La présidente sortante libérienne Ellen Johnson Sirleaf, seule en lice au second tour de la présidentielle, l’a emporté avec 90,8% des voix, le taux de participation étant de 37,4%, selon des résultats partiels officiels publiés jeudi. En dépit de son retrait du second tour de mardi qu’il avait appelé à boycotter, son rival Winston Tubman obtient 9,2% des voix, selon ces résultats publiés par la Commission électorale nationale (NEC) et portant sur 86,6% des bureaux de vote.
Mme Sirleaf était arrivée en tête avec 43,9% des voix contre 32,7% à M. Tubman au premier tour du 11 octobre où la participation avait été de 71,1%.
Pour le second tour, elle avait obtenu le soutien de l’ex-chef de guerre Prince Johnson, arrivé troisième avec 11,6%, et du juriste Charles Brumskine, quatrième avec 5,5%.
M. Tubman, leader du Congrès pour le changement démocratique (CDC, opposition), avait annoncé son retrait vendredi, affirmant que le second tour serait entaché de fraudes et d’irrégularités similaires à celles qu’il avait dénoncées au premier tour.
La victoire de Mme Sirleaf, première présidente élue d’Afrique en 2005 et prix Nobel de la paix 2011, était donc acquise.
Mme Sirleaf était arrivée en tête avec 43,9% des voix contre 32,7% à M. Tubman au premier tour du 11 octobre où la participation avait été de 71,1%.
Pour le second tour, elle avait obtenu le soutien de l’ex-chef de guerre Prince Johnson, arrivé troisième avec 11,6%, et du juriste Charles Brumskine, quatrième avec 5,5%.
M. Tubman, leader du Congrès pour le changement démocratique (CDC, opposition), avait annoncé son retrait vendredi, affirmant que le second tour serait entaché de fraudes et d’irrégularités similaires à celles qu’il avait dénoncées au premier tour.
La victoire de Mme Sirleaf, première présidente élue d’Afrique en 2005 et prix Nobel de la paix 2011, était donc acquise.
Le faible taux de participation prouve en partie que l’appel au boycottage de M. Tubman a été bien suivi et risque de rendre la tâche difficile à Mme Sirleaf au cours de son prochain mandat de cinq ans dans un pays encore traumatisé par les guerres civiles qui, de 1989 à 2003, ont tué quelque 250.000 personnes.
Outre l’appel de M. Tubman, la crainte de violences a sans doute également dissuadé de nombreux électeurs.
La veille du scrutin, la police anti-émeutes avait tiré à balles réelles sur des partisans de M. Tubman, rassemblés devant le siège du CDC pour soutenir sa décision de se retirer de la course. Au moins deux personnes ont été tuées.
Outre l’appel de M. Tubman, la crainte de violences a sans doute également dissuadé de nombreux électeurs.
La veille du scrutin, la police anti-émeutes avait tiré à balles réelles sur des partisans de M. Tubman, rassemblés devant le siège du CDC pour soutenir sa décision de se retirer de la course. Au moins deux personnes ont été tuées.
AFP