Le parquet de Nanterre a indiqué vendredi à l’AFP avoir fait appel de la condamnation de Koffi Olomidé, star de la chanson congolaise, à de la prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure ».
Le tribunal correctionnel de Nanterre a en effet condamné lundi le chanteur à deux ans de prison avec sursis pour atteintes sexuelles sur l’une de ses ex-danseuses, mineure au moment des faits.
Mais le ministère public avait requis sept d’emprisonnement ferme, l’accusant d' »agressions sexuelles » sur quatre jeunes femmes travaillant pour lui et qu’il aurait séquestrées dans un pavillon de la région parisienne entre 2002 et 2006.
L’artiste sexagénaire a été relaxé par le tribunal pour trois d’entre elles, ainsi que pour le chef de séquestration, au terme d’un procès tenu à huis clos et en l’absence du prévenu.
« C’est tout le dossier d’accusation qui s’écroule », avait estimé Emmanuel Marsigny, l’un de ses avocats, lundi.
Son client avait par ailleurs été condamné à une amende de 5.000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes.
Poursuivis pour complicité, deux hommes, présentés par l’accusation comme des hommes de main, avaient eux été relaxés. Le parquet a également fait appel de ces relaxes.
Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé avait déjà vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés au cours de l’instruction et la procédure correctionnalisée.
Antoine Agbepa Mumba, de son vrai nom, a déjà été condamné par le passé. Il a brièvement été écroué en 2016 pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. En 2012, il avait aussi été condamné pour des violences sur son producteur.
AFP