Une centaine de personnes, dont beaucoup portaient la barbe, ont manifesté après la prière du vendredi, demandant "le départ du gouvernement" provisoire de Béji Caïd Essebsi, sous les yeux de la police déployée en force.
"Ce gouvernement est impie, il doit dégager", a lancé Férid Béji, un orateur barbu dans un prêche improvisé à l’adresse d’une petite foule.
Ce groupe devait être rejoint par des manifestants regroupés dans d’autres mosquées de Tunis, mais ces derniers ont été "bloqués" par la police, selon lui.
"Nous reviendrons pour venger l’agression perpétrée contre les prieurs dans cette mosquée", investie par la police vendredi dernier, a menacé un autre.
La police tunisienne avait tiré le 15 juillet des gaz lacrymogènes pour déloger des manifestants s’étant réfugiés à l’intérieur de la mosquée, faisant six blessés au moins.
Le parti Ennahda, légalisé après la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier et montré du doigt dans les troubles qui agitent la Tunisie, a démenti toute volonté de déstabilisation du pays et assuré qu’il soutient le processus électoral devant mener à l’élection d’une assemblée constituante le 23 octobre.
Le Premier ministre intérimaire tunisien, Béji Caïd Essebsi, a estimé lundi dernier que les violences dans le pays visaient "à empêcher les élections" et a assuré que ces dernières auraient bien lieu le 23 octobre comme prévu, lors d’un discours à la Nation.
"Tout parti doit se soucier de la stabilité et de l’intérêt général. Nous voulons voir tous les partis politiques condamner ces événements", avait-il ajouté, en appelant également à "la responsabilité civile de tous les citoyens".
Cette tentative de sit in se produit au lendemain d’une marche de plusieurs centaines de Tunisiens contre "la violence, le chaos et le fanatisme" à l’appel de huit partis politiques.
"Ce gouvernement est impie, il doit dégager", a lancé Férid Béji, un orateur barbu dans un prêche improvisé à l’adresse d’une petite foule.
Ce groupe devait être rejoint par des manifestants regroupés dans d’autres mosquées de Tunis, mais ces derniers ont été "bloqués" par la police, selon lui.
"Nous reviendrons pour venger l’agression perpétrée contre les prieurs dans cette mosquée", investie par la police vendredi dernier, a menacé un autre.
La police tunisienne avait tiré le 15 juillet des gaz lacrymogènes pour déloger des manifestants s’étant réfugiés à l’intérieur de la mosquée, faisant six blessés au moins.
Le parti Ennahda, légalisé après la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier et montré du doigt dans les troubles qui agitent la Tunisie, a démenti toute volonté de déstabilisation du pays et assuré qu’il soutient le processus électoral devant mener à l’élection d’une assemblée constituante le 23 octobre.
Le Premier ministre intérimaire tunisien, Béji Caïd Essebsi, a estimé lundi dernier que les violences dans le pays visaient "à empêcher les élections" et a assuré que ces dernières auraient bien lieu le 23 octobre comme prévu, lors d’un discours à la Nation.
"Tout parti doit se soucier de la stabilité et de l’intérêt général. Nous voulons voir tous les partis politiques condamner ces événements", avait-il ajouté, en appelant également à "la responsabilité civile de tous les citoyens".
Cette tentative de sit in se produit au lendemain d’une marche de plusieurs centaines de Tunisiens contre "la violence, le chaos et le fanatisme" à l’appel de huit partis politiques.
Diasporas-News –AFP