Les quatre personnes interpellées mardi, dans le cadre d’une enquête sur une filière de jihadistes vers le Sahel, étaient présentées samedi au juge antiterroriste Marc Trévidic en vue d’une mise en examen possible, a-t-on appris de source judiciaire.
Ces deux Français de 27 et 37 ans, un Franco-Algérien de 27 ans et un Malien de 23 ans, selon une source judiciaire, ont passé quatre jours en garde à vue, durée maximale prévue dans le cadre antiterroriste.
Leurs arrestations en région parisienne ont été consécutives à l’interpellation en août à Niamey d’un Français, Cédric Lobo, par les autorités nigériennes alors qu’il espérait rejoindre Tombouctou, au Mali.
Expulsé vers la France, il avait été mis en examen fin août pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » puis placé en détention provisoire.
A Niamey, M. Lobo avait expliqué vouloir rallier des groupes jihadistes dans le nord du Mali, mais il s’est montré plus prudent dans ses propos en France.
Les quatre personnes interpellées mardi, dans le cadre d’une information judiciaire conduite par le juge Trévidic, sont présumées proches de M. Lobo. Le lien « important » entre eux serait en particulier une mosquée de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) où habitait M. Lobo avant son départ pour le Sahel, selon une source judiciaire.
AFP