Le virus du manioc est sur le point de se transformer en épidémie en Afrique de l’Est, en particulier dans la région des Grands Lacs, « mettant à risque une source cruciale de nourriture et de revenus », s’alarme mercredi la FAO. Une nouvelle variante de la maladie de la striure brune du manioc (CBSD) afflige de vastes zones d’Afrique de l’Est, expliquent dans un communiqué les experts du Fonds des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’Organisation réclame de nouveaux fonds, notamment pour la recherche, la formation, la surveillance.
« L’apparition de la maladie dans des zones précédemment indemnes et le manque de continuité des fonds pour financer les travaux de recherche et de développement sur la CBSD dans la région sont venus s’ajouter à la menace déjà présente de la maladie de la mosaïque (CMD) », estiment les experts de la FAO.
Au Rwanda par exemple, les spécialistes ont détecté en 2010 un taux d’infection de 15,7% des variétés locales et de 36,9% des variétés améliorées.
Le manioc peut assurer jusqu’à un tiers des apports caloriques totaux des habitants de pays comme le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda ou la République démocratique du Congo (RDC).
« La maladie se manifeste de différentes façons en fonction des conditions locales. Dans certains cas, les symptômes se limitent aux racines et ce n’est que lors de la récolte qu’on s’aperçoit qu’une plante apparemment saine est attaquée, avec les conséquences qui s’ensuivent pour la sécurité alimentaire », explique Jan Helsen, responsable de l’Initiative régionale du manioc de la FAO financée par l’Union européenne en Afrique orientale et centrale.
A court terme, explique l’agence onusienne, il faut « renforcer la surveillance », « sensibiliser les communautés », « former les agriculteurs à empêcher l’apparition ou la propagation de la maladie en éliminant les plants infectés ».
Parmi les mesures recommandées figurent aussi l’interdiction de la distribution de plants infectés entre districts et la récolte précoce du manioc, avant l’apparition de symptômes et de dégâts importants.
Depuis 2006, la FAO et le Secours catholique (CRS) ont lancé deux projets régionaux sur le manioc, respectivement financés par l’Union européenne et la Fondation Bill et Melinda Gates, afin d’aider les agriculteurs vulnérables. Les projets ont permis d’accéder à des plants sans virus.
Les chercheurs sont en train de développer huit variétés résistantes à la maladie et montrant un certain degré de tolérance à la CBSD. « Ces variétés pourraient être disponibles au cours des 18-24 mois prochains, à condition que l’on trouve des ressources » nécessaires, ajoute M. Helsen.
L’Organisation réclame de nouveaux fonds, notamment pour la recherche, la formation, la surveillance.
« L’apparition de la maladie dans des zones précédemment indemnes et le manque de continuité des fonds pour financer les travaux de recherche et de développement sur la CBSD dans la région sont venus s’ajouter à la menace déjà présente de la maladie de la mosaïque (CMD) », estiment les experts de la FAO.
Au Rwanda par exemple, les spécialistes ont détecté en 2010 un taux d’infection de 15,7% des variétés locales et de 36,9% des variétés améliorées.
Le manioc peut assurer jusqu’à un tiers des apports caloriques totaux des habitants de pays comme le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda ou la République démocratique du Congo (RDC).
« La maladie se manifeste de différentes façons en fonction des conditions locales. Dans certains cas, les symptômes se limitent aux racines et ce n’est que lors de la récolte qu’on s’aperçoit qu’une plante apparemment saine est attaquée, avec les conséquences qui s’ensuivent pour la sécurité alimentaire », explique Jan Helsen, responsable de l’Initiative régionale du manioc de la FAO financée par l’Union européenne en Afrique orientale et centrale.
A court terme, explique l’agence onusienne, il faut « renforcer la surveillance », « sensibiliser les communautés », « former les agriculteurs à empêcher l’apparition ou la propagation de la maladie en éliminant les plants infectés ».
Parmi les mesures recommandées figurent aussi l’interdiction de la distribution de plants infectés entre districts et la récolte précoce du manioc, avant l’apparition de symptômes et de dégâts importants.
Depuis 2006, la FAO et le Secours catholique (CRS) ont lancé deux projets régionaux sur le manioc, respectivement financés par l’Union européenne et la Fondation Bill et Melinda Gates, afin d’aider les agriculteurs vulnérables. Les projets ont permis d’accéder à des plants sans virus.
Les chercheurs sont en train de développer huit variétés résistantes à la maladie et montrant un certain degré de tolérance à la CBSD. « Ces variétés pourraient être disponibles au cours des 18-24 mois prochains, à condition que l’on trouve des ressources » nécessaires, ajoute M. Helsen.
AFP