En arrêtant le président de la République et le Premier ministre, l’armée montre que c’est elle qui détient réellement le pouvoir.
Le pouvoir de transition doit rester sous le contrôle de l’armée. La tentative d’émancipation du président malien Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane n’a visiblement pas plu aux militaires putschistes qui ont arrêté le 24 mai les deux hommes. Un coup de force mené neuf mois après un putsch et vivement condamné par la communauté internationale.