Les auteurs de crimes commis pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire seront « poursuivis quel que soit leur bord », a assuré mardi le président ivoirien Alassane Ouattara à l’issue d’une visite de travail de 48 heures à Lomé. « Tous ceux qui ont commis des crimes seront poursuivis quel que soit leur bord », a déclaré M. Ouattara lors d’une conférence de presse.
« C’est pour cela que nous avons mis en place une commission nationale d’enquête. Il est nécessaire de faire la lumière sur la réalité des faits. Nous allons procéder bien sûr à la mise en oeuvre des recommandations qui seront faites par cette commission », a-t-il souligné.
La crise de plusieurs mois née du refus l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts selon l’ONU.
Selon le président ivoirien, « il n’y aura pas de discrimination, il n’y aura pas de protection. La justice sera la même pour tous ».
Le gouvernement du président Ouattara a mis en place en juin une commission nationale d’enquête « sur les violations des droits de l’Homme commises durant la crise qui a ensanglanté le pays ».
La justice ivoirienne a déjà engagé une série d’enquêtes sur des cas d’exactions, ainsi que des enquêtes préliminaires visant d’anciens responsables du régime déchu, notamment Laurent Gbagbo, retenu à Korhogo (nord).
« La justice fait son travail, la commission nationale d’enquête également de son côté. Il n’y aura pas d’interférence entre les deux procédures », a encore assuré le président ivoirien.
Arrivé à Lomé lundi soir, M. Ouattara s’est entretenu avec son homologue togolais Faure Gnassingbé sur plusieurs sujets dont la situation des Ivoiriens réfugiés au Togo.
Plus de 5.000 réfugiés ivoiriens vivent au Togo, selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Un accord a été signé mardi entre le Togo, la Côte d’Ivoire et le HCR en vue de leur « rapatriement volontaire ».
« C’est pour cela que nous avons mis en place une commission nationale d’enquête. Il est nécessaire de faire la lumière sur la réalité des faits. Nous allons procéder bien sûr à la mise en oeuvre des recommandations qui seront faites par cette commission », a-t-il souligné.
La crise de plusieurs mois née du refus l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts selon l’ONU.
Selon le président ivoirien, « il n’y aura pas de discrimination, il n’y aura pas de protection. La justice sera la même pour tous ».
Le gouvernement du président Ouattara a mis en place en juin une commission nationale d’enquête « sur les violations des droits de l’Homme commises durant la crise qui a ensanglanté le pays ».
La justice ivoirienne a déjà engagé une série d’enquêtes sur des cas d’exactions, ainsi que des enquêtes préliminaires visant d’anciens responsables du régime déchu, notamment Laurent Gbagbo, retenu à Korhogo (nord).
« La justice fait son travail, la commission nationale d’enquête également de son côté. Il n’y aura pas d’interférence entre les deux procédures », a encore assuré le président ivoirien.
Arrivé à Lomé lundi soir, M. Ouattara s’est entretenu avec son homologue togolais Faure Gnassingbé sur plusieurs sujets dont la situation des Ivoiriens réfugiés au Togo.
Plus de 5.000 réfugiés ivoiriens vivent au Togo, selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Un accord a été signé mardi entre le Togo, la Côte d’Ivoire et le HCR en vue de leur « rapatriement volontaire ».
AFP