L’Etat-major de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a ouvertement défié le président Jacob Zuma samedi, deux jours après la suspension pour indiscipline de ses principaux membres, dont son dirigeant Julius Malema. Lors d’une réunion du comité exécutif à Benoni, dans la grande banlieue de Johannesburg, les dirigeants de la Ligue de jeunesse –y compris M. Malema– ont entonné devant les caméras des chants hostiles au président.
« Motlanthe, ça sera bien quand nous nationaliserons toutes les mines en Afrique du Sud », ont-ils chanté en zoulou, de même que « Motlanthe, prie pour nous, nous souffrons », s’adressant au vice-président Kgalema Motlanthe, qu’ils veulent voir succéder à Jacob Zuma lors d’un important congrès de l’ANC fin 2012.
« Qui a tué (l’ancien leader libyen) Kadhafi alors que nous l’aimions », ont-il aussi chanté, selon l’agence Sapa.
Personnalité controversée qui s’est fait connaître par ses positions radicales –appels à la nationalisation des mines, saisie des fermes exploitées par les fermiers blancs, etc.–, Julius Malema, 30 ans, a été reconnu coupable par son parti d’avoir « semé la division », « défié les dirigeants nationaux » et « porté atteinte à l’image de l’ANC ».
Suspendu pour cinq ans, il doit quitter ses fonctions de président de la Ligue de jeunesse du parti.
Parmi les autres dirigeants de la Ligue de jeunesse qui faisaient également l’objet de poursuites, le porte-parole Floyd Shavangu a été suspendu pendant trois ans et devra quitter ses fonctions.
Les quatre autres lieutenants de M. Malema qui sont également passés en commission de discipline pour insubordination ont bénéficié de sursis.
Julius Malema a annoncé qu’il ferait appel. « Nous continuerons à combattre pour aller de l’avant. (…) Les gants sont jetés », a déclaré jeudi celui qui s’est fait le champion des laissés-pour-compte de la nouvelle Afrique du Sud après dix-sept ans de pouvoir de l’ANC, quand bien même son propre train de vue est fort luxueux.
Des manifestations de joie ont éclaté à l’annonce de l’exclusion de M. Malema dans la township de la banlieue de Polokwane (nord) dont il est originaire, selon des médias sud-africains.
« Motlanthe, ça sera bien quand nous nationaliserons toutes les mines en Afrique du Sud », ont-ils chanté en zoulou, de même que « Motlanthe, prie pour nous, nous souffrons », s’adressant au vice-président Kgalema Motlanthe, qu’ils veulent voir succéder à Jacob Zuma lors d’un important congrès de l’ANC fin 2012.
« Qui a tué (l’ancien leader libyen) Kadhafi alors que nous l’aimions », ont-il aussi chanté, selon l’agence Sapa.
Personnalité controversée qui s’est fait connaître par ses positions radicales –appels à la nationalisation des mines, saisie des fermes exploitées par les fermiers blancs, etc.–, Julius Malema, 30 ans, a été reconnu coupable par son parti d’avoir « semé la division », « défié les dirigeants nationaux » et « porté atteinte à l’image de l’ANC ».
Suspendu pour cinq ans, il doit quitter ses fonctions de président de la Ligue de jeunesse du parti.
Parmi les autres dirigeants de la Ligue de jeunesse qui faisaient également l’objet de poursuites, le porte-parole Floyd Shavangu a été suspendu pendant trois ans et devra quitter ses fonctions.
Les quatre autres lieutenants de M. Malema qui sont également passés en commission de discipline pour insubordination ont bénéficié de sursis.
Julius Malema a annoncé qu’il ferait appel. « Nous continuerons à combattre pour aller de l’avant. (…) Les gants sont jetés », a déclaré jeudi celui qui s’est fait le champion des laissés-pour-compte de la nouvelle Afrique du Sud après dix-sept ans de pouvoir de l’ANC, quand bien même son propre train de vue est fort luxueux.
Des manifestations de joie ont éclaté à l’annonce de l’exclusion de M. Malema dans la township de la banlieue de Polokwane (nord) dont il est originaire, selon des médias sud-africains.
AFP