Un groupe rebelle au Soudan a affirmé samedi que les six Soudanais qu’il détenait étaient des ingénieurs travaillant pour un groupe de Chinois libérés il y a quelques jours, et non des agents de sécurité comme il l’avait soupçonné dans un premier temps. « Ce sont des ingénieurs (…) D’après les informations que j’aies (…) ils n’appartiennent pas à la sécurité », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N), Arnu Ngutulu Lodi.
M. Lodi a affirmé que les ingénieurs se portaient bien et que son groupe était prêt à les libérer.
Vingt-neuf ouvriers chinois qui se trouvaient depuis la fin janvier aux mains du SPLM-N au Kordofan-Sud, un Etat situé sur la nouvelle frontière avec le Soudan du Sud, ont été libérés et transférés au Kenya en début de semaine.
Les autorités soudanaises avaient parlé d’un enlèvement alors que le groupe rebelle affirmait les avoir juste mis en lieu sûr.
M. Lodi a affirmé que les ingénieurs se portaient bien et que son groupe était prêt à les libérer.
Vingt-neuf ouvriers chinois qui se trouvaient depuis la fin janvier aux mains du SPLM-N au Kordofan-Sud, un Etat situé sur la nouvelle frontière avec le Soudan du Sud, ont été libérés et transférés au Kenya en début de semaine.
Les autorités soudanaises avaient parlé d’un enlèvement alors que le groupe rebelle affirmait les avoir juste mis en lieu sûr.
M. Lodi avait déjà affirmé mardi que le groupe était prêt à libérer les six Soudanais.
Les Chinois, qui travaillaient sur un projet de construction de route, étaient retenus depuis le 28 janvier avec les Soudanais par les rebelles après l’attaque d’un convoi militaire dans le nord-est du Kordofan-Sud.
Le Kordofan-Sud, dernier Etat pétrolier du Soudan depuis la sécession du Soudan du Sud, est le théâtre depuis juin 2011 d’affrontements qui auraient fait des centaines de morts entre l’armée soudanaise et les rebelles du SPLM-N.
Selon l’ONU, environ 30.000 personnes ont fui les combats de ces derniers mois dans cette région où la famine menace si les autorités persistent à interdire tout accès à l’aide étrangère.
Les Chinois, qui travaillaient sur un projet de construction de route, étaient retenus depuis le 28 janvier avec les Soudanais par les rebelles après l’attaque d’un convoi militaire dans le nord-est du Kordofan-Sud.
Le Kordofan-Sud, dernier Etat pétrolier du Soudan depuis la sécession du Soudan du Sud, est le théâtre depuis juin 2011 d’affrontements qui auraient fait des centaines de morts entre l’armée soudanaise et les rebelles du SPLM-N.
Selon l’ONU, environ 30.000 personnes ont fui les combats de ces derniers mois dans cette région où la famine menace si les autorités persistent à interdire tout accès à l’aide étrangère.
AFP
