Tandis que le chef du gouvernement italien a pris la parole en fin d’après-midi à la Chambre des députés, pour plaider en faveur d’un plan d’action qui relancerait la croissance dans la péninsule, son homologue espagnol a tenu quelques heures plus tard une réunion de crise avec sa ministre de l’Economie.
Silvio Berlusconi a assuré que "les fondamentaux de l’économie italienne sont solides", appelant à réagir avec "fermeté" mais "sans suivre la nervosité des marchés".
Il a en revanche admis la nécessité d’un "plan d’action immédiat" pour relancer la croissance alors que l’économie italienne a enregistré une croissance atone de 0,1% au premier trimestre.
Le Cavaliere a lancé un appel aux partenaires sociaux et à l’opposition pour qu’ils collaborent à la définition de mesures sur la fiscalité, la libéralisation du marché du travail ou les incitations à l’investissement.
Chiara Corsa, économiste de la banque UniCredit, craint toutefois que "les marchés ne soient pas rassurés" par le discours de M. Berlusconi qui ne contient "pas beaucoup de mesures concrètes".
Silvio Berlusconi a assuré que "les fondamentaux de l’économie italienne sont solides", appelant à réagir avec "fermeté" mais "sans suivre la nervosité des marchés".
Il a en revanche admis la nécessité d’un "plan d’action immédiat" pour relancer la croissance alors que l’économie italienne a enregistré une croissance atone de 0,1% au premier trimestre.
Le Cavaliere a lancé un appel aux partenaires sociaux et à l’opposition pour qu’ils collaborent à la définition de mesures sur la fiscalité, la libéralisation du marché du travail ou les incitations à l’investissement.
Chiara Corsa, économiste de la banque UniCredit, craint toutefois que "les marchés ne soient pas rassurés" par le discours de M. Berlusconi qui ne contient "pas beaucoup de mesures concrètes".
Côté espagnol, pas d’annonce de plan, mais le même message rassurant: le pays "aborde cette tension sur les marchés avec une certaine tranquillité", a affirmé la ministre de l’Economie Elena Salgado à l’issue de la réunion d’urgence.
"Nous abordons cette situation avec préoccupation, avec responsabilité et aussi avec la conscience que nous sommes en train de faire ce qu’il faut", a-t-elle ajouté, "en poursuivant les réformes et les mesures budgétaires pour réduire le déficit" public.
Néanmoins "on ne peut pas écarter que cette volatilité se maintienne quelques jours", a-t-elle prévenu, appelant, comme l’avait fait dans la journée M. Zapatero, à la "nécessité d’appliquer au plus tôt (les) accords du 21 juillet" du plan de sauvetage grec.
Jugeant "injustifiées" ces tensions, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a également souhaité la mise en oeuvre rapide de ces accords dans une lettre adressée aux dirigeants des 17 pays de la zone euro.
"Il est essentiel (…) d’envoyer un signal sans ambiguïté montrant que la zone euro va résoudre la crise de la dette souveraine avec les moyens adaptés à la gravité de la situation", a-t-il insisté dans un bref communiqué.
Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy a délivré le même message lors d’un entretien avec M. Zapatero. Tous deux ont convenu que les mesures prévues dans le nouveau plan de sauvetage de la Grèce devaient être appliquées "au plus tôt".
Car, en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro.
La Commission européenne exclut toute discussion sur un plan de sauvetage pour l’Italie ou l’Espagne et les outils définis lors du sommet de la zone euro du 21 juillet ne sont pas encore mis en place.
"Nous abordons cette situation avec préoccupation, avec responsabilité et aussi avec la conscience que nous sommes en train de faire ce qu’il faut", a-t-elle ajouté, "en poursuivant les réformes et les mesures budgétaires pour réduire le déficit" public.
Néanmoins "on ne peut pas écarter que cette volatilité se maintienne quelques jours", a-t-elle prévenu, appelant, comme l’avait fait dans la journée M. Zapatero, à la "nécessité d’appliquer au plus tôt (les) accords du 21 juillet" du plan de sauvetage grec.
