"J’exprime ma disponibilité à oeuvrer avec tous au respect de la Constitution du Burkina Faso", a-t-il déclaré à Ouagadougou, en recevant le rapport d’un comité chargé de proposer des réformes politiques.
"J’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leur pensée et leur projet sur les dispositions de notre Loi fondamentale", a-t-il poursuivi.
"Le rapport offre un compromis historique et dynamique à la classe politique pour traiter les questions d’avenir, dans une ambiance sereine et paisible", a affirmé le chef de l’Etat.
Le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), boycotté par les principaux partis d’opposition, avait exclu la semaine dernière de ses propositions une révision de la Constitution qui permettrait à M. Compaoré de briguer sa propre succession en 2015.
Ses conclusions doivent encore être débattues à travers le pays en vue d’"assises nationales" d’ici la fin de l’année.
Les partisans du chef de l’Etat, réélu fin 2010, demandent la révision de l’article 37 de la Constitution de façon à supprimer la limitation du nombre de mandats.
Ce débat a ressurgi alors que le régime a été, de février à juin, confronté à une crise sociale sans précédent, marquée en particulier par de nombreuses mutineries de militaires.
Opposants et proches de M. Compaoré étaient divisés sur le sens de son discours de jeudi.
"S’il n’y a pas d’intention malveillante derrière", "qu’est-ce qui l’empêche de faire un discours limpide et de dire +je ne me représenterai pas en 2015?+", a déclaré à l’AFP Me Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de l’opposition.
"On ne lui donne plus le bénéfice du doute. Il nous a assez roulés dans la farine", a réagi l’opposant Arba Arba Diallo, arrivé deuxième au dernier scrutin. Selon lui, "si le président veut qu’on le prenne au sérieux, il vaut mieux qu’il dise explicitement" qu’il "renonce à se présenter" en 2015.
Mais Maxime Kaboré, autre ex-candidat et chef d’un petit parti qui participait au CCRP, s’est dit "content" que M. Compaoré ait conscience que "le peuple aspire à un changement".
Un ancien ministre, proche du chef de l’Etat, a assuré de son côté qu’il n’appliquerait que "les dispositions consensuelles" au terme de la réflexion sur les réformes.
Le comité sur les réformes politiques, mis en place par le pouvoir, a notamment proposé d’accorder une amnistie aux chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Burkina depuis l’indépendance en 1960.
Le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont celui qui porta au pouvoir Blaise Compaoré qui coûta la vie au "père de la révolution" Thomas Sankara (1983-1987).
"J’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leur pensée et leur projet sur les dispositions de notre Loi fondamentale", a-t-il poursuivi.
"Le rapport offre un compromis historique et dynamique à la classe politique pour traiter les questions d’avenir, dans une ambiance sereine et paisible", a affirmé le chef de l’Etat.
Le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), boycotté par les principaux partis d’opposition, avait exclu la semaine dernière de ses propositions une révision de la Constitution qui permettrait à M. Compaoré de briguer sa propre succession en 2015.
Ses conclusions doivent encore être débattues à travers le pays en vue d’"assises nationales" d’ici la fin de l’année.
Les partisans du chef de l’Etat, réélu fin 2010, demandent la révision de l’article 37 de la Constitution de façon à supprimer la limitation du nombre de mandats.
Ce débat a ressurgi alors que le régime a été, de février à juin, confronté à une crise sociale sans précédent, marquée en particulier par de nombreuses mutineries de militaires.
Opposants et proches de M. Compaoré étaient divisés sur le sens de son discours de jeudi.
"S’il n’y a pas d’intention malveillante derrière", "qu’est-ce qui l’empêche de faire un discours limpide et de dire +je ne me représenterai pas en 2015?+", a déclaré à l’AFP Me Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de l’opposition.
"On ne lui donne plus le bénéfice du doute. Il nous a assez roulés dans la farine", a réagi l’opposant Arba Arba Diallo, arrivé deuxième au dernier scrutin. Selon lui, "si le président veut qu’on le prenne au sérieux, il vaut mieux qu’il dise explicitement" qu’il "renonce à se présenter" en 2015.
Mais Maxime Kaboré, autre ex-candidat et chef d’un petit parti qui participait au CCRP, s’est dit "content" que M. Compaoré ait conscience que "le peuple aspire à un changement".
Un ancien ministre, proche du chef de l’Etat, a assuré de son côté qu’il n’appliquerait que "les dispositions consensuelles" au terme de la réflexion sur les réformes.
Le comité sur les réformes politiques, mis en place par le pouvoir, a notamment proposé d’accorder une amnistie aux chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Burkina depuis l’indépendance en 1960.
Le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont celui qui porta au pouvoir Blaise Compaoré qui coûta la vie au "père de la révolution" Thomas Sankara (1983-1987).
Diasporas-News — AFP