"Le droit légitime des victimes à la justice et le principe de rejet de l’impunité consacré par l’Acte constitutif de l’Union Africaine conduisent le gouvernement tchadien à demander que soit désormais privilégié l’option de l’extradition de Hissène Habré vers la Belgique pour y être jugé", indique le communiqué signé du secrétaire d’Etat aux affaires Étrangères Mahamat Bechir Okoromi.
"Cette option envisagée parmi d’autres par l’Union Africaine (UA) est la mieux adaptée à la situation" souligne le communiqué qui précise que le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat a "officiellement notifié, lors d’une rencontre le 21 juillet à Addis Abeba avec le vice-président de la Commission de l’Union Africaine, la position du Tchad".
Selon le texte "dans les jours à venir, le même message sera porté au président en exercice de l’Union Africaine (le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema), et aux autorités belges".
N’Djamena, qui n’a jamais demandé le retour d’Habré vers le Tchad s’était jusqu’ici abstenu de donner une position claire sur son désir alors que l’annonce de son retour avait suscité un grand émoi dans le pays, réveillant des peurs. Les victimes militaient majoritairement pour un jugement à l’étranger.
M. Habré, qui vit en exil à Dakar depuis sa chute en 1990 après huit ans de règne, est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Le Sénégal, qui avait accepté en 2006 de le juger à la demande de l’UA, n’a jamais organisé le procès.
Le 8 juillet, le gouvernement sénégalais avait annoncé qu’il allait expulser M. Habré au Tchad où il a été condamné à mort par contumace avant de revenir 48 heures plus tard sur sa décision, à la demande de l’ONU. La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, avait estimé que cette extradition pouvait être "une violation du droit international", dans la mesure où l’ancien président risquait d’être "soumis à la torture" au Tchad.
Le ministère belge des Affaires étrangères avait proposé le 10 juillet qu’Habré soit extradé en Belgique: "Tenant compte des intérêts des victimes belges, notre pays a toujours plaidé pour une extradition de Hissène Habré et un jugement en Belgique".
Le responsable de Human Rights Watch Reed Brody, spécialiste du dossier, a estimé à de nombreuses reprises que: "l?extradition de Hissène Habré en Belgique afin d’y être jugé est la seule option". "Le Sénégal refuse de juger l?ex-président tchadien et que son renvoi à N?Djaména n?est plus possible", a-t-il notamment expliqué la semaine dernière à N’Djamena.
Habré avait été renversé par l’actuel président tchadien Idriss Deby Itno qui, après avoir été un de ses proches était entré en rébellion avant de provoquer sa chute en 1990.
"Cette option envisagée parmi d’autres par l’Union Africaine (UA) est la mieux adaptée à la situation" souligne le communiqué qui précise que le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat a "officiellement notifié, lors d’une rencontre le 21 juillet à Addis Abeba avec le vice-président de la Commission de l’Union Africaine, la position du Tchad".
Selon le texte "dans les jours à venir, le même message sera porté au président en exercice de l’Union Africaine (le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema), et aux autorités belges".
N’Djamena, qui n’a jamais demandé le retour d’Habré vers le Tchad s’était jusqu’ici abstenu de donner une position claire sur son désir alors que l’annonce de son retour avait suscité un grand émoi dans le pays, réveillant des peurs. Les victimes militaient majoritairement pour un jugement à l’étranger.
M. Habré, qui vit en exil à Dakar depuis sa chute en 1990 après huit ans de règne, est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Le Sénégal, qui avait accepté en 2006 de le juger à la demande de l’UA, n’a jamais organisé le procès.
Le 8 juillet, le gouvernement sénégalais avait annoncé qu’il allait expulser M. Habré au Tchad où il a été condamné à mort par contumace avant de revenir 48 heures plus tard sur sa décision, à la demande de l’ONU. La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, avait estimé que cette extradition pouvait être "une violation du droit international", dans la mesure où l’ancien président risquait d’être "soumis à la torture" au Tchad.
Le ministère belge des Affaires étrangères avait proposé le 10 juillet qu’Habré soit extradé en Belgique: "Tenant compte des intérêts des victimes belges, notre pays a toujours plaidé pour une extradition de Hissène Habré et un jugement en Belgique".
Le responsable de Human Rights Watch Reed Brody, spécialiste du dossier, a estimé à de nombreuses reprises que: "l?extradition de Hissène Habré en Belgique afin d’y être jugé est la seule option". "Le Sénégal refuse de juger l?ex-président tchadien et que son renvoi à N?Djaména n?est plus possible", a-t-il notamment expliqué la semaine dernière à N’Djamena.
Habré avait été renversé par l’actuel président tchadien Idriss Deby Itno qui, après avoir été un de ses proches était entré en rébellion avant de provoquer sa chute en 1990.
Diasporas-News —AFP