Jugeant "injustifiées" ces tensions, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a également souhaité la mise en oeuvre rapide de ces accords dans une lettre adressée aux dirigeants des 17 pays de la zone euro.
"Il est essentiel (…) d’envoyer un signal sans ambiguïté montrant que la zone euro va résoudre la crise de la dette souveraine avec les moyens adaptés à la gravité de la situation", a-t-il insisté dans un bref communiqué.
Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy a délivré le même message lors d’un entretien avec M. Zapatero. Tous deux ont convenu que les mesures prévues dans le nouveau plan de sauvetage de la Grèce devaient être appliquées "au plus tôt".
Car, en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro.
La Commission européenne exclut toute discussion sur un plan de sauvetage pour l’Italie ou l’Espagne et les outils définis lors du sommet de la zone euro du 21 juillet ne sont pas encore mis en place.
Mesure-clé de ce sommet, le rachat de dette sur le marché secondaire (où sont échangés les titres déjà en circulation) par le Fonds européen de stabilité financière doit encore être approuvé par les Parlements nationaux, et des réticences sont appréhendées dans certains pays.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait averti il y a une semaine qu’il refusait de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d’obligations d’Etat par le FESF, alimentant la nervosité des marchés.
A l’heure actuelle, seule la Banque centrale européenne (BCE) peut intervenir sur les marchés de cette façon, mais elle n’en fait rien.
Pour Nuria Alvarez, analyste pour la maison de courtage espagnole Renta 4, "la BCE devrait être en train d’acheter de la dette (des pays périphériques) et elle n’achète rien depuis mars, c’est incompréhensible".
"Il faudra voir demain quel est son discours sur le thème de la dette souveraine, ce sera un jour important", a-t-elle poursuivi. L’institut monétaire tient sa réunion mensuelle jeudi à Francfort.
Les craintes suscitées par la dette américaine ont en début de semaine rallumé les tensions qui pesaient sur les pays les plus fragiles de la zone euro, et les plus lourdement endettés, comme l’Italie.
La prime de risque que Rome et Madrid doivent payer par rapport à l’Allemagne pour se financer sur les marchés a atteint des niveaux record, signe de la défiance des investisseurs. Ce qui a contraint les responsables politiques à réagir.
Mercredi matin, le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti, avait rencontré à Luxembourg le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.
Décidée dans l’urgence, cette rencontre avait des allures de réunion de crise. Mais à la sortie, le chef de file de la zone euro s’est contenté d’inviter à une "réflexion dans le calme".
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait averti il y a une semaine qu’il refusait de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d’obligations d’Etat par le FESF, alimentant la nervosité des marchés.
A l’heure actuelle, seule la Banque centrale européenne (BCE) peut intervenir sur les marchés de cette façon, mais elle n’en fait rien.
Pour Nuria Alvarez, analyste pour la maison de courtage espagnole Renta 4, "la BCE devrait être en train d’acheter de la dette (des pays périphériques) et elle n’achète rien depuis mars, c’est incompréhensible".
"Il faudra voir demain quel est son discours sur le thème de la dette souveraine, ce sera un jour important", a-t-elle poursuivi. L’institut monétaire tient sa réunion mensuelle jeudi à Francfort.
Les craintes suscitées par la dette américaine ont en début de semaine rallumé les tensions qui pesaient sur les pays les plus fragiles de la zone euro, et les plus lourdement endettés, comme l’Italie.
La prime de risque que Rome et Madrid doivent payer par rapport à l’Allemagne pour se financer sur les marchés a atteint des niveaux record, signe de la défiance des investisseurs. Ce qui a contraint les responsables politiques à réagir.
Mercredi matin, le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti, avait rencontré à Luxembourg le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.
Décidée dans l’urgence, cette rencontre avait des allures de réunion de crise. Mais à la sortie, le chef de file de la zone euro s’est contenté d’inviter à une "réflexion dans le calme".
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