Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a annoncé vendredi avoir nommé son fils aîné ambassadeur de son pays à l’Unesco, une nomination qui ressemble à une provocation en réponse au refus début octobre de l’agence de l’ONU de procéder à la remise du prix à son nom. « Le ministre équato-guinéen de l’Agriculture, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a été nommé délégué permanent de la Guinée équatoriale à l’Unesco », a annoncé M. Obiang dans un décret publié vendredi sur le site officiel de la Guinée équatoriale.
Cette fonction s’ajoutera à ses responsabilités actuelles, précise-t-il.
La nomination du fils de M. Obiang, surnommé « Teodorin », semble la réponse à l’échec essuyé début octobre par son père à l’Unesco, qui a refusé de procéder à la remise d’un prix à son nom d’une valeur de trois millions de dollars créé en 2008 et destiné à « récompenser la recherche en sciences de la vie ».
Les pays occidentaux et la directrice de l’Unesco Irina Bokova s’opposaient vigoureusement à la remise de ce prix, comme de nombreuses ONG qui s’étaient mobilisés en dénonçant le passif en matière de corruption et de droits de l’homme de Teodoro Obiang Nguema à la tête de son pays depuis 1979.
Ils ont réussi à convaincre les autres membres de l’organisation à reporter toute décision à ce sujet au printemps 2012, du fait des derniers développements en France de l’enquête sur le patrimoine de certains dirigeants africains, notamment la saisie fin septembre de onze voitures de luxe de Teodorin dans un immeuble cossu à Paris appartenant aussi à sa famille.
Pressenti pour succéder à son père, Teodorin fait depuis plusieurs années l’objet d’enquêtes pour blanchiment et corruption aux Etats-Unis, où il y a longtemps mené un train de vie des plus luxueux.
Selon un communiqué publié vendredi par Human Rights Watch, le département américain de la Justice a annoncé le 6 octobre qu’il va demander la confiscation de 70 millions de dollars d’actifs appartenant à « Teodorin » en Californie, dont un domaine de 30 millions de dollars à Malibu, un jet de 38,5 millions de dollars et plusieurs voitures de luxe.
Contacté vendredi, l’Unesco a indiqué ne pas encore avoir reçu notification de cette nomination.
Cette fonction s’ajoutera à ses responsabilités actuelles, précise-t-il.
La nomination du fils de M. Obiang, surnommé « Teodorin », semble la réponse à l’échec essuyé début octobre par son père à l’Unesco, qui a refusé de procéder à la remise d’un prix à son nom d’une valeur de trois millions de dollars créé en 2008 et destiné à « récompenser la recherche en sciences de la vie ».
Les pays occidentaux et la directrice de l’Unesco Irina Bokova s’opposaient vigoureusement à la remise de ce prix, comme de nombreuses ONG qui s’étaient mobilisés en dénonçant le passif en matière de corruption et de droits de l’homme de Teodoro Obiang Nguema à la tête de son pays depuis 1979.
Ils ont réussi à convaincre les autres membres de l’organisation à reporter toute décision à ce sujet au printemps 2012, du fait des derniers développements en France de l’enquête sur le patrimoine de certains dirigeants africains, notamment la saisie fin septembre de onze voitures de luxe de Teodorin dans un immeuble cossu à Paris appartenant aussi à sa famille.
Pressenti pour succéder à son père, Teodorin fait depuis plusieurs années l’objet d’enquêtes pour blanchiment et corruption aux Etats-Unis, où il y a longtemps mené un train de vie des plus luxueux.
Selon un communiqué publié vendredi par Human Rights Watch, le département américain de la Justice a annoncé le 6 octobre qu’il va demander la confiscation de 70 millions de dollars d’actifs appartenant à « Teodorin » en Californie, dont un domaine de 30 millions de dollars à Malibu, un jet de 38,5 millions de dollars et plusieurs voitures de luxe.
Contacté vendredi, l’Unesco a indiqué ne pas encore avoir reçu notification de cette nomination.
DIASPORAS-NEWS — AFP