condamné à une amende de 108.000 dinars (environ 54.000 euros) dans cette affaire dite du "palais de Carthage". Les peines (10 ans pour détention de stupéfiants, cinq ans pour détention d’armes et 6 mois pour détention de pièces archéologiques) ont été cumulées.
La cour a délibéré six heures avant de rendre son verdict.
Le procès s’était ouvert dans la matinée sur un coup d’éclat des avocats de la défense commis d’office, qui ont quitté le procès en estimant que leurs droits étaient bafoués. Me Hosni Béji, l’un des avocats, avait exhorté le tribunal à "étudier le dossier avec sérieux", assurant oeuvrer pour ramener son client devant la cour, mais le tribunal avait rejeté sa demande de report du procès.
Avant même l’énoncé du verdict, M. Ben Ali a, par la voix de son avocat libanais Akram Azouri, rejeté ce procès comme "inexistant" et dénoncé une "calomnie politique".
"Le procès d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la calomnie politique contre le président Ben Ali pour le dépeindre aux yeux de l’opinion publique comme un trafiquant de devises, de drogues et d’armes", a déclaré Me Azouri dans un communiqué.
"J’espère que quand notre client sera là, il sera jugé en bonne et due forme. Ce procès n’a pas été un procès exemplaire de notre point de vue", a réagi de son côté Me Bachir Mahfoudhi, l’autre avocat tunisien commis d’office qui avait quitté l’audience.
La cour a délibéré six heures avant de rendre son verdict.
Le procès s’était ouvert dans la matinée sur un coup d’éclat des avocats de la défense commis d’office, qui ont quitté le procès en estimant que leurs droits étaient bafoués. Me Hosni Béji, l’un des avocats, avait exhorté le tribunal à "étudier le dossier avec sérieux", assurant oeuvrer pour ramener son client devant la cour, mais le tribunal avait rejeté sa demande de report du procès.
Avant même l’énoncé du verdict, M. Ben Ali a, par la voix de son avocat libanais Akram Azouri, rejeté ce procès comme "inexistant" et dénoncé une "calomnie politique".
"Le procès d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la calomnie politique contre le président Ben Ali pour le dépeindre aux yeux de l’opinion publique comme un trafiquant de devises, de drogues et d’armes", a déclaré Me Azouri dans un communiqué.
"J’espère que quand notre client sera là, il sera jugé en bonne et due forme. Ce procès n’a pas été un procès exemplaire de notre point de vue", a réagi de son côté Me Bachir Mahfoudhi, l’autre avocat tunisien commis d’office qui avait quitté l’audience.
L’affaire du "Palais de Carthage" concerne la saisie de deux kilos de résine de cannabis, d’armes et de pièces archéologiques dans le palais présidentiel de la banlieue de Tunis, après la fuite de M. Ben Ali le 14 janvier.
Au cours du procès, le procureur a énuméré les pièces saisies et le chef de la brigade des stupéfiants a ouvert une valise contenant la résine de cannabis, ainsi qu’une enveloppe à bulles portant la mention "Drogue". Le mot a été écrit de la main du président déchu, a affirmé le juge.
Le verdict est tombé dans une salle vide de public, à l’exception de journalistes, loin de l’atmosphère surchauffée du premier procès le 20 juin dernier.
M. Ben Ali avait alors été condamné par contumace à 35 ans de prison et 45 millions d’euros, avec son épouse Leïla Trabelsi, pour détournement de fonds.
Le procès de ce lundi ne faisait l’objet que de quelques lignes dans la presse tunisienne, illustrant une certaine lassitude vis à vis d’une procédure qui reste très formelle en l’absence de l’accusé.
"C’est à l’image de ce qui se passe le pays, c’est une pièce de théâtre de plus!", constatait, amer, un jeune de 20 ans, Ali Ayouni, originaire de Regueb, une ville du gouvernorat de Sidi Bouzid (sud-ouest) où avait commencé la révolte contre le régime de Ben Ali en décembre 2010.
Pas moins de 182 affaires, dont les homicides de 300 personnes durant la révolution, sont instruites par la justice contre l’ancien président tunisien.
Les autorités saoudiennes ont jusqu’à présent fait la sourde oreille aux demandes de la Tunisie d’extradition de M. Ben Ali.
Au cours du procès, le procureur a énuméré les pièces saisies et le chef de la brigade des stupéfiants a ouvert une valise contenant la résine de cannabis, ainsi qu’une enveloppe à bulles portant la mention "Drogue". Le mot a été écrit de la main du président déchu, a affirmé le juge.
Le verdict est tombé dans une salle vide de public, à l’exception de journalistes, loin de l’atmosphère surchauffée du premier procès le 20 juin dernier.
M. Ben Ali avait alors été condamné par contumace à 35 ans de prison et 45 millions d’euros, avec son épouse Leïla Trabelsi, pour détournement de fonds.
Le procès de ce lundi ne faisait l’objet que de quelques lignes dans la presse tunisienne, illustrant une certaine lassitude vis à vis d’une procédure qui reste très formelle en l’absence de l’accusé.
"C’est à l’image de ce qui se passe le pays, c’est une pièce de théâtre de plus!", constatait, amer, un jeune de 20 ans, Ali Ayouni, originaire de Regueb, une ville du gouvernorat de Sidi Bouzid (sud-ouest) où avait commencé la révolte contre le régime de Ben Ali en décembre 2010.
Pas moins de 182 affaires, dont les homicides de 300 personnes durant la révolution, sont instruites par la justice contre l’ancien président tunisien.
Les autorités saoudiennes ont jusqu’à présent fait la sourde oreille aux demandes de la Tunisie d’extradition de M. Ben Ali.
Diasporas-News –AFP