La répression a fait 30 morts mardi en Syrie où le président Bachar al-Assad s’est dit déterminé à mater la contestation populaire, inflexible aux appels de plus en plus vifs de la communauté internationale à cesser les violences. Une mission de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du sud, est attendue mercredi a Damas pour de nouveaux efforts destinés à obtenir du régime syrien qu’il mette fin à la répression sanglante et dialogue avec les opposants.
Après une rencontre à Damas avec le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, le président syrien a affirmé qu’il poursuivrait le combat contre "les groupes terroristes", accusés par son régime de semer le chaos dans le pays.
"Nous n’allons pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes", a-t-il dit cité par l’agence officielle Sana.
Le ministre turc s’est rendu à Damas pour exhorter le président syrien à cesser sa répression, reflétant les demandes d’une grande partie de la communauté internationale.
La Russie a aussi insisté auprès de Damas pour un arrêt des violences et la mise en oeuvre de réformes politiques et sociales, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien téléphonique avec son homologue syrien Walid Mouallem.
Plus pessimiste, l’Egypte a indiqué par le biais de son chef de la diplomatie, que la Syrie s’acheminait vers un "point de non retour".
Sur le terrain, les forces de sécurité ont poursuivi leurs opérations de ratissage et perquisitions dans plusieurs villes et le bilan des morts s’est alourdi, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Trente civils ont été tués, dont 17 dans la ville de Deir Ezzor (est) où 50 personnes ont été en outre blessées, certaines se trouvant dans un état grave.
Au moins 17 personnes "ont péri dans différents quartiers de Deir Ezzor prise d’assaut par les chars et des véhicules militaires", a affirmé l’OSDH.
"Les cadavres sont dans les rues. Des chars se trouvent sur la place al-Hourriya où d’énormes manifestations se sont déroulées" ces dernières semaines, selon la même source qui fait état de "nombreuses arrestations" dans cette ville (430 km au nord-est de Damas).
Quatre autres personnes ont été tuées, dont un enfant de 13 ans, à Binnech dans la région d’Idleb (nord-ouest) proche de la Turquie, six dans la région de Hama (nord), et deux à Homs (centre), ont indiqué les militants.
Un homme de 35 ans est par ailleurs mort après avoir été torturé par les forces du régime, selon ses proches.
Après une rencontre à Damas avec le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, le président syrien a affirmé qu’il poursuivrait le combat contre "les groupes terroristes", accusés par son régime de semer le chaos dans le pays.
"Nous n’allons pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes", a-t-il dit cité par l’agence officielle Sana.
Le ministre turc s’est rendu à Damas pour exhorter le président syrien à cesser sa répression, reflétant les demandes d’une grande partie de la communauté internationale.
La Russie a aussi insisté auprès de Damas pour un arrêt des violences et la mise en oeuvre de réformes politiques et sociales, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien téléphonique avec son homologue syrien Walid Mouallem.
Plus pessimiste, l’Egypte a indiqué par le biais de son chef de la diplomatie, que la Syrie s’acheminait vers un "point de non retour".
Sur le terrain, les forces de sécurité ont poursuivi leurs opérations de ratissage et perquisitions dans plusieurs villes et le bilan des morts s’est alourdi, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Trente civils ont été tués, dont 17 dans la ville de Deir Ezzor (est) où 50 personnes ont été en outre blessées, certaines se trouvant dans un état grave.
Au moins 17 personnes "ont péri dans différents quartiers de Deir Ezzor prise d’assaut par les chars et des véhicules militaires", a affirmé l’OSDH.
"Les cadavres sont dans les rues. Des chars se trouvent sur la place al-Hourriya où d’énormes manifestations se sont déroulées" ces dernières semaines, selon la même source qui fait état de "nombreuses arrestations" dans cette ville (430 km au nord-est de Damas).
Quatre autres personnes ont été tuées, dont un enfant de 13 ans, à Binnech dans la région d’Idleb (nord-ouest) proche de la Turquie, six dans la région de Hama (nord), et deux à Homs (centre), ont indiqué les militants.
Un homme de 35 ans est par ailleurs mort après avoir été torturé par les forces du régime, selon ses proches.
Hama, théâtre de vastes opérations menées par l’armée, commence à souffrir d’une "pénurie aiguë de produits alimentaires", a ajouté l’un des militants. "La situation est insupportable, l’armée est à la périphérie de Hama et empêche toute entrée de produits alimentaires comme les légumes, le pain ou la farine".
Sur le plan diplomatique après la visite du ministre turc, une initiative des pays de l’Ibas (Inde, Brésil et Afrique du sud) va rencontrer le gouvernement syrien.
Selon les organisations de droits de l’Homme, plus de 2.000 personnes sont mortes en Syrie depuis le 15 mars.
Le régime paraît de plus en plus isolé, lâché ces derniers jours par trois monarchies du Golfe dont l’Arabie saoudite et condamné par la plus haute institution de l’islam sunnite Al-Azhar.
Seul l’Iran, un allié du régime syrien, a apporté de nouveau son soutien à M. Assad en accusant les Etats-Unis de chercher à déstabiliser la Syrie.
"Nous devons aider la Syrie et nous ne permettrons pas aux Etats-Unis d’interférer dans les affaires de la région", a dit en Egypte Alaeddin Boroujerdi, chef de la commission parlementaire des Affaires étrangères.
Depuis le début du ramadan, le 1er août, des manifestations appelant à la chute du régime ont lieu tous les soirs en Syrie.
"La situation est très dangereuse, le régime est menacé par la communauté internationale: soit il retire ses chars des villes et les sit-in se poursuivent jusqu’à la chute du régime, soit c’est la communauté internationale qui agira pour renverser le régime d’Assad en lui retirant sa légitimité", a commenté un avocat des droits de l’Homme.
Sur le plan diplomatique après la visite du ministre turc, une initiative des pays de l’Ibas (Inde, Brésil et Afrique du sud) va rencontrer le gouvernement syrien.
Selon les organisations de droits de l’Homme, plus de 2.000 personnes sont mortes en Syrie depuis le 15 mars.
Le régime paraît de plus en plus isolé, lâché ces derniers jours par trois monarchies du Golfe dont l’Arabie saoudite et condamné par la plus haute institution de l’islam sunnite Al-Azhar.
Seul l’Iran, un allié du régime syrien, a apporté de nouveau son soutien à M. Assad en accusant les Etats-Unis de chercher à déstabiliser la Syrie.
"Nous devons aider la Syrie et nous ne permettrons pas aux Etats-Unis d’interférer dans les affaires de la région", a dit en Egypte Alaeddin Boroujerdi, chef de la commission parlementaire des Affaires étrangères.
Depuis le début du ramadan, le 1er août, des manifestations appelant à la chute du régime ont lieu tous les soirs en Syrie.
"La situation est très dangereuse, le régime est menacé par la communauté internationale: soit il retire ses chars des villes et les sit-in se poursuivent jusqu’à la chute du régime, soit c’est la communauté internationale qui agira pour renverser le régime d’Assad en lui retirant sa légitimité", a commenté un avocat des droits de l’Homme.
Diasporas-News — AFP