Chris Nsamba le répète à l’envi: les grands scientifiques ont tous, à un moment de leur vie, été qualifiés de fous par leurs contemporains. Le jeune homme n’échappe à la règle, lui qui construit dans le jardin de sa mère une navette spatiale pour envoyer le premier Ougandais dans l’espace. « Au début, les gens du coin venaient pour voir et disaient qu’il était fou, mais ils sont impressionnés à présent, quand ils reviennent », assure à l’AFP la mère de Chris, Sarah Lugwama, désignant un groupe de huit bénévoles en train de poncer une aile de l’imposante navette entreposée dans son jardin de Ntinda, dans la banlieue de la capitale Kampala.
Baptisé le Faucon africain, la navette, qui ressemble à un planeur volumineux avec une envergure de 10 mètres, doit à terme franchir l’atmosphère terrestre, selon son créateur et fondateur du « Programme de recherche spatiale africain », Chris Nsamba.
« D’ici cinq ans, nous aurons procédé à un essai dans l’espace et d’ici une décennie, nous aurons envoyé un homme dans l’espace », assure le jeune homme de 26 ans, accoudé à l’une des ailes de son engin.
Pour Chris, le chemin vers les étoiles est encore très long, et nombreux les obstacles à surmonter.
Le « Faucon » n’a toujours pas de moteur pour le propulser et l’Ouganda ne compte aucun astronaute de formation. Le jeune homme ne s’en laisse pas conter et prévoit de former lui-même les futurs équipages de sa navette.
Sa confiance inébranlable est confortée par le soutien moral et financier de plusieurs centaines d’amoureux de l’espace, qui ont offert leur temps et contribué à rassembler les 80.000 dollars dépensés dans le projet depuis 22 mois.
« Depuis que je suis petit, je suis intéressé par l’espace (…) donc dès que j’ai un peu de temps libre, je viens ici travailler sur le projet », témoigne Nixon Lukenge, 25 ans, imprimeur à son compte.
Mais les soutiens au projet un peu fou de Chris ne s’arrêtent pas au monde amateur: ils proviennent aussi des hautes sphères de la présidence, le président Yoweri Museveni ayant promis, lors d’un entretien téléphonique cette année, une contribution financière.
« La contribution du président et notre soutien moral visaient à montrer que nous sommes fiers de ce projet ambitieux », a confirmé à l’AFP Richard Tushemereirwe, conseiller particulier du Président pour les sciences et technologies.
Interrogé sur l’opportunité de financer, même modestement, un tel projet quand la population est touchée de plein fouet par une inflation galopante, ce dernier a défendu ce soutien financier, qui devrait être effectif en début d’année prochaine.
« Je ne pense pas que nous sommes en position de concurrencer la Chine ou quiconque, mais je pense que nous pouvons apporter notre contribution » à la conquête spatiale », a plaidé le conseiller.
« Les personnes intéressées par la recherche scientifique mèneront toujours leurs projets en dépit de la santé économique (de leur pays) et de l’agitation qui les entoure », a-t-il assuré.
Baptisé le Faucon africain, la navette, qui ressemble à un planeur volumineux avec une envergure de 10 mètres, doit à terme franchir l’atmosphère terrestre, selon son créateur et fondateur du « Programme de recherche spatiale africain », Chris Nsamba.
« D’ici cinq ans, nous aurons procédé à un essai dans l’espace et d’ici une décennie, nous aurons envoyé un homme dans l’espace », assure le jeune homme de 26 ans, accoudé à l’une des ailes de son engin.
Pour Chris, le chemin vers les étoiles est encore très long, et nombreux les obstacles à surmonter.
Le « Faucon » n’a toujours pas de moteur pour le propulser et l’Ouganda ne compte aucun astronaute de formation. Le jeune homme ne s’en laisse pas conter et prévoit de former lui-même les futurs équipages de sa navette.
Sa confiance inébranlable est confortée par le soutien moral et financier de plusieurs centaines d’amoureux de l’espace, qui ont offert leur temps et contribué à rassembler les 80.000 dollars dépensés dans le projet depuis 22 mois.
« Depuis que je suis petit, je suis intéressé par l’espace (…) donc dès que j’ai un peu de temps libre, je viens ici travailler sur le projet », témoigne Nixon Lukenge, 25 ans, imprimeur à son compte.
Mais les soutiens au projet un peu fou de Chris ne s’arrêtent pas au monde amateur: ils proviennent aussi des hautes sphères de la présidence, le président Yoweri Museveni ayant promis, lors d’un entretien téléphonique cette année, une contribution financière.
« La contribution du président et notre soutien moral visaient à montrer que nous sommes fiers de ce projet ambitieux », a confirmé à l’AFP Richard Tushemereirwe, conseiller particulier du Président pour les sciences et technologies.
Interrogé sur l’opportunité de financer, même modestement, un tel projet quand la population est touchée de plein fouet par une inflation galopante, ce dernier a défendu ce soutien financier, qui devrait être effectif en début d’année prochaine.
« Je ne pense pas que nous sommes en position de concurrencer la Chine ou quiconque, mais je pense que nous pouvons apporter notre contribution » à la conquête spatiale », a plaidé le conseiller.
« Les personnes intéressées par la recherche scientifique mèneront toujours leurs projets en dépit de la santé économique (de leur pays) et de l’agitation qui les entoure », a-t-il assuré.
AFP