Le Conseil électoral suprême (CSE) du Nicaragua a proclamé officiellement mardi Daniel Ortega vainqueur de l’élection présidentielle du 6 novembre, après avoir rejeté les recours pour fraudes de deux candidats de l’opposition. Au cours d’une conférence de presse, le président du CSE, Roberto Rivas, a annoncé la réélection de Daniel Ortega à la tête de l’Etat pour une nouvelle période de cinq ans.
Selon le CSE, le président sortant a obtenu 62,4% des voix. Il devance largement deux candidats de droite: Fabio Gadea, crédité de 31% des suffrages, et l’ex-président Arnoldo Aleman (1997-2002), condamné pour corruption, qui n’a convaincu que 5% des électeurs.
Le parti d’Ortega, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a également conquis aux législatives organisées simultanément une confortable majorité au Parlement unicaméral, avec 62 sièges de députés obtenus sur 92.
Ce nouveau rapport de force permettra à M. Ortega de pouvoir compter sur une majorité simple pour faire voter les lois ordinaires, sur une majorité qualifiée de 56 voix pour nommer les hauts fonctionnaires, et sur les 60% des voix nécessaires pour valider d’éventuelles réformes constitutionnelles.
Au soir du scrutin, l’ancien guérillero Daniel Ortega, 66 ans, du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, au pouvoir), avait été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, dès le premier tour, par le Conseil électoral suprême. Mais cette victoire avait aussitôt été contestée par ses opposants, dénonçant des fraudes.
Selon Roberto Rivas, les plaintes ont été repoussées par « manque de preuves ».
La mission électorale de l’Organisation des Etats américains (OEA) au Nicaragua avait estimé que de nombreuses irrégularités avaient été commises lors de ces élections tandis que la mission d’observation de l’Union Européenne (UE) avait critiqué leur « manque de transparence et de neutralité ».
Selon le CSE, le président sortant a obtenu 62,4% des voix. Il devance largement deux candidats de droite: Fabio Gadea, crédité de 31% des suffrages, et l’ex-président Arnoldo Aleman (1997-2002), condamné pour corruption, qui n’a convaincu que 5% des électeurs.
Le parti d’Ortega, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a également conquis aux législatives organisées simultanément une confortable majorité au Parlement unicaméral, avec 62 sièges de députés obtenus sur 92.
Ce nouveau rapport de force permettra à M. Ortega de pouvoir compter sur une majorité simple pour faire voter les lois ordinaires, sur une majorité qualifiée de 56 voix pour nommer les hauts fonctionnaires, et sur les 60% des voix nécessaires pour valider d’éventuelles réformes constitutionnelles.
Au soir du scrutin, l’ancien guérillero Daniel Ortega, 66 ans, du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, au pouvoir), avait été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, dès le premier tour, par le Conseil électoral suprême. Mais cette victoire avait aussitôt été contestée par ses opposants, dénonçant des fraudes.
Selon Roberto Rivas, les plaintes ont été repoussées par « manque de preuves ».
La mission électorale de l’Organisation des Etats américains (OEA) au Nicaragua avait estimé que de nombreuses irrégularités avaient été commises lors de ces élections tandis que la mission d’observation de l’Union Européenne (UE) avait critiqué leur « manque de transparence et de neutralité ».
AFP