En prenant la parole devant ses partisans, le président Wade s’est félicité que ces deux rassemblements de l’opposition et de la majorité se soient déroulés sans incidents. "Le Sénégal vient de montrer que c’est un grand pays", a-t-il affirmé.
Entre 1,8 et 2 millions de personnes ont assisté au meeting du président organisé par son parti, le parti démocratique sénégalais (PDS), a affirmé le ministre porte-parole du gouvernement, Moustafa Guirassy.
Un journaliste a vu des centaines de milliers de personnes, ainsi des centaines de cars dans lesquels ont été amenés de tout le pays les partisans du chef de l’Etat venus soutenir sa candidature à la présidentielle de 2012.
"Je suis venu soutenir Wade qui a fait en dix ans ce qu’aucun président n’a fait" avant lui, a déclaré l’un d’eux, Dieynaba Sidibé, de Tambacounda (sud-est).
Ce meeting monstre s’est tenu peu après un rassemblement d’opposants, auquel ont participé plusieurs milliers de personnes qui réclamaient eux qu’il ne se représente pas en 2012.
Ils étaient de 8.000 à 10.000 selon une source policière présente sur une place de Dakar, la place de l’Obélisque, ou avait lieu la manifestation, au moins 50.000 selon les organisateurs.
Ces chiffres ont été contestés par M. Guirassy qui a affirmé qu’ils n’étaient pas plus "de 2.500 à 3.000 personnes".
"Non à un troisième mandat de Wade", "Wade go, Wade out" (Wade va-t-en, Wade dégage), pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants.
Les grands leaders de l’opposition, dont celui du parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, de la société civile, mais aussi d’anciens proches du président comme son ex-Premier ministre Idrissa Seck, ont tour à tour pris la parole, saluant une mobilisation "exceptionnelle", "formidable".
M. Tanor Dieng a estimé que "la messe est dite" et qu’il ne reste plus au chef de l’Etat "que sa propre famille, son propre camp".
Entre 1,8 et 2 millions de personnes ont assisté au meeting du président organisé par son parti, le parti démocratique sénégalais (PDS), a affirmé le ministre porte-parole du gouvernement, Moustafa Guirassy.
Un journaliste a vu des centaines de milliers de personnes, ainsi des centaines de cars dans lesquels ont été amenés de tout le pays les partisans du chef de l’Etat venus soutenir sa candidature à la présidentielle de 2012.
"Je suis venu soutenir Wade qui a fait en dix ans ce qu’aucun président n’a fait" avant lui, a déclaré l’un d’eux, Dieynaba Sidibé, de Tambacounda (sud-est).
Ce meeting monstre s’est tenu peu après un rassemblement d’opposants, auquel ont participé plusieurs milliers de personnes qui réclamaient eux qu’il ne se représente pas en 2012.
Ils étaient de 8.000 à 10.000 selon une source policière présente sur une place de Dakar, la place de l’Obélisque, ou avait lieu la manifestation, au moins 50.000 selon les organisateurs.
Ces chiffres ont été contestés par M. Guirassy qui a affirmé qu’ils n’étaient pas plus "de 2.500 à 3.000 personnes".
"Non à un troisième mandat de Wade", "Wade go, Wade out" (Wade va-t-en, Wade dégage), pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants.
Les grands leaders de l’opposition, dont celui du parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, de la société civile, mais aussi d’anciens proches du président comme son ex-Premier ministre Idrissa Seck, ont tour à tour pris la parole, saluant une mobilisation "exceptionnelle", "formidable".
M. Tanor Dieng a estimé que "la messe est dite" et qu’il ne reste plus au chef de l’Etat "que sa propre famille, son propre camp".
"Cette mobilisation montre la détermintion du peuple sénégalais à mettre fin au régime Wade. La cause est entendue, Abdoulaye Wade ne peut pas être candidat, Abdoulaye Wade ne sera pas candidat", a pour sa part affirmé Abdoulaye Bathily, de la Ligue démocratique (LD).
Ces manifestations se sont tenues un mois jour pour jour après des émeutes qui avaient fait une centaine de blessés devant l’Assemblée nationale, au moment où les députés examinaient un projet de loi décrié visant à faire élire un président et un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour de la présidentielle de février 2012.
Acculé par la contestation populaire et de vives critiques à l’étranger, le président Wade, âgé de 85 ans, avait finalement retiré le texte.
La manifestation de la place de l’Obélisque a été organisée par le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), créé après cette journée de violence, et qui rassemble partis politiques d’opposition et organisations de la société civile exigeant que M. Wade ne soit pas candidat à sa succession en 2012.
Elle a pour but "d’attirer l’attention sur les risques et les dangers du troisième mandat" qui a créé des troubles dans plusieurs pays africains, dont le Niger, a déclaré un des dirigeants du M23, Alioune Tine. "Nous avons besoin d’institutions fortes, pas d’hommes forts", a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat, élu en 2000 pour sept ans, réélu pour cinq ans en 2007 après une réduction du mandat présidentiel, est à nouveau candidat à sa propre succession en 2012.
Ses opposants jugent sa candidature anticonstitutionnelle, estimant qu’il a déjà épuisé ses deux mandats légaux, ce à quoi le chef de l’Etat répond que c’est au Conseil constitutionnel de trancher.
Ces manifestations se sont tenues un mois jour pour jour après des émeutes qui avaient fait une centaine de blessés devant l’Assemblée nationale, au moment où les députés examinaient un projet de loi décrié visant à faire élire un président et un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour de la présidentielle de février 2012.
Acculé par la contestation populaire et de vives critiques à l’étranger, le président Wade, âgé de 85 ans, avait finalement retiré le texte.
La manifestation de la place de l’Obélisque a été organisée par le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), créé après cette journée de violence, et qui rassemble partis politiques d’opposition et organisations de la société civile exigeant que M. Wade ne soit pas candidat à sa succession en 2012.
Elle a pour but "d’attirer l’attention sur les risques et les dangers du troisième mandat" qui a créé des troubles dans plusieurs pays africains, dont le Niger, a déclaré un des dirigeants du M23, Alioune Tine. "Nous avons besoin d’institutions fortes, pas d’hommes forts", a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat, élu en 2000 pour sept ans, réélu pour cinq ans en 2007 après une réduction du mandat présidentiel, est à nouveau candidat à sa propre succession en 2012.
Ses opposants jugent sa candidature anticonstitutionnelle, estimant qu’il a déjà épuisé ses deux mandats légaux, ce à quoi le chef de l’Etat répond que c’est au Conseil constitutionnel de trancher.
Diasporas-news — AFP