Le Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme s’est dit préocuppé vendredi à Genève par les violences dans le centre du Nigeria et a demandé aux autorités de faire cesser le cercle vicieux des incidents et représailles. "Nous sommes préoccupés par les nouvelles violences ayant éclaté dans le centre du Nigeria ces dernières semaines qui ont fait des morts, des blessés et provoqué des dommages matériels", particulièrement dans et autour la ville de Jos, a indiqué à la presse Rupert Colville, son porte-parole.
"Un cycle de violences est apparu dans lequel chaque incident provoque presque à chaque fois des meurtrières représailles", a-t-il souligné, estimant qu’elles avaient fait quelque 70 morts depuis début aout.
"Nous encourageons les autorités, tant au niveau national que local, à prendre des mesures préventives efficaces contre de telles violences … pour tenter une réconciliation entre les différentes communautés", a poursuivi le porte-parole.
Il a jugé "de la plus haute importance" que justice soit rendue de manière visible par la poursuite des auteurs présumés des violences.
La région de Jos, située au point de jonction entre le Nord majoritairement musulman et le Sud essentiellement chrétien, est secouée régulièrement par des violences à caractère communautaire et religieux ayant fait des centaines de morts ces dernières années.
Les derniers incidents ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant 12 morts dont sept enfants.
Neuf personnes sont mortes dans une attaque, huit de la même famille, un père et sept de ses enfants", a indiqué à l’AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l’Etat du Plateau. Cinq enfants avaient moins de 10 ans, a-t-il précisé. Les meurtriers n’ont pas été identifiés.
L’attaque a eu lieu à Barkin Ladi, une zone peuplée principalement par des chrétiens de la banlieue de Jos.
Une seconde attaque a fait trois autres morts, selon un chef local.
Dimanche soir, onze personnes appartenant à des communautés majoritairement chrétiennes avaient déjà été tuées dans deux attaques. Samedi 3 septembre, huit membres d’une famille avaient été tués dans un village de la région.
"Un cycle de violences est apparu dans lequel chaque incident provoque presque à chaque fois des meurtrières représailles", a-t-il souligné, estimant qu’elles avaient fait quelque 70 morts depuis début aout.
"Nous encourageons les autorités, tant au niveau national que local, à prendre des mesures préventives efficaces contre de telles violences … pour tenter une réconciliation entre les différentes communautés", a poursuivi le porte-parole.
Il a jugé "de la plus haute importance" que justice soit rendue de manière visible par la poursuite des auteurs présumés des violences.
La région de Jos, située au point de jonction entre le Nord majoritairement musulman et le Sud essentiellement chrétien, est secouée régulièrement par des violences à caractère communautaire et religieux ayant fait des centaines de morts ces dernières années.
Les derniers incidents ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant 12 morts dont sept enfants.
Neuf personnes sont mortes dans une attaque, huit de la même famille, un père et sept de ses enfants", a indiqué à l’AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l’Etat du Plateau. Cinq enfants avaient moins de 10 ans, a-t-il précisé. Les meurtriers n’ont pas été identifiés.
L’attaque a eu lieu à Barkin Ladi, une zone peuplée principalement par des chrétiens de la banlieue de Jos.
Une seconde attaque a fait trois autres morts, selon un chef local.
Dimanche soir, onze personnes appartenant à des communautés majoritairement chrétiennes avaient déjà été tuées dans deux attaques. Samedi 3 septembre, huit membres d’une famille avaient été tués dans un village de la région.
Diasporas-News –AFP