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Afrique du Sud: la police rouvre une enquête sur un contrat d'armement

Afrique du Sud: la police rouvre une enquête sur un contrat d'armement

Des officiels vont contacter les autorités en Suède et en Grande-Bretagne pour en savoir plus sur ce que leur enquête leur a permis de découvrir sur des allégations de corruption dans un accord en 1999 pour la fourniture de vingt six avions de combat JAS Gripen , écrit le Sunday Times.
Saab a admis le mois dernier que 24 millions de rands (3,6 millions de dollars, 2,5 millions d’euros) de pots de vins avaient été payés pour obtenir le contrat, mais a dit les avoir ignoré et a accusé son ancien partenaire britannique, le groupe de défense britannique BAE Systems, d’avoir effectué les paiements illégaux.
Le Sunday Times indique que le chef de l’unité d’enquête sud-africaine d’élite, The Hawks (les Faucons), avait envoyé une missive à la Commission parlementaire permanente sur les Comptes Publics indiquant que l’enquête sera l’enquête sera réouverte après que les Hawks ont été sévèrement critiqués pour avoir abandonné cette affaire politiquement sensible.
"J’ai déjà donné instruction a deux responsables de contacter les autorités en charge dans les deux pays, l’Unité Nationale anti-corruption en Suède et le Bureau des Fraudes Graves en Grande-Bretagne, a écrit le chef des Hawks, Anwar Dramat, selon le Sunday Times sud-africain.
Le président de la commission parlementaire, Themba Godi, a déclaré a Sunday Times que la réouverture de l’enquête était "une décision courageuse et correcte".
La chaîne suédoise TV4 avait révélé le mois dernier l’existence de pots-de-vin versés à un consultant sud-africain s’élevant à plusieurs millions d’euros, sous forme de bonus et de salaires, étalés entre 2003 et 2005, en échange d’un contrat de vente de 26 avions suédois JAS Gripen à l’Afrique du sud.
Selon TV4, ce consultant, M. Fana Hlongwane, était également à l’époque conseiller du ministère de la Défense de Pretoria et il lui avait été promis de l’argent pour favoriser le contrat entre Saab et l’Afrique du sud.
Les allégations de corruption dans le programme se comptant en milliards de dollars pour moderniser l’appareil militaire sud-africain après l’apartheid ont failli nuire à la carrière de quelques des responsables politiques les plus élevés du pays.
En 2005, l’ancien conseiller financier du président Jacob Zuma, Schabir Shaik, a été condamné à que ans de prison pour des chefs d’inculpation qui incluaient des demandes de pots-de-vin de la firme d’armement française Thomson-CSF.
Il a été depuis relâché suite à une grâce médicale.
Les tentatives pour mettre Jacob Zuma en procès pour corruption ont échoué, mais les questions concernant les accords sur fournitures d’armement continuent à planer sur sa présidence.
Après que Zuma a pris le contrôle du Congrès National Africain (ANC) en 2007, le parti au pouvoir a réussi à dissoudre l’organisme existant avant les Hawks, les Scorpions, une unité d’investigation qui avait conduit l’enquête contre Schabir Shaik et avait aussi impliqué Zuma dans des accords douteux.

Diasporas-News– AFP

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