Onze des 13 partis formant la Coordination de l’opposition démocratie (COD) de Mauritanie, principale coalition contre le pouvoir, ont réclamé mardi le report des élections législatives et municipales prévus en octobre notamment pour manque de "transparence" dans leur préparation. "Nous demandons l’annulation des modalités pour la tenue des législatives et municipales annoncées unilatéralement, sans concertation avec les forces politiques, et nous réclamons le report de ces élections", affirment les onze partis dans un communiqué commun.
"Nous considérons que nous ne sommes pas concernés par ces scrutins", ajoutent-ils, dénonçant un manque "de transparence".
Le communiqué est notamment signé par le Rassemblement des forces politiques (RFD) du chef de file de l’opposition Ahmed Ould Daddah, et Tewassoul, parti islamiste modéré de Jemil Ould Mansour qui a récemment rejoint la COD.
Les deux partis de la COD non signataires sont l’Alliance populaire progressiste (APP) du président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir et la Concorde, de Beijel Ould Houmeid. Ces deux formations représentées au parlement avaient toutefois demandé le report des élections lors d’une rencontre le 17 août avec le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
Les onze partis de la COD signataires du communiqué exigent "un accord préalable entre toutes les parties sur les conditions de la tenue d’élections fiables". Ils affirment rendre le "pouvoir responsable des conditions que créerait l’organisation de scrutins de façon unilatérale qui ne ferait que compliquer davantage la crise politique dans le pays".
Globalement, l’opposition estime que "l’absence de listes électorales établies sur des bases scientifiques, d’un état civil fiable et d’une commission électorale indépendante" constituent des handicaps sérieux devant la crédibilité des futures élections.
D’après un calendrier publié par le gouvernement, le premier tour des législatives et municipales se tiendra le 16 octobre – au lieu du 1er octobre comme initialement prévu. Un éventuel second tour sera programmé le 30 octobre.
"Nous considérons que nous ne sommes pas concernés par ces scrutins", ajoutent-ils, dénonçant un manque "de transparence".
Le communiqué est notamment signé par le Rassemblement des forces politiques (RFD) du chef de file de l’opposition Ahmed Ould Daddah, et Tewassoul, parti islamiste modéré de Jemil Ould Mansour qui a récemment rejoint la COD.
Les deux partis de la COD non signataires sont l’Alliance populaire progressiste (APP) du président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir et la Concorde, de Beijel Ould Houmeid. Ces deux formations représentées au parlement avaient toutefois demandé le report des élections lors d’une rencontre le 17 août avec le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
Les onze partis de la COD signataires du communiqué exigent "un accord préalable entre toutes les parties sur les conditions de la tenue d’élections fiables". Ils affirment rendre le "pouvoir responsable des conditions que créerait l’organisation de scrutins de façon unilatérale qui ne ferait que compliquer davantage la crise politique dans le pays".
Globalement, l’opposition estime que "l’absence de listes électorales établies sur des bases scientifiques, d’un état civil fiable et d’une commission électorale indépendante" constituent des handicaps sérieux devant la crédibilité des futures élections.
D’après un calendrier publié par le gouvernement, le premier tour des législatives et municipales se tiendra le 16 octobre – au lieu du 1er octobre comme initialement prévu. Un éventuel second tour sera programmé le 30 octobre.
Diasporas-News—AFP