"Nous avons recensé à ce jour plus de 100.000 Nigériens qui sont rentrés au bercail", a indiqué à l’AFP par téléphone un responsable du comité basé à Agadez, capitale régionale du nord du Niger, frontalier de la Libye.
De son côté, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey dit avoir enregistré à la date du 14 juin 83.324 Nigériens et 3.200 ressortissants ouest-africains d’autres nationalités qui sont arrivés au Niger.
La quasi-totalité sont rentrés par la route par le poste frontalier de Dirkou, localité nigérienne proche de la frontière libyenne.
Toutefois, OCHA souligne que ses chiffres ne tiennent pas compte des personnes passées par d’autres points d’entrée non-officiels.
"Des milliers d’autres migrants non enregistrés sont rentrés à Diffa (est nigérien) par la frontière avec le Tchad", indique OCHA.
A Agadez, les personnes les plus démunies sont prises en charge par la Croix-Rouge ou Médecins sans frontières (MSF) avant d’être acheminées vers leur village ou pays respectif.
A Zinder (centre-est), qui accueille 60.000 personnes, l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va fournir 100 tonnes de vivres, selon OCHA.
En mai, le Niger a lancé un appel à l’aide internationale pour ces ex-émigrés, expliquant ne pas être en mesure de les nourrir.
Niamey affirme avoir déjà constaté "une recrudescence de l’insécurité" à Zinder, Diffa et Tahoua (ouest), "consécutive au retour des migrants".
Des centaines de milliers de ressortissants d’Afrique de l’Ouest vivaient et travaillaient (en majorité clandestinement) en Libye avant le déclenchement en février du conflit entre le régime de Mouammar Kadhafi et la rébellion.
De son côté, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey dit avoir enregistré à la date du 14 juin 83.324 Nigériens et 3.200 ressortissants ouest-africains d’autres nationalités qui sont arrivés au Niger.
La quasi-totalité sont rentrés par la route par le poste frontalier de Dirkou, localité nigérienne proche de la frontière libyenne.
Toutefois, OCHA souligne que ses chiffres ne tiennent pas compte des personnes passées par d’autres points d’entrée non-officiels.
"Des milliers d’autres migrants non enregistrés sont rentrés à Diffa (est nigérien) par la frontière avec le Tchad", indique OCHA.
A Agadez, les personnes les plus démunies sont prises en charge par la Croix-Rouge ou Médecins sans frontières (MSF) avant d’être acheminées vers leur village ou pays respectif.
A Zinder (centre-est), qui accueille 60.000 personnes, l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va fournir 100 tonnes de vivres, selon OCHA.
En mai, le Niger a lancé un appel à l’aide internationale pour ces ex-émigrés, expliquant ne pas être en mesure de les nourrir.
Niamey affirme avoir déjà constaté "une recrudescence de l’insécurité" à Zinder, Diffa et Tahoua (ouest), "consécutive au retour des migrants".
Des centaines de milliers de ressortissants d’Afrique de l’Ouest vivaient et travaillaient (en majorité clandestinement) en Libye avant le déclenchement en février du conflit entre le régime de Mouammar Kadhafi et la rébellion.
AFP