L’Egypte et l’Ethiopie ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations qui furent tendues sous le régime du président déchu égyptien Hosni Moubarak en raison de disputes sur le partage des eaux du Nil. Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi se trouvait au Caire pour sa première visite dans le pays depuis la chute du régime Moubarak, chassé du pouvoir en février par une révolte populaire.
M. Zenawi a remercié son homologue égyptien Essam Charaf "pour avoir aidé à l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations" bilatérales.
"Nous sommes tous d’accord que le Nil est un pont et non une barrière", a dit M. Zenawi lors d’une conférence de presse. "A l’avenir, il y aura une nouvelle relation basée sur une stratégie gagnant-gagnant (…). Il n’y aura pas de marche arrière".
En mai, M. Charaf avait effectué une visite à Addis Abeba consacrée à ce dossier. M. Zenawi, homme fort du pays, lui avait alors annoncé un gel de la ratification du nouveau traité sur le partage des eaux du Nil pour donner une chance aux nouvelles autorités égyptiennes de se joindre aux négociations.
L’Egypte conteste ce traité signé par l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ethiopie, le Kenya et le Burundi afin de permettre de développer des projets d’irrigation et des barrages hydroélectriques sans être tenus d’obtenir l’accord préalable du Caire.
Ce nouveau traité remet en cause un traité remontant à 1929, entre l’Egypte et le Royaume-Uni, alors puissance coloniale, et qui accorde près de 87% du débit du fleuve à l’Egypte et au Soudan.
L’Ethiopie a pris une position en pointe pour fédérer les pays de l’amont contre Le Caire, dans ce dossier que les Egyptiens disent vital pour leur avenir puisque le Nil constitue quasiment l’unique source en eau de leur territoire désertique.
Les pays africains de l’amont réclament de leur côté un partage plus équitable pour répondre à une demande croissante d’exploitation des ressources hydrauliques.
"Nous allons attendre que la nouvelle Egypte examine attentivement le traité et prenne.
M. Zenawi a remercié son homologue égyptien Essam Charaf "pour avoir aidé à l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations" bilatérales.
"Nous sommes tous d’accord que le Nil est un pont et non une barrière", a dit M. Zenawi lors d’une conférence de presse. "A l’avenir, il y aura une nouvelle relation basée sur une stratégie gagnant-gagnant (…). Il n’y aura pas de marche arrière".
En mai, M. Charaf avait effectué une visite à Addis Abeba consacrée à ce dossier. M. Zenawi, homme fort du pays, lui avait alors annoncé un gel de la ratification du nouveau traité sur le partage des eaux du Nil pour donner une chance aux nouvelles autorités égyptiennes de se joindre aux négociations.
L’Egypte conteste ce traité signé par l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ethiopie, le Kenya et le Burundi afin de permettre de développer des projets d’irrigation et des barrages hydroélectriques sans être tenus d’obtenir l’accord préalable du Caire.
Ce nouveau traité remet en cause un traité remontant à 1929, entre l’Egypte et le Royaume-Uni, alors puissance coloniale, et qui accorde près de 87% du débit du fleuve à l’Egypte et au Soudan.
L’Ethiopie a pris une position en pointe pour fédérer les pays de l’amont contre Le Caire, dans ce dossier que les Egyptiens disent vital pour leur avenir puisque le Nil constitue quasiment l’unique source en eau de leur territoire désertique.
Les pays africains de l’amont réclament de leur côté un partage plus équitable pour répondre à une demande croissante d’exploitation des ressources hydrauliques.
"Nous allons attendre que la nouvelle Egypte examine attentivement le traité et prenne.
Diasporas-News — AFP