Douze personnes ont été tuées lors de violents combats samedi à Sanaa entre les forces du président Ali Abdallah Saleh et ses opposants, quelques heures après une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demandant au chef de l’Etat de quitter le pouvoir. Cinq civils ont été tués dans le quartier d’Al-Hassaba (nord) dans les accrochages entre les forces de M. Saleh et les hommes du puissant chef tribal Sadek Al-Ahmar, rallié à la contestation, selon des sources médicales.
Cinq militaires des unités ralliées à la contestation ont également trouvé la mort, selon des sources médicales et militaires.
Abdel Qaoui Qaïssi, directeur du bureau de cheikh Ahmar, a indiqué à l’AFP que deux hommes du chef tribal ont été tués et 27 autres blessés alors que le combats baissaient en intensité dans la soirée.
A Taëz, à 270 km au sud-est de Sanaa, trois personnes ont été blessées dans des affrontements similaires, selon des militants anti-régime.
Sanaa a été secouée d’explosions alors que des colonnes de fumée s’élevaient des quartiers nord où les ambulances, sirènes hurlantes, se sont succédé pour évacuer des blessés, selon un correspondant de l’AFP.
Des combats ont également éclaté à proximité de la Place du Changement, où des milliers de protestataires campent depuis des mois pour réclamer le départ du président. Ils opposaient les troupes fidèles à M. Saleh aux soldats de la 1ère division blindée de l’armée, ralliée à la contestation, selon des témoins.
Cette flambée de violence intervient juste après une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée à l’unanimité vendredi et demandant au président Saleh de quitter le pouvoir et de mettre fin à la répression.
La résolution « encourage » M. Saleh à signer l’initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui prévoit sa démission en échange d’une immunité pour lui-même et ses proches.
Elle demande « que toutes les parties rejettent immédiatement l’usage de la violence » et « exprime son profond regret à propos de la mort de centaines de personnes, essentiellement des civils, y compris des femmes et des enfants ».
Amnesty International a critiqué cette résolution, estimant que M. Saleh ne devait bénéficier d’aucune immunité.
Le gouvernement yéménite a réagi à la résolution en réitérant, par la voix d’un porte-parole, son offre -rejetée dans le passé- de « reprendre le dialogue avec l’opposition pour sortir de la crise ».
Le secrétaire général du CCG, Abdelatif al-Zayyani, s’est félicité de l’adoption de la résolution et appelé à ce qu’elle soit appliquée sans délai.
Le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar, commandant de la 1e division blindée, a accusé M. Saleh d’être à l’origine de la nouvelle flambée de violence et a appelé la communauté internationale à intervenir.
Malgré des mois de manifestations et de pressions internationales et régionales, le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans et accusé de corruption et de népotisme, refuse de partir.
Cinq militaires des unités ralliées à la contestation ont également trouvé la mort, selon des sources médicales et militaires.
Abdel Qaoui Qaïssi, directeur du bureau de cheikh Ahmar, a indiqué à l’AFP que deux hommes du chef tribal ont été tués et 27 autres blessés alors que le combats baissaient en intensité dans la soirée.
A Taëz, à 270 km au sud-est de Sanaa, trois personnes ont été blessées dans des affrontements similaires, selon des militants anti-régime.
Sanaa a été secouée d’explosions alors que des colonnes de fumée s’élevaient des quartiers nord où les ambulances, sirènes hurlantes, se sont succédé pour évacuer des blessés, selon un correspondant de l’AFP.
Des combats ont également éclaté à proximité de la Place du Changement, où des milliers de protestataires campent depuis des mois pour réclamer le départ du président. Ils opposaient les troupes fidèles à M. Saleh aux soldats de la 1ère division blindée de l’armée, ralliée à la contestation, selon des témoins.
Cette flambée de violence intervient juste après une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée à l’unanimité vendredi et demandant au président Saleh de quitter le pouvoir et de mettre fin à la répression.
La résolution « encourage » M. Saleh à signer l’initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui prévoit sa démission en échange d’une immunité pour lui-même et ses proches.
Elle demande « que toutes les parties rejettent immédiatement l’usage de la violence » et « exprime son profond regret à propos de la mort de centaines de personnes, essentiellement des civils, y compris des femmes et des enfants ».
Amnesty International a critiqué cette résolution, estimant que M. Saleh ne devait bénéficier d’aucune immunité.
Le gouvernement yéménite a réagi à la résolution en réitérant, par la voix d’un porte-parole, son offre -rejetée dans le passé- de « reprendre le dialogue avec l’opposition pour sortir de la crise ».
Le secrétaire général du CCG, Abdelatif al-Zayyani, s’est félicité de l’adoption de la résolution et appelé à ce qu’elle soit appliquée sans délai.
Le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar, commandant de la 1e division blindée, a accusé M. Saleh d’être à l’origine de la nouvelle flambée de violence et a appelé la communauté internationale à intervenir.
Malgré des mois de manifestations et de pressions internationales et régionales, le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans et accusé de corruption et de népotisme, refuse de partir.
DIASPORAS-NEWS — AFP