Cinq membres du parti majoritaire au Japon se sont officiellement déclarés samedi candidats pour succéder au Premier ministre démissionnaire, Naoto Kan, et devenir le sixième chef de gouvernement en cinq ans dans un pays traumatisé par la catastrophe du 11 mars. L’élection, qui s’annonce très serrée, se déroulera en deux temps: lundi, les 398 parlementaires du Parti Démocrate du Japon (PDJ) vont désigner un nouveau président, qui sera ensuite élu Premier ministre, probablement le lendemain, par le Parlement.
Au Japon, le président du parti majoritaire à la Chambre des députés est assuré de sa nomination à la tête du gouvernement, même avec un Sénat contrôlé par l’opposition, comme c’est le cas aujourd’hui.
M. Kan, 64 ans, élu en juin 2010, a annoncé vendredi sa démission, après avoir essuyé un flot de critiques pour ses hésitations et ses maladresses face au désastre engendré par l’énorme séisme et le tsunami géant qui ont dévasté les côtes du nord-est du Japon le 11 mars, faisant plus de 20.000 morts et disparus.
Le tsunami a également provoqué à la centrale de Fukushima la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986.
Au Japon, le président du parti majoritaire à la Chambre des députés est assuré de sa nomination à la tête du gouvernement, même avec un Sénat contrôlé par l’opposition, comme c’est le cas aujourd’hui.
M. Kan, 64 ans, élu en juin 2010, a annoncé vendredi sa démission, après avoir essuyé un flot de critiques pour ses hésitations et ses maladresses face au désastre engendré par l’énorme séisme et le tsunami géant qui ont dévasté les côtes du nord-est du Japon le 11 mars, faisant plus de 20.000 morts et disparus.
Le tsunami a également provoqué à la centrale de Fukushima la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986.
Le futur Premier ministre va hériter d’un Japon traumatisé par la plus grande tragédie depuis la guerre, très fortement endetté, avec une économie en récession, handicapée par un yen trop cher, une population vieillissante qui pèse sur les budgets sociaux, et un Parlement divisé.
Deux candidats se détachent du lot: l’ancien ministre des Affaires étrangères, Seiji Maehara, 49 ans, le favori des sondages de popularité, et l’actuel ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), Banri Kaieda, 62 ans, soutenu par la faction la plus importante du PDJ.
Les trois autres candidats sont le ministre des Finances, Yoshihiko Noda, 54 ans, celui de l’Agriculture, Michihiko Kano, 69 ans, et un ancien ministre des Transports, Sumio Mabuchi, 51 ans.
L’homme fort du parti, Ichiro Ozawa, 69 ans, qui dirige la faction la plus importante, avec 120 à 130 parlementaires, a accordé vendredi soir son soutien à M. Kaieda, le propulsant en position de favori.
Le ministre du Meti, économiste réputé, a également reçu le soutien de l’ancien Premier ministre Yukio Hatoyama, allié de M. Ozawa, dont la faction réunit quelque 40 partisans.
Surnommé "le shogun (général) de l’ombre" pour son habileté à manoeuvrer en coulisses, M. Ozawa est poursuivi par la justice dans une affaire de financement politique occulte, ce qui lui a valu de perdre toutes ses fonctions au sein du PDJ.
M. Maehara a toujours critiqué les liens troubles de M. Ozawa avec l’argent, alors que M. Kaieda s’est dit prêt à le réintégrer dans le parti en cas de victoire.
"Nous avons besoin du soutien d’Ozawa en ces temps de crise", a déclaré ce dernier vendredi soir.
Partisan d’un redémarrage des réacteurs nucléaires, les relations de M. Kaieda se sont détériorées récemment avec M. Kan, qui s’est lui prononcé publiquement pour un abandon progressif de l’énergie nucléaire.
M. Maehara, qui pourrait devenir, s’il est élu, le plus jeune Premier ministre japonais depuis la deuxième guerre mondiale, s’est prononcé samedi pour l’arrêt de la construction de centrales nucléaires au Japon.
Il est également opposé à toute hausse des impôts susceptible selon lui de stopper la timide reprise économique.
"Je veux rétablir la croissance et revigorer le Japon, ce qui conduira à terme à la reconstruction après la catastrophe", a-t-il dit devant la presse.
Deux candidats se détachent du lot: l’ancien ministre des Affaires étrangères, Seiji Maehara, 49 ans, le favori des sondages de popularité, et l’actuel ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), Banri Kaieda, 62 ans, soutenu par la faction la plus importante du PDJ.
Les trois autres candidats sont le ministre des Finances, Yoshihiko Noda, 54 ans, celui de l’Agriculture, Michihiko Kano, 69 ans, et un ancien ministre des Transports, Sumio Mabuchi, 51 ans.
L’homme fort du parti, Ichiro Ozawa, 69 ans, qui dirige la faction la plus importante, avec 120 à 130 parlementaires, a accordé vendredi soir son soutien à M. Kaieda, le propulsant en position de favori.
Le ministre du Meti, économiste réputé, a également reçu le soutien de l’ancien Premier ministre Yukio Hatoyama, allié de M. Ozawa, dont la faction réunit quelque 40 partisans.
Surnommé "le shogun (général) de l’ombre" pour son habileté à manoeuvrer en coulisses, M. Ozawa est poursuivi par la justice dans une affaire de financement politique occulte, ce qui lui a valu de perdre toutes ses fonctions au sein du PDJ.
M. Maehara a toujours critiqué les liens troubles de M. Ozawa avec l’argent, alors que M. Kaieda s’est dit prêt à le réintégrer dans le parti en cas de victoire.
"Nous avons besoin du soutien d’Ozawa en ces temps de crise", a déclaré ce dernier vendredi soir.
Partisan d’un redémarrage des réacteurs nucléaires, les relations de M. Kaieda se sont détériorées récemment avec M. Kan, qui s’est lui prononcé publiquement pour un abandon progressif de l’énergie nucléaire.
M. Maehara, qui pourrait devenir, s’il est élu, le plus jeune Premier ministre japonais depuis la deuxième guerre mondiale, s’est prononcé samedi pour l’arrêt de la construction de centrales nucléaires au Japon.
Il est également opposé à toute hausse des impôts susceptible selon lui de stopper la timide reprise économique.
"Je veux rétablir la croissance et revigorer le Japon, ce qui conduira à terme à la reconstruction après la catastrophe", a-t-il dit devant la presse.
Diasporas-News — AFP