Le gouvernement du Congo-Brazzaville a démenti mardi que le président Denis Sassou Nguesso ait fait des dons d’argent à l’ex-président français Jacques Chirac et à son bras droit Dominique de Villepin, mais des opposants congolais ont demandé l’ouverture d’une enquête sur les accusations de l’avocat Robert Bourgi. "Nous nous opposons avec la dernière énergie aux allégations qui ont été avancées par M. Robert Bourgi", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Bienvenu Okiemy à la radio nationale.
"On voudrait que les Africains soient toujours cette entité sous domination qui prendrait ses ordres à l’étranger et qui obéirait et, qui de temps en temps, ouvrirait le tiroir-caisse pour nourrir un certain nombre de politiques à l’étranger", a-t-il ajouté.
"Cet argent (…) ne saurait sortir du continent africain et particulièrement du Congo", a-t-il dit.
Le président Nguesso "dément les accusations mensongères" de M. Bourgi, a affirmé de son côté l’avocat en France du chef de l’Etat congolais, Me Francis Teitgen.
L’avocat franco-libanais, conseiller officieux du président Nicolas Sarkozy, a notamment prétendu dimanche que par son intermédiaire, "cinq chefs d’Etat cinq chefs d’Etat africains -Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars" pour la campagne présidentielle de Jacques Chirac en France de 2002.
Dans une deuxième déclaration officielle mardi à l’AFP, le gouvernement congolais "réprouve et condamne les relents néocolonialistes et paternalistes de tous ceux qui croient que, cinquante ans après son accession à la souveraineté internationale, l’Afrique est toujours à la merci des puissances extérieures".
"Les assertions de M. Bourgi sont graves et diffamatoires parce qu’elles portent atteinte à l’honneur des dirigeants africains, et couvrent d’opprobre la mémoire de feu le président Omar Bongo Ondimba dont le tort aura été d’avoir offert son amitié à des personnes indignes, ingrates et sans scrupule", dénonce encore le gouvernement.
A Brazzaville, des opposants et représentants de la société civile ont en revanche souhaité une enquête sur ces allégations.
"Il faut une enquête immédiate. Ce sont des faits gravissimes (…) Je veux savoir la contrepartie de tels dons, parce que cet argent qui est versé n’est pas connu des parlements nationaux", a déclaré à l’AFP, Jean Claude Siapa Ivouloungou, député de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, principale formation de l’opposition).
"C’est l’argent des contribuables congolais qui sert de dons alors qu’ils vivent eux-mêmes dans la misère. Une enquête nous aiderait à voir clair", a réclamé Paul Marie Pouélé, pour l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) regroupant une dizaine de formations de l’opposition).
Les déclarations de M. Bourgi ont également été démenties dimanche par la présidence du Sénégal.
En revanche, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et ex-proche du président déchu Laurent Gbagbo, a confirmé les déclarations de M. Bourgi.
"On voudrait que les Africains soient toujours cette entité sous domination qui prendrait ses ordres à l’étranger et qui obéirait et, qui de temps en temps, ouvrirait le tiroir-caisse pour nourrir un certain nombre de politiques à l’étranger", a-t-il ajouté.
"Cet argent (…) ne saurait sortir du continent africain et particulièrement du Congo", a-t-il dit.
Le président Nguesso "dément les accusations mensongères" de M. Bourgi, a affirmé de son côté l’avocat en France du chef de l’Etat congolais, Me Francis Teitgen.
L’avocat franco-libanais, conseiller officieux du président Nicolas Sarkozy, a notamment prétendu dimanche que par son intermédiaire, "cinq chefs d’Etat cinq chefs d’Etat africains -Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars" pour la campagne présidentielle de Jacques Chirac en France de 2002.
Dans une deuxième déclaration officielle mardi à l’AFP, le gouvernement congolais "réprouve et condamne les relents néocolonialistes et paternalistes de tous ceux qui croient que, cinquante ans après son accession à la souveraineté internationale, l’Afrique est toujours à la merci des puissances extérieures".
"Les assertions de M. Bourgi sont graves et diffamatoires parce qu’elles portent atteinte à l’honneur des dirigeants africains, et couvrent d’opprobre la mémoire de feu le président Omar Bongo Ondimba dont le tort aura été d’avoir offert son amitié à des personnes indignes, ingrates et sans scrupule", dénonce encore le gouvernement.
A Brazzaville, des opposants et représentants de la société civile ont en revanche souhaité une enquête sur ces allégations.
"Il faut une enquête immédiate. Ce sont des faits gravissimes (…) Je veux savoir la contrepartie de tels dons, parce que cet argent qui est versé n’est pas connu des parlements nationaux", a déclaré à l’AFP, Jean Claude Siapa Ivouloungou, député de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, principale formation de l’opposition).
"C’est l’argent des contribuables congolais qui sert de dons alors qu’ils vivent eux-mêmes dans la misère. Une enquête nous aiderait à voir clair", a réclamé Paul Marie Pouélé, pour l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) regroupant une dizaine de formations de l’opposition).
Les déclarations de M. Bourgi ont également été démenties dimanche par la présidence du Sénégal.
En revanche, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et ex-proche du président déchu Laurent Gbagbo, a confirmé les déclarations de M. Bourgi.
Diasporas-News — AFP