Le président burundais a profondément remanié son gouvernement, remplaçant notamment ses ministres de la Sécurité publique et des Relations extérieures, a annoncé le porte-parole présidentiel, Léonidas Hatungimana, lundi soir. « Comme promis au peuple burundais par le président de la République du Burundi, après évaluation du cabinet ministériel, le président Pierre Nkurunziza vient de procéder au remaniement ministériel », a déclaré devant la presse M. Hatungimana.
En février, tous les membres du gouvernement avaient signé un contrat d’objectifs à remplir sur les six premiers mois de l’année, sous peine d’être démis de leurs fonctions.
Le ministre de la Sécurité publique, le général Alain-Guillaume Bunyoni, un ancien chef rebelle jusqu’ici considéré comme un pilier du pouvoir (ex-rébellion hutu) Cndd-FDD, quitte ainsi le gouvernement et est remplacé par un autre général issu de l’ex-rébellion, Gabriel Nizigama.
Le ministre s’était engagé en février « à mettre hors d’état de nuire les bandes armées qui déstabilisent » le Burundi.
Or les violences qui ont resurgi après les élections générales de 2010 continuent de secouer le pays. Elles font même craindre à certains une reprise d’hostilités à plus grande échelle dans ce petit pays d’Afrique déjà traversé, de 1993 à 2006, par une guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts.
Le ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale, Augustin Sanze, paie lui, selon des sources concordantes, les nombreuses « bourdes diplomatiques » observés au cours des derniers mois. Il est remplacé par Laurent Kavakure.
La ministre de la Justice, Ancilla Ntakaburimvo, engluée dans une grève illimité des magistrats est quant à elle remplacée par Pascal Barandagiye.
La ministre des Finances, Clotilde Nizigama, qui jouit de la confiance des bailleurs de fonds, voit en revanche son portefeuille élargi à la Planification du développement économique.
La ministre de l’Energie et des mines, Moïse Bucumi, prend elle en plus la casquette des Transports.
Sur les 21 portefeuilles ministériels, 14 sont détenus par des personnalités issus du parti présidentiel, le Cndd-FDD, ex-principale rébellion hutu du pays, au pouvoir depuis 2005.
En février, tous les membres du gouvernement avaient signé un contrat d’objectifs à remplir sur les six premiers mois de l’année, sous peine d’être démis de leurs fonctions.
Le ministre de la Sécurité publique, le général Alain-Guillaume Bunyoni, un ancien chef rebelle jusqu’ici considéré comme un pilier du pouvoir (ex-rébellion hutu) Cndd-FDD, quitte ainsi le gouvernement et est remplacé par un autre général issu de l’ex-rébellion, Gabriel Nizigama.
Le ministre s’était engagé en février « à mettre hors d’état de nuire les bandes armées qui déstabilisent » le Burundi.
Or les violences qui ont resurgi après les élections générales de 2010 continuent de secouer le pays. Elles font même craindre à certains une reprise d’hostilités à plus grande échelle dans ce petit pays d’Afrique déjà traversé, de 1993 à 2006, par une guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts.
Le ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale, Augustin Sanze, paie lui, selon des sources concordantes, les nombreuses « bourdes diplomatiques » observés au cours des derniers mois. Il est remplacé par Laurent Kavakure.
La ministre de la Justice, Ancilla Ntakaburimvo, engluée dans une grève illimité des magistrats est quant à elle remplacée par Pascal Barandagiye.
La ministre des Finances, Clotilde Nizigama, qui jouit de la confiance des bailleurs de fonds, voit en revanche son portefeuille élargi à la Planification du développement économique.
La ministre de l’Energie et des mines, Moïse Bucumi, prend elle en plus la casquette des Transports.
Sur les 21 portefeuilles ministériels, 14 sont détenus par des personnalités issus du parti présidentiel, le Cndd-FDD, ex-principale rébellion hutu du pays, au pouvoir depuis 2005.
AFP