Vendredi peu avant 18H00 locales (et GMT), l’armée a lancé un assaut contre un "campement" d’Aqmi dans la forêt du Wagadou (ouest malien), une autre zone frontalière.
En septembre 2010, l’armée mauritanienne avait déjà mené seule une offensive dans la région malienne de Tombouctou (nord), près de la frontière mauritanienne. Auparavant, en juillet, elle avait conduit un raid avec l’appui de la France contre une unité d’Aqmi dans le Sahara malien (nord).
Le Mali, qui mène depuis le 21 juin avec la Mauritanie des opérations communes le long de cette frontière, n’a pas participé à l’attaque de vendredi, selon des militaires des deux pays, qui accusent Aqmi d’y avoir posé récemment des mines.
Quatre militaires mauritaniens ont été blessés, dont deux grièvement, mais aucun bilan n’était disponible sur les pertes d’Aqmi, a indiqué un responsable militaire mauritanien joint par l’AFP depuis Nouakchott. "Il n’y a toujours pas de bilan précis sur les pertes de l’ennemi", qui a riposté "avec un armement lourd".
Les quatre militaires mauritaniens "ont été blessés dans leur véhicule par un tir ennemi alors qu’ils s’avançaient imprudemment vers le campement au moment des accrochages", a-t-il expliqué.
Selon lui, la Mauritanie contrôlait la situation et avait "sécurisé" la zone, en recourant notamment à des moyens aériens. Elle a détruit les tentes du campement d’Aqmi, de même que "trois véhicules (…) au sol avec leurs occupants", d’un nombre indéterminé. "De fortes déflagrations ont été entendues sur un rayon de 20 km, probablement celles de munitions de haut calibre stockées dans le campement".
Plusieurs sources militaires avaient affirmé récemment à un journaliste de l’AFP à Bamako qu’Aqmi tentait actuellement d’installer une nouvelle base dans la forêt du Wagadou.
"Les forces mauritaniennes ont pris l’initiative sur le terrain" contre Aqmi, "les opérations continueront en collaboration avec les forces maliennes tant que la menace existera. (…) Les deux pays ont réussi à mettre en place localement et au plan régional des systèmes de renseignements élaborés qui donnent de bons résultats", a soutenu le responsable militaire mauritanien.
Des opérations militaires "comme celle de vendredi" vont permettre de porter "des coups mortels pour Aqmi", a-t-il insisté, évoquant "la dispersion dans l’espace des moyens de guerre des terroristes et leur éloignement de leurs renforts dans l’extrême nord du Mali".
Des centaines de militaires des deux pays sont engagés "pour quelques semaines" dans les opérations frontalières lancées le 21 juin.
Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus concernés par les activités d’Aqmi, avec le Niger et l’Algérie, où cette organisation est née. Aqmi se livre dans le Sahel à des attentats, des enlèvements – notamment d’Occidentaux – et divers trafics.
Une menace qui s’est traduite au Mali par une baisse de revenus dans le secteur touristique, car plusieurs pays ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre dans des zones à risque abritant des sites touristiques.
Bamako élabore actuellement un "plan Vigipirate", dispositif anti-terroriste, afin de "sécuriser" sites touristiques et touristes, a affirmé vendredi à l’AFP un responsable au ministère malien de la Sécurité, Oumar Coulibaly.
Dans un entretien avec l’AFP à Nouakchott le 6 juin, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait estimé qu’en dépit d’une "prise de conscience", les actions anti-Aqmi demeuraient insuffisantes. "Ce que nous faisons globalement n’est pas suffisant, sinon, on aurait pu éradiquer ce phénomène de terrorisme", avait-il déclaré.
En septembre 2010, l’armée mauritanienne avait déjà mené seule une offensive dans la région malienne de Tombouctou (nord), près de la frontière mauritanienne. Auparavant, en juillet, elle avait conduit un raid avec l’appui de la France contre une unité d’Aqmi dans le Sahara malien (nord).
Le Mali, qui mène depuis le 21 juin avec la Mauritanie des opérations communes le long de cette frontière, n’a pas participé à l’attaque de vendredi, selon des militaires des deux pays, qui accusent Aqmi d’y avoir posé récemment des mines.
Quatre militaires mauritaniens ont été blessés, dont deux grièvement, mais aucun bilan n’était disponible sur les pertes d’Aqmi, a indiqué un responsable militaire mauritanien joint par l’AFP depuis Nouakchott. "Il n’y a toujours pas de bilan précis sur les pertes de l’ennemi", qui a riposté "avec un armement lourd".
Les quatre militaires mauritaniens "ont été blessés dans leur véhicule par un tir ennemi alors qu’ils s’avançaient imprudemment vers le campement au moment des accrochages", a-t-il expliqué.
Selon lui, la Mauritanie contrôlait la situation et avait "sécurisé" la zone, en recourant notamment à des moyens aériens. Elle a détruit les tentes du campement d’Aqmi, de même que "trois véhicules (…) au sol avec leurs occupants", d’un nombre indéterminé. "De fortes déflagrations ont été entendues sur un rayon de 20 km, probablement celles de munitions de haut calibre stockées dans le campement".
Plusieurs sources militaires avaient affirmé récemment à un journaliste de l’AFP à Bamako qu’Aqmi tentait actuellement d’installer une nouvelle base dans la forêt du Wagadou.
"Les forces mauritaniennes ont pris l’initiative sur le terrain" contre Aqmi, "les opérations continueront en collaboration avec les forces maliennes tant que la menace existera. (…) Les deux pays ont réussi à mettre en place localement et au plan régional des systèmes de renseignements élaborés qui donnent de bons résultats", a soutenu le responsable militaire mauritanien.
Des opérations militaires "comme celle de vendredi" vont permettre de porter "des coups mortels pour Aqmi", a-t-il insisté, évoquant "la dispersion dans l’espace des moyens de guerre des terroristes et leur éloignement de leurs renforts dans l’extrême nord du Mali".
Des centaines de militaires des deux pays sont engagés "pour quelques semaines" dans les opérations frontalières lancées le 21 juin.
Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus concernés par les activités d’Aqmi, avec le Niger et l’Algérie, où cette organisation est née. Aqmi se livre dans le Sahel à des attentats, des enlèvements – notamment d’Occidentaux – et divers trafics.
Une menace qui s’est traduite au Mali par une baisse de revenus dans le secteur touristique, car plusieurs pays ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre dans des zones à risque abritant des sites touristiques.
Bamako élabore actuellement un "plan Vigipirate", dispositif anti-terroriste, afin de "sécuriser" sites touristiques et touristes, a affirmé vendredi à l’AFP un responsable au ministère malien de la Sécurité, Oumar Coulibaly.
Dans un entretien avec l’AFP à Nouakchott le 6 juin, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait estimé qu’en dépit d’une "prise de conscience", les actions anti-Aqmi demeuraient insuffisantes. "Ce que nous faisons globalement n’est pas suffisant, sinon, on aurait pu éradiquer ce phénomène de terrorisme", avait-il déclaré.
Diasporas-New – AFP