La principale coalition de l’opposition sénégalaise a échoué à s’entendre sur un candidat unique à présenter face au président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012, a-t-on appris vendredi de source politique. Le comité mis en place depuis plusieurs mois par la coalition Benno Siggil Senegaal (S’unir pour un Sénégal debout), a désigné l’ancien Premier ministre Moustapha Niasse candidat face au président Wade, à l’issue d’un vote des 33 partis membres de cette coalition, a déclaré Pape Demba Sy, un de ses dirigeants.
Mais aussitôt, le principal rival de M. Niasse au sein de Benno, Ousmane Tanor Dieng, premier secrétaire du Parti socialiste (PS, au pouvoir au Sénégal de 1960 à 2000), a contesté ce choix et annoncé le maintien de sa candidature.
« Je reste candidat de Benno Siggil Senegaal. Une partie est avec Moustapha Niasse, une autre partie est avec moi », a-t-il déclaré.
Aucun des deux n’avait accepté de se désister au profit de l’autre, poussant le comité, composé de cinq personnes, à recourir au vote.
Dix-neuf des 33 partis de Benno se sont prononcés en faveur de M. Niasse, également chef de l’Alliance des forces de progrès (AFP).
Deux chefs de partis membres de la coalition avaient déjà annoncé leur candidature à la présidentielle de 2012, l’ex-Premier ministre Macky Sall, de l’Alliance pour la République (APR), et Cheikh Bamba Dièye, chef du Front pour le socialisme et la démocratie (FSD).
Ils s’ajoutent à la quinzaine de petits candidats ayant déjà annoncé leurs candidatures, ce qui ne signifie toutefois pas qu’elles seront retenues par le Conseil constitutionnel en janvier.
L’opposition a échoué à s’unir sur un candidat alors qu’elle rejette comme « illégale » la candidature du président Wade pour un troisième mandat à la présidentielle prévue en février 2012.
M. Wade, 85 ans, a été élu président une première fois en 2000 pour sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. En 2008, le septennat renouvelable une fois a été réinstitué.
Le parti au pouvoir au Sénégal, la Parti démocratique sénégalais (PDS), a toujours rejeté les arguments contre un troisième mandat du président Wade, estimant que le décompte doit se faire à partir de 2007, sur la base de la nouvelle Constitution adoptée en 2001.
Mais aussitôt, le principal rival de M. Niasse au sein de Benno, Ousmane Tanor Dieng, premier secrétaire du Parti socialiste (PS, au pouvoir au Sénégal de 1960 à 2000), a contesté ce choix et annoncé le maintien de sa candidature.
« Je reste candidat de Benno Siggil Senegaal. Une partie est avec Moustapha Niasse, une autre partie est avec moi », a-t-il déclaré.
Aucun des deux n’avait accepté de se désister au profit de l’autre, poussant le comité, composé de cinq personnes, à recourir au vote.
Dix-neuf des 33 partis de Benno se sont prononcés en faveur de M. Niasse, également chef de l’Alliance des forces de progrès (AFP).
Deux chefs de partis membres de la coalition avaient déjà annoncé leur candidature à la présidentielle de 2012, l’ex-Premier ministre Macky Sall, de l’Alliance pour la République (APR), et Cheikh Bamba Dièye, chef du Front pour le socialisme et la démocratie (FSD).
Ils s’ajoutent à la quinzaine de petits candidats ayant déjà annoncé leurs candidatures, ce qui ne signifie toutefois pas qu’elles seront retenues par le Conseil constitutionnel en janvier.
L’opposition a échoué à s’unir sur un candidat alors qu’elle rejette comme « illégale » la candidature du président Wade pour un troisième mandat à la présidentielle prévue en février 2012.
M. Wade, 85 ans, a été élu président une première fois en 2000 pour sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. En 2008, le septennat renouvelable une fois a été réinstitué.
Le parti au pouvoir au Sénégal, la Parti démocratique sénégalais (PDS), a toujours rejeté les arguments contre un troisième mandat du président Wade, estimant que le décompte doit se faire à partir de 2007, sur la base de la nouvelle Constitution adoptée en 2001.
AFP