jeudi, avril 18, 2024
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Togo: reprise du procès du "coup d'Etat familial" déjoué

Togo: reprise du procès du
Le procès du présumé coup d’Etat déjoué de 2009 au Togo, dans lequel un frère du président Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, est le principal suspect, a repris mardi matin devant la Cour suprême de Lomé. Les trente-deux inculpés dans cette affaire de putsch dont les circonstances restent obscures, étaient présents et la salle était à nouveau comble, a constaté un correspondant de l’AFP.
Kpatcha Gnassingbé, ex-ministre de la Défense et l’un des nombreux fils du général Gnassingbé Eyadema qui règna d’une main de fer sur le Togo pendant 38 ans, est accusé d’être le cerveau d’une tentative de coup d’Etat contre Faure Gnassingbé, à la tête de l’Etat depuis la mort de leur père en 2005.
Parmi les trente-deux "personnalités civiles et militaires" poursuivies figurent un autre demi-frère du président, Essolizam Gnassingbé et le général à la retraite Assani Tidjani, ancien chef d’Etat-major des Forces armées togolaises.
Les inculpés sont poursuivis pour "tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat, groupement de malfaiteurs, rébellion, violences et complicité", et encourent selon des sources judiciaires, la prison à perpétuité.
Ce procès s’était ouvert le 1er septembre et avait été ajourné après environ une heure à la demande, par courrier, de l’un des avocats de la défense, Me Christian Charrière-Bournazel, qui souhaitait davantage de temps pour examiner le dossier.
Un raid avait été mené contre le domicile de Kpatcha Gnassingbé à Lomé dans la nuit du 12 au 13 avril 2009 et il avait été arrété le 15 devant l’ambassade américaine, où il tentait de trouver refuge.
Faure Gnassingbé avait ensuite remercié des "pays étrangers et amis" pour avoir prévenu Lomé "de l’imminence" du coup d’Etat.
Kpatcha Gnassingbé, 41 ans, qui était député de Kara (nord) lors de son arrestation, avait arboré son écharpe de député en début de séance le 1er septembre. L’un de ses avocats, Me Zeus Ajavon, avait indiqué à l’AFP qu’il bénéficiait de l’immunité parlementaire, celle-ci n’ayant pas été levée. 

Diasporas-News — AFP

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