"Une conférence sur la situation dans la Corne de l’Afrique qui était initialement prévue le 9 août est à présent fixée au 25 août à Addis Abeba", a annoncé l’UA dans un communiqué, sans fournir d’explication à ce report.
L’annonce de ce report intervient au lendemain de l’annonce par l’ONU de la propagation de la famine, déjà déclarée dans deux régions de Somalie, à trois nouvelles zones du sud du pays.
"La situation actuelle représente la plus sévère crise humanitaire dans le monde aujourd’hui et la pire crise de sécurité alimentaire depuis la famine de 1991-1992 en Somalie", selon l’ONU.
La conférence de l’UA devrait réunir des chefs d’Etat africains, des représentants des blocs économiques régionaux et d’autres partenaires internationaux.
"La conférence vise à stimuler les dons sur le continent afin, en priorité, de combler les besoins de financement et de sensibiliser les leaders africains et la communauté internationale à une stratégie de moyen et long terme pour prévenir ces crises", ajoute le communiqué.
L’ensemble de la Corne de l’Afrique est durement frappée par une sécheresse de grande ampleur qui touche 12 millions de gens. Outre le Kenya, l’Ethiopie, Djibouti, le nord de l’Ouganda et très vraisemblablement l’Erythrée, la Somalie est le pays le plus affecté par cette crise humanitaire.
Quelque 3,7 millions de Somaliens, soit la moitié de la population, nécessitent une aide humanitaire d’urgence selon les Nations unies.
Un milliard de dollars ont déjà été promis par la communauté internationale pour répondre au problème mais les Nations unies ont un "besoin urgent de 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour sauver des vies", selon la chef des opérations humanitaires de l’ONU, Valerie Amos.
A ce jour, l’Union africaine a débloqué 500.000 dollars de fonds d’urgence pour cette crise.
Une première conférence internationale d’urgence s’est réunie la semaine dernière à Rome mais les ONG ont critiqué les donateurs pour la faiblesse de leur engagement.
Mercredi, l’ONU a déclaré trois nouvelles zones en état de famine en Somalie: ces trois régions sont le site de déplacés du corridor d’Afgoye, où sont entassées 409.000 personnes, la communauté de déplacés de Mogadiscio et les districts de Balaad et d’Adale dans le Moyen Shabelle.
En juillet, l’ONU avait décrété l’état de famine dans les régions de Bakol et du Bas Shabelle, toujours dans le sud de la Somalie contrôlé par les insurgés islamistes radicaux shebab. Ces derniers ont juré la perte du fragile gouvernement de transition soutenu par la communauté internationale.
"Malgré une attention plus importante ces dernières semaines, la réponse humanitaire actuelle reste inadéquate, en partie à cause des restrictions d’accès et des difficultés pour accroître les programmes d’assistance d’urgence, mais aussi à cause de financements insuffisants", selon l’ONU.
Cette dernière met en garde: "la famine pourrait s’étendre à toutes les régions du sud de la Somalie dans les quatre à six semaines à venir".
L’annonce de ce report intervient au lendemain de l’annonce par l’ONU de la propagation de la famine, déjà déclarée dans deux régions de Somalie, à trois nouvelles zones du sud du pays.
"La situation actuelle représente la plus sévère crise humanitaire dans le monde aujourd’hui et la pire crise de sécurité alimentaire depuis la famine de 1991-1992 en Somalie", selon l’ONU.
La conférence de l’UA devrait réunir des chefs d’Etat africains, des représentants des blocs économiques régionaux et d’autres partenaires internationaux.
"La conférence vise à stimuler les dons sur le continent afin, en priorité, de combler les besoins de financement et de sensibiliser les leaders africains et la communauté internationale à une stratégie de moyen et long terme pour prévenir ces crises", ajoute le communiqué.
L’ensemble de la Corne de l’Afrique est durement frappée par une sécheresse de grande ampleur qui touche 12 millions de gens. Outre le Kenya, l’Ethiopie, Djibouti, le nord de l’Ouganda et très vraisemblablement l’Erythrée, la Somalie est le pays le plus affecté par cette crise humanitaire.
Quelque 3,7 millions de Somaliens, soit la moitié de la population, nécessitent une aide humanitaire d’urgence selon les Nations unies.
Un milliard de dollars ont déjà été promis par la communauté internationale pour répondre au problème mais les Nations unies ont un "besoin urgent de 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour sauver des vies", selon la chef des opérations humanitaires de l’ONU, Valerie Amos.
A ce jour, l’Union africaine a débloqué 500.000 dollars de fonds d’urgence pour cette crise.
Une première conférence internationale d’urgence s’est réunie la semaine dernière à Rome mais les ONG ont critiqué les donateurs pour la faiblesse de leur engagement.
Mercredi, l’ONU a déclaré trois nouvelles zones en état de famine en Somalie: ces trois régions sont le site de déplacés du corridor d’Afgoye, où sont entassées 409.000 personnes, la communauté de déplacés de Mogadiscio et les districts de Balaad et d’Adale dans le Moyen Shabelle.
En juillet, l’ONU avait décrété l’état de famine dans les régions de Bakol et du Bas Shabelle, toujours dans le sud de la Somalie contrôlé par les insurgés islamistes radicaux shebab. Ces derniers ont juré la perte du fragile gouvernement de transition soutenu par la communauté internationale.
"Malgré une attention plus importante ces dernières semaines, la réponse humanitaire actuelle reste inadéquate, en partie à cause des restrictions d’accès et des difficultés pour accroître les programmes d’assistance d’urgence, mais aussi à cause de financements insuffisants", selon l’ONU.
Cette dernière met en garde: "la famine pourrait s’étendre à toutes les régions du sud de la Somalie dans les quatre à six semaines à venir".
Diasporas-News –AFP