Les négociations entre le Nord et le Sud autour des questions liées à la sécession, suspendues peu avant la déclaration d’indépendance du Sud, doivent reprendre bientôt, a annoncé le négociateur sudiste, Pagan Amum, à des journalistes à Juba.
Mais cela se fera dans un climat de tension croissante, Juba et Khartoum ayant chacune pris des mesures unilatérales sur le pétrole et sur la monnaie, deux sujets très sensibles pour ces pays pauvres.
Sur le pétrole, le Soudan, qui dispose des oléoducs pour exporter le brut via Port-Soudan, a adopté une loi la semaine dernière imposant des droits de transit pour le brut du Soudan du Sud, qui dispose de la majeure partie des réserves.
Selon M. Amum, le Sud doit désormais débourser 22,8 dollars par baril de brut pour exporter sa production par l’oléoduc du Nord, la seule voie possible.
"C’est tout simplement du vol en plein jour. Je voudrais saisir cette occasion pour appeler Khartoum à ne pas engager une guerre économique avec le Soudan du Sud", a-t-il déclaré, en qualifiant aussi d’"acte hostile" la décision de Khartoum de lancer dès maintenant sa propre monnaie.
Juba redoute que les autorités soudanaises refusent de racheter les quelque 2 milliards d’anciennes livres soudanaises encore en circulation dans le Sud, voire même qu’elles inondent le Sud de cette monnaie avant son retrait.
Le gouverneur de la Banque centrale soudanaise a cependant cherché à dissiper ces craintes en assurant que la banque était prête à négocier avec Juba le rachat de ses vieilles devises.
L’ancienne livre soudanaise avait vu sa valeur dégringoler cette année sur fond de finances publiques dans le rouge et d’envolée des prix des denrées alimentaires.
Mais cela se fera dans un climat de tension croissante, Juba et Khartoum ayant chacune pris des mesures unilatérales sur le pétrole et sur la monnaie, deux sujets très sensibles pour ces pays pauvres.
Sur le pétrole, le Soudan, qui dispose des oléoducs pour exporter le brut via Port-Soudan, a adopté une loi la semaine dernière imposant des droits de transit pour le brut du Soudan du Sud, qui dispose de la majeure partie des réserves.
Selon M. Amum, le Sud doit désormais débourser 22,8 dollars par baril de brut pour exporter sa production par l’oléoduc du Nord, la seule voie possible.
"C’est tout simplement du vol en plein jour. Je voudrais saisir cette occasion pour appeler Khartoum à ne pas engager une guerre économique avec le Soudan du Sud", a-t-il déclaré, en qualifiant aussi d’"acte hostile" la décision de Khartoum de lancer dès maintenant sa propre monnaie.
Juba redoute que les autorités soudanaises refusent de racheter les quelque 2 milliards d’anciennes livres soudanaises encore en circulation dans le Sud, voire même qu’elles inondent le Sud de cette monnaie avant son retrait.
Le gouverneur de la Banque centrale soudanaise a cependant cherché à dissiper ces craintes en assurant que la banque était prête à négocier avec Juba le rachat de ses vieilles devises.
L’ancienne livre soudanaise avait vu sa valeur dégringoler cette année sur fond de finances publiques dans le rouge et d’envolée des prix des denrées alimentaires.
Diasporas-News — AFP