Le cinéaste et réalisateur américain Oliver Stone a déclaré samedi à Alger les Etats-Unis ne vivent pas en démocratie même sous Barack Obama, élu en 2008, dénonçant pèle-mêle Wall Street, le bellicisme américain et l’indifférence de ses compatriotes envers le reste du monde. Dans une conférence de presse en français, M. Stone a jugé que les « indignés » américains anti-Wall Street devraient plutôt déplacer leur mouvement de contestation contre la haute finance de New York à Washington « pour avoir plus d’impact ». C’est à ce prix que les pressions seront « efficaces » sur les politiques pour assainir le système financier, a poursuivi le réalisateur de « Wall street » (1987) et « Wall street, l’argent ne dort jamais » (2010).
Invité à l’occasion du « festival du film engagé » d’Alger, ce fils d’ancien financier de Wall street et de mère française s’est dit « choqué de voir comment l’argent était vénéré par les Américains » et les effets de la crise.
Aujourd’hui « la classe moyenne (américaine) en est la plus grande victime, mais rien ne peut faire bouger le système » américain qu’il qualifie de « non-démocrate, même après l’arrivée d’Obama ».
Le cinéaste a dénoncé « 30 années de mensonges » avec la guerre du Vietnam qui lui a inspiré « Platoon » (1986). Les Américains ont vécu avec l’idée que « le communisme va dominer le monde », alors qu’il s’est écroulé en 1989, estime encore le cinéaste qui dit que sa vie a été « pervertie » lorsqu’il est allé faire la guerre.
C’est ensuite qu’il dit avoir découvert « la réalité, notamment le pouvoir militaro-industriel » américain. « C’est un système qui va détruire le monde », a-t-il affirmé.
Interrogé sur le soutien américain à Israël, M. Stone a affirmé qu’on « ne pouvait pas parler de cela en Amérique. Il y a une telle puissance, l’argent, les médias et le lobyying sont tels que les faits, la vérité ne sortent pas », a-t-il dit.
A 65 ans, il juge avec sévérité ses compatriotes. « Les Américains ne sont pas tellement intéressés dans les problèmes de l’étranger », a-t-il dit. « Il n’ont pas d’empathie pour eux ».
Quant à la presse de son pays, il estime qu’elle a changé après le Vietnam. « Les médias ont changé, maintenant ils sont corrompus, mais je suis optimiste et je suis convaincu que cela peut changer » à nouveau.
Arrivé vendredi soir, Oliver Stone n’est resté que 24 heures en Algérie.
Il achève 10 heures de documentaire, « The Untold Story of the US » (L’Histoire non racontée des Etats-Unis) prévu pour mai, et « Savages » qui raconte les liens de jeunes Californiens avec le Cartel de la drogue de Tijuana, ville frontalière mexicaine avec la Californie.
Invité à l’occasion du « festival du film engagé » d’Alger, ce fils d’ancien financier de Wall street et de mère française s’est dit « choqué de voir comment l’argent était vénéré par les Américains » et les effets de la crise.
Aujourd’hui « la classe moyenne (américaine) en est la plus grande victime, mais rien ne peut faire bouger le système » américain qu’il qualifie de « non-démocrate, même après l’arrivée d’Obama ».
Le cinéaste a dénoncé « 30 années de mensonges » avec la guerre du Vietnam qui lui a inspiré « Platoon » (1986). Les Américains ont vécu avec l’idée que « le communisme va dominer le monde », alors qu’il s’est écroulé en 1989, estime encore le cinéaste qui dit que sa vie a été « pervertie » lorsqu’il est allé faire la guerre.
C’est ensuite qu’il dit avoir découvert « la réalité, notamment le pouvoir militaro-industriel » américain. « C’est un système qui va détruire le monde », a-t-il affirmé.
Interrogé sur le soutien américain à Israël, M. Stone a affirmé qu’on « ne pouvait pas parler de cela en Amérique. Il y a une telle puissance, l’argent, les médias et le lobyying sont tels que les faits, la vérité ne sortent pas », a-t-il dit.
A 65 ans, il juge avec sévérité ses compatriotes. « Les Américains ne sont pas tellement intéressés dans les problèmes de l’étranger », a-t-il dit. « Il n’ont pas d’empathie pour eux ».
Quant à la presse de son pays, il estime qu’elle a changé après le Vietnam. « Les médias ont changé, maintenant ils sont corrompus, mais je suis optimiste et je suis convaincu que cela peut changer » à nouveau.
Arrivé vendredi soir, Oliver Stone n’est resté que 24 heures en Algérie.
Il achève 10 heures de documentaire, « The Untold Story of the US » (L’Histoire non racontée des Etats-Unis) prévu pour mai, et « Savages » qui raconte les liens de jeunes Californiens avec le Cartel de la drogue de Tijuana, ville frontalière mexicaine avec la Californie.
AFP