Le gazoduc égyptien livrant du gaz à Israël et à la Jordanie a été frappé vendredi par une nouvelle explosion d’origine criminelle, la huitième cette année, a annoncé l’agence officielle égyptienne Mena. L’explosion, qui n’a fait aucun blessé, a eu lieu à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de la ville d’Al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, selon des témoins cités par la Mena, qui ont vu des hommes s’enfuir.
L’agence a affirmé qu’il n’y avait pas de gaz dans le gazoduc au moment de l’explosion, en raison d’opérations de maintenance.
Ce gazoduc qui traverse le Sinaï a déjà été visé par sept attaques non revendiquées depuis le mois de février, qui ont obligé à plusieurs reprises à suspendre les livraisons à Israël et à la Jordanie.
Le dernier attentat avait eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre. Et plusieurs tentatives d’attentats ont également été déjouées ces derniers mois.
Les autorités ont annoncé à plusieurs reprises des mesures pour renforcer la protection de ces installations et tenter d’arrêter les auteurs de ces attentats.
Les livraisons de gaz naturel à l’Etat hébreu conclues du temps du président Hosni Moubarak, renversé en février dernier, sont très critiquées dans l’opinion et la classe politique égyptiennes.
L’Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l’électricité est produite à partir de cette source d’énergie.
Le gaz égyptien couvre par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour la production d’électricité, soit 6,8 millions de mètres cubes de gaz quotidiennement importés.
La péninsule égyptienne du Sinaï est particulièrement sensible sur le plan sécuritaire en raison des tensions avec la communauté bédouine qui y vit. De multiples trafics avec l’enclave palestinienne de Gaza passent par le Sinaï, également accusé par Israël de servir de base arrière pour des attaques de militants radicaux contre son territoire.
L’agence a affirmé qu’il n’y avait pas de gaz dans le gazoduc au moment de l’explosion, en raison d’opérations de maintenance.
Ce gazoduc qui traverse le Sinaï a déjà été visé par sept attaques non revendiquées depuis le mois de février, qui ont obligé à plusieurs reprises à suspendre les livraisons à Israël et à la Jordanie.
Le dernier attentat avait eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre. Et plusieurs tentatives d’attentats ont également été déjouées ces derniers mois.
Les autorités ont annoncé à plusieurs reprises des mesures pour renforcer la protection de ces installations et tenter d’arrêter les auteurs de ces attentats.
Les livraisons de gaz naturel à l’Etat hébreu conclues du temps du président Hosni Moubarak, renversé en février dernier, sont très critiquées dans l’opinion et la classe politique égyptiennes.
L’Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l’électricité est produite à partir de cette source d’énergie.
Le gaz égyptien couvre par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour la production d’électricité, soit 6,8 millions de mètres cubes de gaz quotidiennement importés.
La péninsule égyptienne du Sinaï est particulièrement sensible sur le plan sécuritaire en raison des tensions avec la communauté bédouine qui y vit. De multiples trafics avec l’enclave palestinienne de Gaza passent par le Sinaï, également accusé par Israël de servir de base arrière pour des attaques de militants radicaux contre son territoire.
AFP