Le président américain Barack Obama présentera le 7 septembre devant le Congrès son nouveau plan pour créer des emplois et relancer la croissance, indique-t-il mercredi dans une lettre adressée aux responsables parlementaires. "J’ai l’intention d’exposer une série de propositions bipartites que le Congrès pourra examiner immédiatement afin de continuer à relancer l’économie américaine", indique M. Obama dans la missive.
Ce nouveau plan risque de se heurter à l’obstruction des républicains, peu enclins à le soutenir à 14 mois de la présidentielle de 2012, et son discours devrait donner le ton d’un automne d’affrontements avec ses adversaires sur la fiscalité, les dépenses et la reprise économique.
"Washington doit mettre de côté la politique et commencer à prendre des décisions en fonction de ce qui est le mieux pour notre pays et non de ce qui est le mieux pour chacun de nos partis, afin de relancer l’économie et de créer des emplois", écrit le président Obama.
Economiquement et politiquement, M. Obama est de plus en plus sous pression. Le ralentissement de la croissance américaine et un taux de chômage qui culmine à 9,1% jettent une ombre sur ses perspectives de réélection en novembre 2012.
M. Obama avait dit mi-août qu’il allait dévoiler début septembre un nouveau "plan très détaillé" pour relancer la croissance, qui "permettra d’accroître le nombre d’emplois immédiatement, fournira aux personnes dans le besoin l’aide nécessaire et maintiendra la dette du pays sous contrôle".
Un haut responsable de son administration avait indiqué à l’époque que le président s’engagerait à réduire le déficit budgétaire au-delà des 1.500 milliards de dollars d’économies sur 10 ans que doit trouver la super-commission bipartite créée le 2 août et chargée d’apporter une réponse à l’endettement américain.
Une autre initiative devrait comprendre des réductions d’impôts ciblant les classes moyennes, des projets d’investissement dans les infrastructures, une aide pour les chômeurs de longue durée et des mesures de soutien aux secteurs économiques les plus en difficulté.
Les républicains de la Chambre des représentants ont déjà dit qu’ils allaient s’opposer à certaines de ces mesures et assuré que la meilleure façon de relancer la croissance résidait dans une implication moins grande de l’Etat fédéral dans la vie économique du pays.
Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre, s’est ainsi prononcé lundi contre "les mesures qui visent à réguler le marché du travail", qui selon lui lient les mains des petits entrepreneurs.
M. Obama demande dans sa lettre au président de la Chambre, John Boehner, de prévoir son allocution au Congrès pour 20H00 locales (BIEN 00H00 GMT jeudi 8 septembre).
Le président a par ailleurs critiqué mercredi dans un discours à la Maison Blanche les "stratagèmes" de ses adversaires qui pourraient retarder la reconduction d’une loi sur les transports dont dépendent de nombreux emplois.
"Il est temps de mettre un terme aux stratagèmes politiques qui pourraient nous coûter des centaines de milliers d’emplois", a dit M. Obama, plaidant pour la reconduction d’une loi qui expire fin septembre et qui prévoit la réfection de ponts et d’autoroutes et la création de nouvelles infrastructures.
Ce nouveau plan risque de se heurter à l’obstruction des républicains, peu enclins à le soutenir à 14 mois de la présidentielle de 2012, et son discours devrait donner le ton d’un automne d’affrontements avec ses adversaires sur la fiscalité, les dépenses et la reprise économique.
"Washington doit mettre de côté la politique et commencer à prendre des décisions en fonction de ce qui est le mieux pour notre pays et non de ce qui est le mieux pour chacun de nos partis, afin de relancer l’économie et de créer des emplois", écrit le président Obama.
Economiquement et politiquement, M. Obama est de plus en plus sous pression. Le ralentissement de la croissance américaine et un taux de chômage qui culmine à 9,1% jettent une ombre sur ses perspectives de réélection en novembre 2012.
M. Obama avait dit mi-août qu’il allait dévoiler début septembre un nouveau "plan très détaillé" pour relancer la croissance, qui "permettra d’accroître le nombre d’emplois immédiatement, fournira aux personnes dans le besoin l’aide nécessaire et maintiendra la dette du pays sous contrôle".
Un haut responsable de son administration avait indiqué à l’époque que le président s’engagerait à réduire le déficit budgétaire au-delà des 1.500 milliards de dollars d’économies sur 10 ans que doit trouver la super-commission bipartite créée le 2 août et chargée d’apporter une réponse à l’endettement américain.
Une autre initiative devrait comprendre des réductions d’impôts ciblant les classes moyennes, des projets d’investissement dans les infrastructures, une aide pour les chômeurs de longue durée et des mesures de soutien aux secteurs économiques les plus en difficulté.
Les républicains de la Chambre des représentants ont déjà dit qu’ils allaient s’opposer à certaines de ces mesures et assuré que la meilleure façon de relancer la croissance résidait dans une implication moins grande de l’Etat fédéral dans la vie économique du pays.
Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre, s’est ainsi prononcé lundi contre "les mesures qui visent à réguler le marché du travail", qui selon lui lient les mains des petits entrepreneurs.
M. Obama demande dans sa lettre au président de la Chambre, John Boehner, de prévoir son allocution au Congrès pour 20H00 locales (BIEN 00H00 GMT jeudi 8 septembre).
Le président a par ailleurs critiqué mercredi dans un discours à la Maison Blanche les "stratagèmes" de ses adversaires qui pourraient retarder la reconduction d’une loi sur les transports dont dépendent de nombreux emplois.
"Il est temps de mettre un terme aux stratagèmes politiques qui pourraient nous coûter des centaines de milliers d’emplois", a dit M. Obama, plaidant pour la reconduction d’une loi qui expire fin septembre et qui prévoit la réfection de ponts et d’autoroutes et la création de nouvelles infrastructures.
Diasporas-News –AFP