqu’à 2020 », a-t-il souligné.
Parallèlement à ces discussions très politiques, des progrès techniques ont été enregistrés sur l’architecture d’un futur Fonds Vert pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences de la hausse du thermomètre mondial.
« D’ici la fin de la semaine, le Fonds vert devrait être opérationnel », estimait le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg.
Toutefois, ajoutait-il aussitôt, « cela ne sert à rien d’avoir un fonds s’il n’est pas alimenté ! », rappelant que l’engagement pris à Copenhague était d’aboutir à 100 milliards de dollars par an à compter de 2020.
Se félicitant des avancées sur ce point, le G77, qui regroupe quelque 130 pays en développement, a également mis en garde contre le risque d’aboutir à « une coquille vide ».
AFP