C’est désormais officiel ! Jusque-là Premier ministre ivoirien par intérim, depuis la maladie puis le décès d’Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko a été confirmé dans ses fonctions ce jour par le président de la République, Alassane Ouattara.
Hamed Bakayoko (55 ans) peut s’installer à la Primature pour un long moment. Il a été confirmé dans un communiqué Premier ministre, tout en conservant le portefeuille de la défense, ce jeudi 30 juillet. Une nomination attendue pour le seul ministre d’Etat du gouvernement Ouattara qui a fait ses armes à l’Intérieur et à la défense avant d’être mis au-devant de la scène.
Vrai coup de projecteur donc pour celui qui est considéré comme un « fils » pour Alassane Ouattara. C’est aussi la consécration pour Hambak (son surnom) dont la carrière s’est surtout construite aux yeux de tous. D’abord journaliste et patron de presse, il est devenu ministre sous Laurent Gbagbo. Plus récemment, il remportait pour le compte du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) la mairie dans la commune frondeuse d’Abobo.
Un homme populaire et apprécié de tous…
Lorsqu’il s’agit d’évoquer le tout nouveau Premier ministre ivoirien, ses collaborateurs et amis le décrivent comme un homme aux multiples facettes et généreux. Issu d’un milieu modeste et connaissant parfaitement des souffrances des Ivoiriens, le natif de Séguéla donne sans compter.
Homme de la situation, ses défis sont nombreux à trois mois des élections présidentielles, jugées à haut risque. En effet, Hamed Bakayoko aura à cœur de travailler par le dialogue et dans un esprit de rassemblement. Il saura aussi mettre en œuvre les reconstructions évoquées par Alassane Ouattara dans ses dernières expressions, avant le rendez-vous du 31 octobre.
Marié à la discrète Yolande Bakayoko depuis vingt-cinq ans, le fils d’El-Hadj Moussa Bakayoko est plus que jamais un personnage de poids dans la machine Ouattara. Du haut de son mètre quatre-vingt-neuf, Hamed Bakayoko fera-t-il aussi bien que son prédécesseur Amadou Gon Coulibaly ?
Guy-Florentin Yaméogo pour Diasporas-News
