La demande de session spéciale du Conseil, une procédure peu fréquente, a été déposée par 24 pays membres, soit plus du tiers nécessaire pour convoquer les 47 membres du Conseil des droits de l’homme dont le siège est à Genève.
L’Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar et le Koweit font partie des pays ayant appelé à la convocation.
"Nous devons maintenir la pression en raison de la dégradation de la situation" en Syrie, a indiqué un diplomate, relevant que "tous les membres de l’UE, les Etats-Unis et les pays arabes étaient sur la même longueur d’onde".
Les membres du Conseil devraient s’accorder sur une résolution condamnant notamment la répression en Syrie et demandant l’ouverture d’une enquête sur les violences des forces syriennes contre les opposants au régime de Damas.
Mercredi, le président syrien Bachar al-Assad a affirmé au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon que les opérations militaires contre les opposants avaient "cessé" dans son pays, où la contestation est entrée dans son sixième mois.
M. Assad avait également affirmé que son pays "resterait fort" face aux pressions de la communauté internationale pour la fin des violences qui ont fait encore 10 morts mercredi dans la population, selon des militants.
Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Mme Navi Pillay, devrait demander jeudi au Conseil de sécurité à New York que la Cour pénale internationale lance une enquête sur la répression sanglante menée par le régime syrien contre ses opposants, selon des diplomates.
Diasporas-News — AFP