Le président américain Barack Obama s’est dit vendredi « profondément rassuré par les progrès » de la transition démocratique en Tunisie, en recevant le Premier ministre Béji Caïd Essebsi, premier dirigeant de l’après-« printemps arabe » à avoir les honneurs du Bureau ovale. Revenant sur le soulèvement populaire qui a renversé le régime de Zine el Abidine Ben Ali le 14 janvier, M. Obama a affirmé que « la Tunisie a constitué un motif d’inspiration pour tous ceux d’entre nous qui croient que chaque homme et femme détient certains droits inaliénables ».
« Nous sommes profondément rassurés par les progrès qui ont déjà été effectués dans un laps de temps aussi bref », a ajouté M. Obama, en soulignant la transition en bon ordre vers l’élection d’une assemblée constituante prévue le 23 octobre.
« Etant donné le fait que la Tunisie était le premier pays à être transformé par ce que nous appelons le +printemps arabe+, et étant donné qu’il est désormais le premier à organiser des élections, nous avons pensé qu’il était juste que la Tunisie soit le premier à visiter la Maison Blanche », a remarqué M. Obama.
La révolte contre le régime Ben Ali, après 23 ans de pouvoir autocratique, a constitué le premier épisode du « printemps arabe », qui a ensuite sonné le glas des régimes égyptien et libyen, et ébranlé ceux de la Syrie et du Yémen, avec des soubresauts jusqu’à Bahreïn.
« Pour les Etats-Unis, l’enjeu d’un succès de la Tunisie est énorme », a affirmé le président américain, en évoquant un ensemble de mesures de soutien, dont « des garanties de prêts, une aide au développement du commerce et des investissements étrangers ».
Fin juin, une délégation de représentants de grandes entreprises américaines, dont ceux de General Electric, Boeing, Coca-Cola, Marriott et Dow, avait effectué une visite en Tunisie pour y discuter de perspectives d’investissement.
Pour sa part, M. Caïd Essebsi, qui dirige depuis février un gouvernement de transition, a affirmé être venu transmettre à M. Obama de la part du peuple tunisien « un message de reconnaissance et de gratitude pour le soutien qu’il n’a cessé d’apporter » à la révolution.
« Le président Obama a été le premier à saluer le changement, le jour même du changement, le 14 janvier », a remarqué le Premier ministre, qui s’exprimait en français.
« Je lui ai fait part de toute ma considération personnelle, parce qu’il est le premier à avoir bien compris l’importance du changement qui s’est passé en Tunisie et son implication future pour l’ensemble des pays de la région », a ajouté M. Caïd Essebsi.
« En réalité, le printemps arabe, jusqu’à maintenant, c’est un printemps tunisien. J’espère qu’il sera un printemps arabe si certaines conditions sont réunies, y compris le succès de la révolution tunisienne et le succès du processus démocratique en Tunisie », a dit le Premier ministre, en assurant être « confiant dans le succès de ce processus » étant donné le soutien des Etats-Unis.
MM. Obama et Caïd Essebsi, lors de leurs déclarations, n’ont fait qu’effleurer le sujet de la Libye voisine, où la rébellion armée soutenue par des bombardements de l’Otan a eu raison fin août du régime du colonel Mouammar Kadhafi, en place depuis près de 42 ans.
Mais avant la rencontre, un porte-parole de la Maison Blanche avait indiqué que les deux responsables évoqueraient « les implications historiques du printemps arabe, et discuteront de sujets d’intérêt régionaux, dont la Libye ».
Les Etats-Unis avaient été un allié du président Ben Ali dans sa lutte contre l’islamisme, tout en critiquant parfois son bilan en matière de droits de l’homme.
« Nous sommes profondément rassurés par les progrès qui ont déjà été effectués dans un laps de temps aussi bref », a ajouté M. Obama, en soulignant la transition en bon ordre vers l’élection d’une assemblée constituante prévue le 23 octobre.
« Etant donné le fait que la Tunisie était le premier pays à être transformé par ce que nous appelons le +printemps arabe+, et étant donné qu’il est désormais le premier à organiser des élections, nous avons pensé qu’il était juste que la Tunisie soit le premier à visiter la Maison Blanche », a remarqué M. Obama.
La révolte contre le régime Ben Ali, après 23 ans de pouvoir autocratique, a constitué le premier épisode du « printemps arabe », qui a ensuite sonné le glas des régimes égyptien et libyen, et ébranlé ceux de la Syrie et du Yémen, avec des soubresauts jusqu’à Bahreïn.
« Pour les Etats-Unis, l’enjeu d’un succès de la Tunisie est énorme », a affirmé le président américain, en évoquant un ensemble de mesures de soutien, dont « des garanties de prêts, une aide au développement du commerce et des investissements étrangers ».
Fin juin, une délégation de représentants de grandes entreprises américaines, dont ceux de General Electric, Boeing, Coca-Cola, Marriott et Dow, avait effectué une visite en Tunisie pour y discuter de perspectives d’investissement.
Pour sa part, M. Caïd Essebsi, qui dirige depuis février un gouvernement de transition, a affirmé être venu transmettre à M. Obama de la part du peuple tunisien « un message de reconnaissance et de gratitude pour le soutien qu’il n’a cessé d’apporter » à la révolution.
« Le président Obama a été le premier à saluer le changement, le jour même du changement, le 14 janvier », a remarqué le Premier ministre, qui s’exprimait en français.
« Je lui ai fait part de toute ma considération personnelle, parce qu’il est le premier à avoir bien compris l’importance du changement qui s’est passé en Tunisie et son implication future pour l’ensemble des pays de la région », a ajouté M. Caïd Essebsi.
« En réalité, le printemps arabe, jusqu’à maintenant, c’est un printemps tunisien. J’espère qu’il sera un printemps arabe si certaines conditions sont réunies, y compris le succès de la révolution tunisienne et le succès du processus démocratique en Tunisie », a dit le Premier ministre, en assurant être « confiant dans le succès de ce processus » étant donné le soutien des Etats-Unis.
MM. Obama et Caïd Essebsi, lors de leurs déclarations, n’ont fait qu’effleurer le sujet de la Libye voisine, où la rébellion armée soutenue par des bombardements de l’Otan a eu raison fin août du régime du colonel Mouammar Kadhafi, en place depuis près de 42 ans.
Mais avant la rencontre, un porte-parole de la Maison Blanche avait indiqué que les deux responsables évoqueraient « les implications historiques du printemps arabe, et discuteront de sujets d’intérêt régionaux, dont la Libye ».
Les Etats-Unis avaient été un allié du président Ben Ali dans sa lutte contre l’islamisme, tout en critiquant parfois son bilan en matière de droits de l’homme.
DIASPORAS-NEWS —– AFP