L’Egypte et Israël mettaient samedi « la dernière touche » à un accord pour échanger un ressortissant israélo-américain détenu en Egypte contre des Egyptiens emprisonnés en Israël, a rapporté l’agence officielle Mena. « La Mena a appris que la dernière touche était actuellement mise à un accord pour échanger Ilan Grapel, accusé d’avoir espionné l’Egypte pour le compte d’Israël », a ajouté l’agence. En échange, l’Etat hébreu va libérer « 20 à 30 » prisonniers égyptiens détenus en Israël.
L’agence avait indiqué auparavant que 16 Egyptiens devaient être libérés, ainsi que trois enfants.
Selon la Mena, les trois enfants sont accusés d’être entrés en Israël pour vendre des cigarettes. Ils ont été acquittés par une cour israélienne, mais le parquet a fait appel de cette décision.
Ilan Grapel est emprisonné depuis le 12 juin en Egypte, sous l’accusation d’être un agent du Mossad (service de renseignements israélien) et d’avoir cherché à fomenter des troubles en Egypte.
Israël a démenti ces accusations en insistant sur le fait que l’Egypte avait commis une erreur et avait eu un « comportement bizarre ».
Le journal égyptien Al-Ahram a été le premier à évoquer dimanche un accord éventuel, affirmant que l’Egypte et Israël étaient sur le point de conclure « la libération de l’espion Ilan Grapel (…) en échange de tous les Egyptiens détenus dans des prisons israéliennes ».
Israël détient 81 prisonniers égyptiens, dont trois mineurs, en majorité des criminels ou délinquants de droit commun, condamnés pour entrée illégale en Israël, trafic de drogue ou possession d’armes.
Les informations sur cet échange de prisonniers surviennent alors qu’Israël a libéré mardi plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en échange de la remise en liberté du soldat israélien Gilad Shalit, qui était détenu par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 2006. L’Egypte a joué un rôle de médiateur dans cet accord.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, s’est déclarée mardi « optimiste » quant à la libération d’Ilan Grapel, ressortissant israélo-américain.
L’agence avait indiqué auparavant que 16 Egyptiens devaient être libérés, ainsi que trois enfants.
Selon la Mena, les trois enfants sont accusés d’être entrés en Israël pour vendre des cigarettes. Ils ont été acquittés par une cour israélienne, mais le parquet a fait appel de cette décision.
Ilan Grapel est emprisonné depuis le 12 juin en Egypte, sous l’accusation d’être un agent du Mossad (service de renseignements israélien) et d’avoir cherché à fomenter des troubles en Egypte.
Israël a démenti ces accusations en insistant sur le fait que l’Egypte avait commis une erreur et avait eu un « comportement bizarre ».
Le journal égyptien Al-Ahram a été le premier à évoquer dimanche un accord éventuel, affirmant que l’Egypte et Israël étaient sur le point de conclure « la libération de l’espion Ilan Grapel (…) en échange de tous les Egyptiens détenus dans des prisons israéliennes ».
Israël détient 81 prisonniers égyptiens, dont trois mineurs, en majorité des criminels ou délinquants de droit commun, condamnés pour entrée illégale en Israël, trafic de drogue ou possession d’armes.
Les informations sur cet échange de prisonniers surviennent alors qu’Israël a libéré mardi plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en échange de la remise en liberté du soldat israélien Gilad Shalit, qui était détenu par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 2006. L’Egypte a joué un rôle de médiateur dans cet accord.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, s’est déclarée mardi « optimiste » quant à la libération d’Ilan Grapel, ressortissant israélo-américain.
Diasporas-News — AFP