Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est livré jeudi devant l’Assemblée générale de l’ONU à une nouvelle diatribe anti-occidentale qui, comme les années précédentes, a provoqué le départ des délégations des Etats-Unis et de l’Union européenne. La délégation américaine est partie alors que le président iranien condamnait vivement le rôle des Etats-Unis dans les guerres et dans la crise financière, demandant aux puissances occidentales de payer des réparations pour l’esclavage.
Les délégations de l’UE se sont levées à leur tour, d’un commun accord, en signe de protestation, lorsqu’il a mis en cause les Européens.
"Il s’agissait d’une position coordonnée de l’UE lorsque le président iranien a mis en cause les pays européens pour leur +soutien au sionisme+ et fait référence à l’Holocauste", a indiqué la mission française auprès de l’ONU, qualifiant le discours d’"inacceptable".
Dans son discours, M. Ahmadinejad a jeté le doute sur les origines de l’Holocauste, ainsi que sur les attentats du 11 septembre 2001 qu’il a qualifiés de "mystérieux", critiquant les Etats-Unis pour avoir tué leur commanditaire Oussama ben Laden plutôt que de le traduire en justice.
Les délégations de l’UE se sont levées à leur tour, d’un commun accord, en signe de protestation, lorsqu’il a mis en cause les Européens.
"Il s’agissait d’une position coordonnée de l’UE lorsque le président iranien a mis en cause les pays européens pour leur +soutien au sionisme+ et fait référence à l’Holocauste", a indiqué la mission française auprès de l’ONU, qualifiant le discours d’"inacceptable".
Dans son discours, M. Ahmadinejad a jeté le doute sur les origines de l’Holocauste, ainsi que sur les attentats du 11 septembre 2001 qu’il a qualifiés de "mystérieux", critiquant les Etats-Unis pour avoir tué leur commanditaire Oussama ben Laden plutôt que de le traduire en justice.
"L’hypocrisie et la tromperie sont permises pour garantir leurs intérêts et leurs objectifs impérialistes", a-t-il dit au sujet des Occidentaux.
Le président iranien n’a pas dit un mot sur la démarche des Palestiniens visant à obtenir l’admission d’un Etat de Palestine à l’ONU, question qui domine cette année le grand rendez-vous rituel des chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats membres.
Il n’a rien dit non plus sur le nucléaire, alors qu’il avait annoncé peu auparavant que l’Iran était prêt sous condition à arrêter sa production d’uranium faiblement enrichi, ce que la communauté internationale réclame depuis des années.
"S’ils nous donnent de l’uranium enrichi à 20% dès cette semaine, nous cesserons d’enrichir de l’uranium à 20% dès cette semaine. Nous voulons uniquement de (l’uranium) enrichi à 20% pour notre consommation intérieure", a assuré M. Ahmadinejad dans un entretien publié jeudi par le New York Times.
"S’il nous donnent (de l’uranium) enrichi conformément au droit international en vigueur, selon les règles de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique, ndlr), sans conditions préalables, nous cesserons l’enrichissement", a-t-il insisté.
Le président américain Barack Obama a appelé mercredi, à la tribune de l’ONU, à isoler davantage l’Iran et la Corée du Nord s’ils persistaient à ne pas répondre à leurs obligations concernant leur programme nucléaire.
L’Iran est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont quatre assorties de sanctions, condamnant son programme nucléaire, en particulier ses activités d’enrichissement d’uranium. Téhéran dément vouloir acquérir l’arme nucléaire mais experts et gouvernements occidentaux sont convaincus du contraire.
L’uranium faiblement enrichi est utilisé uniquement à des fins pacifiques mais si l’enrichissement est poussé à plus de 90%, il peut servir à fabriquer l’arme atomique.
Comme chaque année, la présence à New York du président iranien s’accompagne de manifestations d’hostilité dans la ville. Des protestataires ont installé un "conseil de guerre" dans une chambre du luxueux hôtel Warwick où il est descendu. Le groupe "Unis contre l’Iran nucléaire" (United Against Nuclear Iran, UANI), dénonce notamment en lui "le partenaire silencieux d’Al-Qaïda".
Le président iranien n’a pas dit un mot sur la démarche des Palestiniens visant à obtenir l’admission d’un Etat de Palestine à l’ONU, question qui domine cette année le grand rendez-vous rituel des chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats membres.
Il n’a rien dit non plus sur le nucléaire, alors qu’il avait annoncé peu auparavant que l’Iran était prêt sous condition à arrêter sa production d’uranium faiblement enrichi, ce que la communauté internationale réclame depuis des années.
"S’ils nous donnent de l’uranium enrichi à 20% dès cette semaine, nous cesserons d’enrichir de l’uranium à 20% dès cette semaine. Nous voulons uniquement de (l’uranium) enrichi à 20% pour notre consommation intérieure", a assuré M. Ahmadinejad dans un entretien publié jeudi par le New York Times.
"S’il nous donnent (de l’uranium) enrichi conformément au droit international en vigueur, selon les règles de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique, ndlr), sans conditions préalables, nous cesserons l’enrichissement", a-t-il insisté.
Le président américain Barack Obama a appelé mercredi, à la tribune de l’ONU, à isoler davantage l’Iran et la Corée du Nord s’ils persistaient à ne pas répondre à leurs obligations concernant leur programme nucléaire.
L’Iran est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont quatre assorties de sanctions, condamnant son programme nucléaire, en particulier ses activités d’enrichissement d’uranium. Téhéran dément vouloir acquérir l’arme nucléaire mais experts et gouvernements occidentaux sont convaincus du contraire.
L’uranium faiblement enrichi est utilisé uniquement à des fins pacifiques mais si l’enrichissement est poussé à plus de 90%, il peut servir à fabriquer l’arme atomique.
Comme chaque année, la présence à New York du président iranien s’accompagne de manifestations d’hostilité dans la ville. Des protestataires ont installé un "conseil de guerre" dans une chambre du luxueux hôtel Warwick où il est descendu. Le groupe "Unis contre l’Iran nucléaire" (United Against Nuclear Iran, UANI), dénonce notamment en lui "le partenaire silencieux d’Al-Qaïda".
DIASPORAS-NEWS — AFP